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Leonard de Vinci : itineraires et lignes d’ombres

Auteur : Philippe Parizot-Clerico

Date de saisie : 21/11/2008

Genre : Biographies, memoires, correspondances…

Editeur : B. Giovanangeli, Paris, France

Prix : 18.00 / 118.07 F

ISBN : 978-2-7587-0024-1

GENCOD : 9782758700241

Sorti le : 21/11/2008

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  • Les presentations des editeurs : 28/11/2008

Genie et mystere. Voila les mots qui viennent le plus souvent a l’esprit lorsqu’on evoque le nom de Leonard de Vinci. De Laurent le Magnifique a Francois Ier, l’artiste seduit autant qu’il intrigue. Tour a tour architecte, musicien, grand peintre et philosophe, Leonard incarne a merveille l’ideal d’universalite du Quattrocento. A l’oree du troisieme millenaire, l’engouement est-il sur le point de flechir ? Rien n’est moins sur. Au musee du Louvre, les idolatres se pressent plus que jamais autour de La Joconde. Quant a son auteur, il semble avoir pris les traits definitifs du visionnaire omniscient.
Pourtant, au-dela du jaillissement infini des images, les sources sont discretes. Qui est finalement Leonard de Vinci ? Quel visage donner a ce celebre inconnu dont les rares autoportraits attestes se resument a de troublantes lignes d’ombres ?

De Florence a Amboise en passant par Milan, PHILIPPE PARIZOT-CLERICO nous devoile la personnalite de Leonard et restitue a ce personnage de legende sa part d’humanite.

  • Les courts extraits de livres : 28/11/2008

La gloire de son nom ne s’eteindra jamais

En faisant entrer des 1550 Leonard de Vinci dans le pantheon de l’histoire de l’art aux cotes des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes de la Renaissance, le celebre chroniqueur Giorgio Vasari ne croyait pas si bien dire. Cinq cents ans apres la mort du peintre, aucun artiste, aucune oeuvre ne suscite autant d’enthousiasme et de fascination.
De son vivant, Leonard est l’objet des plus infimes attentions, des plus etranges curiosites. Quand l’historien Paul Jove ne loue pas son esprit genereux ou ses dons de virtuose, l’Anonyme Gaddiano exalte sa beaute ou souligne l’aspect de sa mise. La valse aux surencheres n’en est qu’a ses debuts. Des 1485, le poete Giovanni Nesi en fait un Pythagore, le roi Francois Ier un tres grand philosophe. Quelques annees plus tard, l’humaniste Lomazzo n’hesite pas a invoquer Promethee et Hermes Trismegiste.
Plus pres de nous, la legende s’emballe, se gonfle, s’enrichit. A l’oree du XXe siecle, sa celebre Joconde dechaine les passions des impressionnistes, des cubistes et des surrealistes. L’omnipresence des discours sur le peintre et son oeuvre s’etend a la litterature (Gabriele D’Annunzio, Paul Valery), a la musique (Bob Dylan, Elton John), au cinema (Andrei Tarkovski, Salvador Dali, Louis Bunuel), a la psychanalyse (Sigmund Freud). Les publicitaires s’emparent de son homme vitruvien (Manpower) ou detournent ses oeuvres (Marithe et Francois Girbaud). Il est jusqu’a l’Union Europeenne qui, en 1994, cree un programme de formation professionnelle a son nom. Dans ces conditions, comment s’etonner que Leonard soit a l’origine du succes du fameux best-seller de l’ecrivain americain Dan Brown, Da Vinci Code, qualifie a tort ou a raison par la critique comme un veritable phenomene de societe ?
On peut, a l’image du grand historien de l’art Andre Chastel dans sa belle etude sur L’illustre incomprise, deplorer certains leonardismes nes des travers de la culture de masse et des exces de la societe de consommation. Reste que Leonard de Vinci est peut-etre, avec Mozart, Einstein ou Picasso, le seul homme a exercer encore aujourd’hui un tel engouement, non seulement en peinture mais aussi en dessin, litterature, musique, mathematiques, anatomie, botanique, sculpture, art militaire, architecture, geometrie, etc. En bref, dans les aspects les plus varies de la connaissance humaine.
Est-ce a dire pour autant que sa figure et son oeuvre ont un profil exempt d’opacite ?
Bien au contraire, il n’en est rien.
Les peintures attribuees avec certitude a Leonard de Vinci se limitent tout au plus a une douzaine de tableaux et quelques fresques, souvent inachevees, ce qui semble peu au regard de l’intensite de la production des artistes de son epoque et des multiples repliques des oeuvres du maitre. En litterature, la redecouverte de ses carnets a partir de la fin du XVIIIe siecle a bien apporte un eclairage decisif sur son activite intellectuelle et sur certains traits de son caractere.