- Le choix des libraires : Sauve qui peut Madrid ! (1 choix)– Kiko Herrero – POL, Paris, France– 06/03/2015
Avec la parution de Sauve qui peut Madrid, les éditions POL accueillent dans leur catalogue un certain Kiko Herrero, un auteur qui débute en littérature mais que les passionnés de théâtre, de musique, de cinéma ou bien d’art contemporain connaissent peut être déjà.
Né à Madrid au début des années 60, Kiko Herrero a été programmateur au Rock Ola, salle de concert mythique de la Movida, puis a quitté l’Espagne pour Paris, où il a travaillé dans le cinéma, puis dans l’univers du théâtre, pour ensuite ouvrir la galerie d’art contemporain EOF. Le livre qu’il publie aujourd’hui aux éditions POL est un recueil de courts textes qui évoquent l’enfance puis l’adolescence d’un garçon espagnol dans les années 70 puis 80, dans cette période si particulière de l’histoire espagnole qui correspond aux dernières années du règne de Franco puis à la transition démocratique et à la naissance de la Movida.
Dès les premières pages, le livre nous plonge à la fois dans des souvenirs d’enfance, dans le folklore madrilène, et dans un univers de poésie pure. Le texte qui ouvre le recueil est absolument d’anthologie : un convoi de forains transporte une baleine morte pour en faire l’attraction des madrilènes un jour de 15 août. Pour une pièce de cinq pesetas, chaque curieux reçoit un mouchoir imbibé d’eau de Cologne et la chance de pouvoir apercevoir le cadavre qui a déjà empuanti toute la ville. Suivent ensuite plus de soixante dix textes, souvent très courts, petites épiphanies ou au contraire souvenirs douloureux, kaléidoscope de la vie d’un garçon quittant l’enfance pour devenir adulte. Les femmes sont ici omniprésentes, la mère aimante et inquiète pour son fils, qui est capable autant de le soigner avec de l’huile d’olive en intraveineuse que de faire la tournée des bars avec lui un jour de marché, les tantes et les voisines aux “batas” bigarrées – robes de chambre que portent quotidiennement les femmes dans leur appartement-, les prostituées, les professeurs intransigeantes du lycée français où notre héros étudie – dont la fameuse Madame Sévère, qui porte on ne peut mieux son nom !-. Face à elles, notre héros apprend, grandit, sans forcément répondre aux espérances que placent en lui ses parents -troisième enfant de la fratrie, il est tout de même considéré comme l’aîné de la famille car il est le premier garçon-, bref devient adulte.
La force de ce texte tient au remarquable pouvoir d’évocation de l’auteur qui, en quelques phrases, parvient à recréer devant nous l’Espagne de l’époque et à incarner un héros. Au fil de toutes les saynètes que composent le livre, Kiko Herreo bâtit un vrai récit d’apprentissage à la saveur tout particulière. Pour une première publication, voilà bien un coup de maître.
- Le choix des libraires : La petite communiste qui ne souriait jamais (5 choix)– Lola Lafon – Actes Sud, Arles, France– 21/01/2015
C’est sans doute parce qu’on les considère comme des héros des temps modernes que les plus grands sportifs n’ont cessé d’inspirer les écrivains.
Après Emil Zatopek (1) et Mohamed Ali, c’est aujourd’hui au tour de Nadia Comaneci de rentrer en littérature grâce à Lola Lafon. Son roman intitulé “La Petite communiste qui ne souriait jamais”, que les éditions Actes Sud viennent de publier, se lit en effet comme une biographie de la célèbre gymnaste roumaine dont la performance aux J. O. de Montréal de 1976 a marqué les mémoires de tous, sportifs ou non -elle est la première à avoir remporté la note parfaite de 10.
Ici, les fameux Jeux Olympiques sont évidemment évoqués, mais Lola Lafon revient aussi sur les différentes étapes du parcours de la gymnaste : Une formation intensive dès son plus jeune âge, la consécration à quatorze ans, puis les premiers désenchantements liés notamment à la métamorphose du corps pendant la puberté, à la difficulté de progresser aussi.
Lola Lafon s’attaque à une légende de la gymnastique, mais pas seulement, car la carrière de la petite Nadia nous paraît aujourd’hui d’autant plus singulière qu’elle s’est construite en pleine Guerre Froide, dans une Roumanie régentée par Ceausescu. L’auteur rappelle a quel point la sportive est devenue une égérie pour l’Europe de l’Ouest, fascinée par cette petite slave filiforme et imperturbable. Lola Lafon nous immerge dans cette période si particulière et narre avec un certain sens de la reconstitution des anecdotes les plus éloquentes – par exemple, l’évocation de l’école de gymnastique où Nadia s’est entraînée, qui ne doit son existence que grâce aux dessous de tables et aux produits de contrebande dont l’entraîneur s’est servi pour arroser la municipalité. L’auteur ne manque pas non plus de nous décrire la surprise des jeunes gymnastes roumaines arrivées à l’Ouest et découvrant supermarchés, publicités et société de consommation.
