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L’elegance du herisson

Couverture du livre L'elegance du herisson

Auteur : Muriel Barbery

Date de saisie : 17/09/2007

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Gallimard, Paris, France

Collection : Blanche

Prix : 20.00 / 131.19 F

ISBN : 978-2-07-078093-8

GENCOD : 9782070780938

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L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)

  • Le choix des libraires : Choix de Valerie Broutin de la librairie L’HORIZON a BOULOGNE-SUR-MER, France – 16/09/2008

Un veritable coup de coeur pour ce roman ou se melent philosophie et petit sale au lentilles.
Renee n’est pas celle qu’on croit, elle se conforme a l’image de la concierge vielle, laide et bete, mais elle lit Kant et ecoute de la musique classique dans l’arriere cuisine.
Colombe, elle, a 12 ans et ne supporte pas ce monde de faux semblants dans lequel elle vit. Elle a donc decide de se suicider le jour de ses 13 ans.
Merveilleuse galerie de portraits de ces habitants d’un riche hotel particulier parisien.
Regard aiguise, desabuse.
On rit enormement et malgre tout le roman se termine par une forte emotion qui vous laisse les larmes au bord des yeux.

  • Lettre a mon libraire : 16/09/2008
  • Je suis tres emue de m’adresser, a travers Lechoixdeslibraires.com, aux libraires en general, et peut-etre a une libraire en particulier, dont je vais parler. […] J’aurais bien fait une declaration d’amour a tous les libraires, mais lorsqu’on m’a pose la question de mon rapport aux libraires, c’est un visage qui a surgi, celui d’une libraire en particulier. Elle s’appelle Joelle Sauvage. Elle officie, et c’est vraiment le terme, a la librairie generale Ryst de Cherbourg, pas tres loin de la ou j’habite, en Normandie. C’est comme tous les libraires, mais plus specifiquement, je trouve, de maniere visuelle et immediate, une vraie libraire, une qui devore les livres et qui a un regard acere et a la fois extremement bienveillant au-dessus de petites lunettes incisives. Joelle Sauvage, a l’occasion de la sortie de mon premier roman, m’avait invitee a une seance de dedicaces a Cherbourg, dans la librairie. Ensuite, on s’est revu, parce qu’elle m’avait priee, avec d’autres, de faire partie du jury du prix litteraire de la ville de Cherbourg qui, tous les ans, se donne une thematique et, avec un jury populaire, elit parmi une liste d’ouvrages qui traitent de ce theme celui qui a le plus plu aux lecteurs. Et elle m’a fait decouvrir, par ce biais, a cette occasion, un texte absolument extraordinaire – et on a invite l’auteur a venir apres – ; c’etait : En silence de Daniel Arsand, qui, pour moi, a ete un veritable bouleversement, une veritable revelation, parce que c’est un roman magnifique. Quand vous m’avez parle des libraires, j’ai pense avec beaucoup d’amitie a Joelle Sauvage et a la maniere incroyable qu’elle a de reussir, tout en faisant son travail tous les jours, a devorer un nombre invraisemblable de livres et a en rendre compte avec un sens aiguise de la lecture et, en meme temps, une capacite d’emotion merveilleuse. Voila. Je voulais la remercier.

    (Propos recueillis par telephone)

    • La voix des auteurs et des editeurs : Muriel Barbery – 16/09/2008

    Telecharger le MP3

    Muriel Barbery – 10/09/2006

    • Les presentations des editeurs : 16/09/2008

    “Je m’appelle Renee, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, a en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme a l’image que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait a l’idee de personne que je suis plus lettree que tous ces riches suffisants. Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis tres longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal a poissons, la vacuite et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis tres intelligente. Exceptionnellement intelligente, meme. C’est pour ca que j’ai pris ma decision : a la fin de cette annee scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. “

    Muriel Barbery est nee en 1969. L’elegance du herisson est son deuxieme roman. Le precedent, Une gourmandise, est traduit en douze langues.

