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Lectures bibliques

Couverture du livre Lectures bibliques

Auteur : Daniel Sibony

Date de saisie : 26/10/2006

Genre : Religion, Spiritualite

Editeur : Odile Jacob, Paris, France

Prix : 25.50 €

ISBN : 978-2-7381-1853-0

GENCOD : 9782738118530

Sorti le : 26/10/2006

  • Le choix des libraires : Choix de Laurette Weisberg de la librairie L’INCUNABLE a TOULOUSE, France (visiter son site) – 18/05/2007

Les grandes figures et episodes de la bible y sont analyses avec le regard personnel de l’auteur et son influence de psychanalyste Un regal.

  • Le journal sonore des livres : Joachim Salinger – 19/04/2007

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Joachim Salinger – 19/04/2007

  • Les presentations des editeurs : 13/11/2006

La Bible a ete mon premier texte. Sa langue est ma langue. Elle m’a nourri et plus tard elle a nourri toute mon oeuvre. Je donne ici des exemples de l’usage que j’en ai fait depuis une quarantaine d’annees. Je tente d’eclairer les acuites symboliques de ce livre immense : elles vont au-dela de ce que je pense des religions, elles concernent une facon d’etre et de penser. D. S.

De la Genese a la Sortie d’Egypte, en passant par Cain et Abel, Noe, Abraham, Moise, Jonas ou Job, les grandes figures, les grands episodes de la Bible decryptes par le regard a la fois personnel et erudit du psychanalyste.

Introduction a la pensee et a la demarche originales de Daniel Sibony, cet ouvrage est aussi une invitation a une lecture reflechie de ce pilier de notre culture qu’est la Bible.

Daniel Sibony est psychanalyste. Il a publie une trentaine de livres, parmi lesquels Don de soi ou partage de soi ? Le drame Levinas.

  • La revue de presse Catherine David – Le Nouvel Observateur du 12 avril 2007

Les lois bibliques sont plutot faites pour etre interpretees que pour etre appliquees mot a mot. Pour Daniel Sibony, qui la frequente en hebreu depuis l’age de 5 ans, la Torah est bien autre chose qu’un texte religieux reserve a une elite ou a un peuple, une succession d’episodes historico-mythologiques ou un recueil de lois, fut-il grave par Dieu lui-meme. C’est un livre qui deborde tous les cadres, un livre sur la transmission du symbolique, universel et offert a tous, pour que se renouvelle le partage du savoir et de la vie entre les generations…
De la vient que la foi en Dieu n’est pas l’affaire des philosophes juifs. Car l’etude echappe au clivage entre croyance et incroyance, religion et atheisme. Etude et creativite sont liees, elles ont peu a voir avec l’acte de consommer des histoires pieuses, acte qui sollicite des jouissances imaginaires plutot qu’un partage de pensee. On retrouve ici la parole du psychanalyste, pour qui la Bible est aussi une replique de la psyche.

  • Les courts extraits de livres : 13/11/2006

Et si l’univers ou nous sommes s’etait cree ainsi – a la maniere de ces infinis successifs, qui s’articulent et qui s’engendrent dans une expansion sans fin, ou l’on peut pourtant poser quelques limites ? Et si le monde s’articulait dans un jeu de lettres, ou l’etre creatif est sans cesse implique ? Distribuant des voyelles, des consonnes, des syntaxes infinies, des connexions dynamiques ? dans un travail createur qui fait des coupures et des liens, des coupures-liens qui s’organisent et forment un fonds originaire ? (A la maniere de ce qui a lieu dans le langage des ensembles, et de tout ce qui s’ensuit par deduction mathematique…) La Genese, elle, le decrit dans un langage de transmissions : ce sont des forces de transmission qui deduisent et font passer d’une lettre a l’autre, d’un ordre d’infini a l’autre.
La Torah est un appel a ce qu’il y ait transmission – incessante – de vie ; d’une vie qui se symbolise par ses facons de se nommer, de s’appeler, de se transmettre. Il faut transmettre la Creation du monde et cette Creation est elle-meme une transmission. Au monde et a soi-meme.
La Torah fait un travail sur le monde pour y installer le divin comme transmission symbolique de la vie. Elle l’installe ou l’elabore au niveau cosmique et au niveau des histoires personnelles, familiales ou tribales, qui vont suivre, sitot le decor nomme (cree, installe). Elle l’infiltre aussi, le divin, dans l’histoire des peuples, et dans celle d’un petit peuple – l’hebreu – qu’elle distingue pour faire sur lui, a travers lui, une etrange experience de transmission, dont on verra les detours.
Dans ce travail, la Torah nomme des realites, sur un mode qui est une genese du divin – le divin de cette genese -ou elle met l’origine en scene, en acte, a travers des recits, des evenements, des catastrophes et des relances : meurtre, deluge, retour du meurtre, desir de vie…