Mais si Lola Lafon nous fait le portrait d’une époque, elle réussit aussi à ne jamais verser dans le cliché, la construction même de son roman évitant sans doute cet écueil. L’auteur a en effet pris soin d’entrecouper son récit de parties dialoguées avec une Nadia Comaneci qui relit et passe au crible tous les épisodes racontés, ce qui apporte nuances et profondeur. Que cette correspondance entre l’auteur et la gymnaste ai réellement eu lieu importe peu finalement, le lecteur parcourt le texte avec un plaisir tel qu’il est prêt à jouer tous les jeux que lui impose Lola Lafon. “La petite communiste qui ne souriait jamais” se lit d’une traite et nous donne envie après lecture de découvrir les autres romans d’un auteur jusqu’ici injustement méconnue et dont le talent n’est pas sans rappeler le grand Emmanuel Carrère…
(1) A lire : Courir de Jean Echenoz paru aux éditions de Minuit autour de Zatopek et Alias Ali de Frédéric Roux publié chez Fayard autour de Mohamed Ali
- Le choix des libraires : Palladium (1 choix)– Boris Razon – Stock, Paris, France– 13/02/2014
On compte aujourd’hui un certain nombre de textes de référence écrits sur le thème de la maladie. Le premier qui vient à l’esprit est souvent “Mars” de Friz Zorn, un récit paru dans les années 70 qui évoque le cancer et ses origines psychologiques – tous ceux qui l’ont lu se souviennent de sa première phrase, aussi lapidaire que terrible : «Je suis jeune et riche et cultivé; et je suis malheureux, névrosé et seul».
On peut citer aussi A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie d’Hervé Guibert -autour de Michel Foucault et du sida-, D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère, ou encore La Maladie de Sachs de Martin Winckler.
Aujourd’hui, il faudra aussi compter sur Palladium, un premier roman paru aux éditions Stock écrit par Boris Razon. Son sujet : la brusque descente aux enfers d’un homme qui se retrouve paralysé en quelques jours et les six mois qu’il passe sur son lit d’hôpital, en proie à de nombreuses hallucinations. Que Palladium soit en partie autobiographique importe peu finalement, ce que l’on retient plutôt est sa grande richesse narrative. Les cent premières pages se lisent comme un compte à rebours implacable, où la maladie s’immisce petit à petit dans le corps de notre héros -un journaliste issu d’un milieu bourgeois, un peu hypocondriaque, mais plutôt heureux de vivre. Viennent ensuite l’hospitalisation, et la métamorphose du corps paralysé : «Immobile, imperturbable, impénétrable, derrière mes yeux paralysés, j’étais devenu le sphinx.» Boris Razon nous emmène avec lui dans un voyage étonnant où l’on croise pirates, prostituées japonaises, et personnel infirmier, le tout au rythme d’un respirateur capricieux qui laisse notre héros toujours au bord de l’étouffement. Entre récit épique et aventures cauchemardesques, le texte se lit d’une traite, et nous fait passer par toutes sortes d’émotions – de la compassion à l’angoisse, de la stupéfaction au fou rire. Belle surprise de cette rentrée littéraire, sachez que Palladium est aussi pressenti pour Prix Goncourt -certains à la librairie sont intimement persuadés qu’il le remportera. Un conseil : ne passez surtout pas à côté de ce très grand livre !