    • La revue de presse Mohammed Aissaoui – Le Figaro du 10 mai 2007

    Elle dit egalement qu’elle ecrit de maniere desordonnee – alors que dans son livre, c’est justement cette structure de narration alternee et tres travaillee que l’on remarque, de meme que l’architecture savamment etudiee d’une galerie de personnages animee par trois acteurs forts et psychologiquement bien penses : la concierge, l’adolescente riche et surdouee qui veut se suicider, et le nouveau locataire japonais, riche egalement, veuf, et amateur d’art – il y a de belles envolees sur l’art et la culture dans cet ouvrage. Renee, n’est pas ce que l’on peut appeler une heroine, et elle n’est meme pas sympathique – au debut tout au moins. Cette concierge de 54 ans, qui officie depuis pres de trente annees au 7, rue de Grenelle, est une veuve, rarement aimable, une haleine de mammouth, petite, laide, grassouillette, des oignons aux pieds, qui manie l’ironie avec generosite. Personne n’echappe a ses sarcasmes. En fait, derriere la concierge se cache une ferue de philosophie. Les apparences sont trompeuses : c’est l’un des messages simples de ce recit, ecrit dans un style vraiment piquant, drole, leger et erudit. Un roman qui pourrait entrer dans le registre des contes, sans leur cote pueril, avec une dose d’insolence meme. Bien sur, il est difficile d’expliquer les raisons d’un succes qui a ete, avant tout, porte par le formidable travail des libraires – Muriel Barbery a d’ailleurs decroche le prix des libraires. Mais on peut dire que c’est un livre bien. De L’Elegance du herisson, son auteur souligne qu’elle s’est fait plaisir en l’ecrivant. Un plaisir largement partage.

    • La revue de presse Jacques Nerson – Le Nouvel Observateur du 23 novembre 2006

    Dire que Muriel Barbery est douee serait rester en dessous de la verite. Elle est comme l’orgue, un orchestre a elle seule. Capable de faire entendre les jeux les plus varies, l’erudit, le bouffon, le moqueur, l’emu, le polemique, le truculent… Elle a un humour devastateur. Plus rare encore, le sens de l’inattendu. On pleure de rire en la lisant. Et ce n’est que son deuxieme roman. Si elle est, a 37 ans, capable d’une telle virtuosite, que sera-ce demain ?

    • La revue de presse Anne Berthod – L’Express du 23 novembre 2006

    La surprise est jolie et le succes merite pour cette enseignante en philosophie qui croque de si rejouissante facon les personnages et les situations…
    Les plaisirs minuscules de l’existence, ces instants parfaits ou, parfois, tout bascule, Barbery les saisit avec la nostalgie atemporelle d’un Marcel Proust et la fraicheur d’un Philippe Delerm. Drole, intelligent et servi par une langue melodieuse, ce conte philosophique a quelque chose de japonais : gravement leger, aerien comme un haiku.

    • Les courts extraits de livres : 16/09/2008

    Ainsi, comment se passe la vie ? Nous nous efforcons bravement, jour apres jour, de tenir notre role dans cette comedie fantome. En primates que nous sommes, l’essentiel de notre activite consiste a maintenir et entretenir notre territoire de telle sorte qu’il nous protege et nous flatte, a grimper ou ne pas descendre dans l’echelle hierarchique de la tribu et a forniquer de toutes les manieres que nous pouvons – fut-ce en fantasme – tant pour le plaisir que pour la descendance promise. Aussi usons-nous une part non negligeable de notre energie a intimider ou seduire, ces deux strategies assurant a elles seules la quete territoriale, hierarchique et sexuelle qui anime notre conatus. Mais rien de cela ne vient a notre conscience. Nous parlons d’amour, de bien et de mal, de philosophie et de civilisation et nous accrochons a ces icones respectables comme la tique assoiffee a son gros chien tout chaud.
    Parfois, cependant, la vie nous apparait comme une comedie fantome. Comme tires d’un reve, nous nous regardons agir et, glaces de constater la depense vitale que requiert la maintenance de nos requisits primitifs, nous demandons avec ahurissement ce qu’il en est de l’Art. Notre frenesie de grimaces et d’oeillades nous semble soudain le comble de l’insignifiance, notre petit nid douillet, fruit d’un endettement de vingt ans, une vaine coutume barbare, et notre position dans l’echelle sociale, si durement acquise et si eternellement precaire, d’une fruste vanite. Quant a notre descendance, nous la contemplons d’un oeil neuf et horrifie parce que, sans les habits de l’altruisme, l’acte de se reproduire parait profondement deplace. Ne restent que les plaisirs sexuels ; mais, entraines dans le fleuve de la misere primale, ils vacillent a l’avenant, la gymnastique sans l’amour n’entrant pas dans le cadre de nos lecons bien apprises.
    L’eternite nous echappe.

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