- Le choix des libraires : Il Babbo (2 choix)– Ivan Macaux – Stock, Paris, France– 22/10/2013
Premier roman qui témoigne d’un gout prononcé pour les jeux de langue et manifeste une belle originalité dans le maniement de la mémoire familiale, Il Babbo met aux prises, le temps d’un voyage du sud au nord de la France dans une Fiat sans âge, un père et son fils qui ont tant à se dire et y arrivent si mal. Le premier a derrière lui un beau parcours de looser patenté avec ses ruines successives et ses mensonges princiers, le second une belle soif de revanche mais peu d’énergie pour la déployer. Au gré de leur poussive avancée, entre brusques montées de colère et apaisements compréhensifs, ce qui pourrait ressembler à une apparence de vérité va se faire jour chez le jeune homme qui ne ménage ni son passé et ni ses propres mythes personnels tout en se faisant l’historien amusé de sa famille. Du style, un sens de la formule, un joli caractère…
- Le choix des libraires : Avoir un corps (2 choix)– Brigitte Giraud – Stock, Paris, France– 22/10/2013
Se raconter par le prisme de son corps et de sa mémoire c’est le beau défi littéraire que s’est lancé Brigitte Giraud dans son nouveau livre, sorte d’autobiographie qui va chercher dans les sensations les plus anciennes pour faire émerger une vision de soi. Parce qu’être c’est avant tout ressentir, souffrir, jouir, sentir, s’écrire soi-même c’est aussi traduire tout ce passé inscrit profondément et pour lequel il faut aller puiser loin, sans le secours de la psychologie. Sans fard et pourtant avec pudeur elle sait ne rien masquer sans céder au vertige de l’autofiction débridée, précise pour raconter un corps qui échappe ou qu’il faut apprivoiser, inquiète de ce temps qui modifie, abime, égare, ébahie par les bonheurs qui passent par la peau et notamment la maternité, atteinte lorsqu’il faut affronter la perte et apprendre à sortir de l’ombre que l’on est devenue, Brigitte Giraud nous raconte aussi les prémices d’une vie d’écrivain, interrompant son projet quand le temps de l’écriture va commencer. L’occasion aussi d’apprendre que l’auteur fut longtemps libraire, et que son corps s’en souvient encore…
- Le choix des libraires : Les évaporés (5 choix)– Thomas B. Reverdy – Flammarion, Paris, France– 21/09/2013
«Ici, lorsque quelqu’un disparaît, on dit simplement qu’il s’est évaporé.»
Cette phrase pour la moins énigmatique, on la découvre sur le bandeau de couverture du prochain roman de Thomas B. Reverdy que les éditions Flammarion publient à la fin du mois d’août. Les Évaporés -c’est son titre- raconte l’histoire d’une disparition, mais il nous parle aussi du Japon après Fukushima, et puis d’un chagrin d’amour.
Après s’être fait licencier pour des raisons bien obscures, Kaze a décidé de disparaître. Il part de chez lui, une nuit, emportant simplement quelques cartons pour s’installer dans un tout petit appartement à l’autre bout de la ville. Il quitte sa femme sans lui fournir la moindre explication, et change de nom. Au Japon, la pratique est courante; la police n’ouvre jamais d’enquête car aucun crime n’a été commis. La famille quant à elle ne part pas à la recherche du disparu car elle se sent déshonorée.
C’est sans doute parce qu’elle a passé près de dix ans aux États-Unis, et aussi parce qu’elle se considère un peu comme une «évaporée» que Yukiko part à la recherche de son père. Elle revient au Japon après des années d’absence en compagnie d’un certain Richard B., détective privé, pêcheur de truites à ses heures perdues et aussi ancien petit ami de Yukiko. Ensemble, ils vont mener l’enquête, se frotter au milieu des yakuzas, et s’immerger dans un Japon ravagé par Fukushima.
A l’origine de ce roman, un séjour au Japon dont Reverdy s’est totalement imprégné. Comme son sous-titre l’indique, Les Évaporés est un «Roman japonais». La poésie de ce texte le rapproche en effet des livres de Murakami – la construction même du livre, le croisement des différents personnages et le fait d’avancer «à tâtons» dans l’histoire en sont les preuves. Les Évaporés se lit en fait presque comme un roman étranger. Presque, parce que Reverdy nous fait découvrir le Japon, nous initie aux subtilités des coutumes et à la complexité de la langue avec l’innocence d’un français néophyte. Et s’il fait honneur à la langue japonaise, le roman rend aussi un bel hommage à la littérature -le personnage de Richard B, qu’on assimile assez rapidement à Brautigan, en est l’exemple le plus évident.
Vous l’aurez compris, ce roman de Reverdy nous plonge dans un univers particulièrement riche, et sa lecture tient de l’émerveillement. Les Évaporés est une des plus belles surprises de la rentrée littéraire.
- Le choix des libraires : Intérieur (1 choix)– Thomas Clerc – Gallimard, Paris, France– 11/09/2013
Conçu à l’origine comme un défi à la manière d’un Perec s’essayant à «épuiser» un lieu parisien, Thomas Clerc a entrepris non seulement de voyager autour de sa chambre tel Xavier de Maistre mais tout autour de son appartement qu’il scrute avec minutie, pièce après pièce, sans rien laisser de côté. Tour à tour ironique, surpris, dépassé, il fait de ce périple une aventure qui transcende le banal pour lui donner sens. Thomas Clerc est décidément un auteur à suivre.
- Le choix des libraires : Comme les amours (1 choix)– Javier Marias – Gallimard, Paris, France– 05/09/2013
Certains titres résistent magnifiquement à toute traduction et on imagine ce par quoi Anne-Marie Geninet, l’excellente traductrice du prochain roman de Javier Marias, a dû passer pour rendre quelque chose de l’esprit de celui, simple en apparence, choisi par le grand auteur espagnol.
Car Los Enamoramientos devenu Comme les amours pourrait bien être aussi lui-même la traduction d’une formulation française tant ce livre est imprégné de notre littérature, ce qui n’étonne guère quand on connaît l’érudition de celui qui, depuis Ce que dit la majordome paru aux éditions Rivages de la grande époque, nous éblouit par son intelligence qui se joue des frontières et des langues. Travail d’orfèvre que cette traduction d’un livre qui érige le monologue en sciences exactes, c’est-à-dire en enchevêtrement d’hypothèses dont on sort étourdi.
Une personne parle avant tout, qu’on pourrait presque qualifier de personnage mineur de l’intrigue tant elle sait s’amoindrir mais pourtant c’est sa voix, la singularité de sa recherche de la vérité, la sienne comme celle qu’elle tente de percer, qui nous étreignent. Maria Dolz, que nous allons écouter pendant 400 pages exaltantes de finesse, travaille dans l’édition où elle subit toute la journée les névroses d’écrivains qui sont d’autant plus acharnés dans leurs exigences qu’ils sont médiocres : elle a fort à faire notamment avec un faiseur de la pire espèce qui vit sur l’idée qu’il a imposée qu’il était programmé pour le Nobel (ce qui nous vaut des pages saignantes sur ces grands malades que peuvent devenir les écrivains). Son rare moment de détente dans une journée qu’elle sait à l’avance semée de tâches éreintantes est celui qu’elle passe attablée à l’heure du café matinal, à quelques mètres d’un couple qui la fascine tant il traduit un sentiment d’harmonie qu’on cherche chez ceux qui vivent une longue histoire. Elle ne sait presque rien d’eux et hésite même sur le nom du Monsieur, Devern ou Desvern, un homme raffiné et élégant, à la limite de la sophistication, et dont elle croit comprendre qu’il est producteur de cinéma. Ne les connaissant pas, il lui faut un peu de temps pour s’expliquer leur disparition de la terrasse. Elle apprend enfin et reconstitue peu à peu l’horrible fait divers qui a conduit à l’assassinat en pleine rue à coups de couteaux et par un dément de ce Devern. Il va falloir ce drame pour briser la glace entre les femmes, l’éditrice osant surmonter sa discrétion en se faisant connaître de la veuve, Luisa Alday, qu’elle découvre détruite, incapable de surmonter l’épreuve mais qui la reconnaît, l’ayant surnommée «la jeune prudente». Maria Dolz, qui applique à la vie ce que la littérature lui a enseigné, va explorer ce nouvel univers qui s’offre à sa sagacité et sa curiosité : ce que cachent les apparences, ce que dissimulent les bonnes et les pires intentions, les mobiles des amis qui peuvent masquer des âmes de tueur. Elle fait la connaissance impromptue du meilleur ami du défunt, un homme à femme qui l’a séduit sans rien lui promettre mais dont elle va surprendre le secret, car il semblerait qu’il ne soit pas étranger à cette mort brutale. On s’avisera bien de ne pas raconter ce qui fait un des charmes de ce livre qui parle beaucoup d’autres livres et qui se sert d’auteurs classiques pour comprendre ce que notre présent contient de permanent (avec des pages éblouissantes sur Balzac notamment ou MacBeth où la seule analyse d’un verbe peut occuper de précieuses et lumineuses lignes).
Profus, bavard, tournoyant, avec des rebondissements qui viennent pimenter un roman qu’on croyait plus analytique que dramatique, Comme les amours est un livre qui déclenche facilement l’hyperbole, un roman qui en appelle à notre intelligence, un jeu ébouriffant avec les spectres et le destin. C’est sans aucun doute un des grands romans de cette rentrée.
- Le choix des libraires : Après l’amour (2 choix)– Agnès Vannouvong – Mercure de France, Paris, France– 05/09/2013
Une femme, vient de perdre celle qu’elle considérait comme le grand Amour de sa vie, après dix ans de vie commune. Comment ne pas sombrer ? Elle décide de se griser dans des rencontres éphémères, qui la renverront inlassablement à ce qu’elle a perdu.
- Le choix des libraires : La claire fontaine (1 choix)– David Bosc – Verdier, Lagrasse, France– 05/09/2013
Un livre qu’on aurait bien vu dans feue la collection L’un et l’autre du regretté JB Pontalis, aussi bref qu’intelligent autour de la figure de Gustave Courbet, peintre génial pour le moins caricaturé dont David Bosc explore les dernières années, celles qu’on qualifie trop souvent de lente déchéance amère après le désastre de la Commune qu’il vécut au plus près, étant même considéré comme le coupable de la destruction de la Colonne Vendôme. A rebours du mythe et dans l’ombre de cet ogre acharné de beautés mais pas sans malice ni candeur, l’auteur incarne comme peu l’ont fait cet artiste contrasté sinon à l’origine du monde du moins à l’origine de la peinture moderne.
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