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Les disparus

Auteur : Daniel Mendelsohn

Traducteur : Pierre Guglielmina

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Biographies, memoires, correspondances…

Editeur : Flammarion, Paris, France

Prix : 26.00 / 170.55 F

ISBN : 978-2-08-120551-2

GENCOD : 9782081205512

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  • Le journal sonore des livres : Lu par Jean-Claude Utard – 02/02/2008

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Jean-Claude Utard – 24/01/2008

  • Les presentations des editeurs : 08/06/2009

Depuis qu’il est enfant, Daniel Mendelsohn sait que son grand-oncle Shmiel, sa femme et leurs quatre filles ont ete tues, quelque part dans l’est de la Pologne, en 1941.
Comment, quand, ou exactement ? Nul ne peut lui en dire plus. Et puis il decouvre ces lettres desesperees ecrites en 1939 par Shmiel a son frere, installe en Amerique, des lettres pressant sa famille de les aider a partir, des lettres demeurees sans reponse… Parce qu’il a voulu savoir ce qui s’est passe, parce qu’il a voulu donner un visage a ces six disparus, Daniel Mendelsohn est parti sur leurs traces, rencontrant, annee apres annee, des temoins epars dans une douzaine de pays.
Cette quete, il en a fait un livre, puzzle vertigineux, roman policier haletant, plongee dans l’Histoire et l’oubli – un chef-d’oeuvre.

Ne a Long Island en 1960, Daniel Mendelsohn a fait ses etudes de lettres classiques a l’universite de Virginie et a Princeton. Il est un contributeur regulier de la New York Review of Books ainsi que du New York Times Magazine. Son premier livre, The Elusive Embrace, a rencontre un important succes critique ; publie a l’automne 2006 aux Etats-Unis, Les Disparus (The Lost) est en cours de traduction et de publication dans neuf pays et a ete couronne par deux prix litteraires : le National Jewish Book Award et le National Book Critics’Circle Award. Etant un fin lettre et un francophone fervent, il est regulierement de passage en France, et particulierement a Paris.

  • La revue de presse Astrid Eliard – Le Figaro du 20 septembre 2007

La quete du savoir est justement le sujet de ce livre inclassable, elliptique, qui sait plus de choses qu’il n’en dit…
Mendelsohn, helleniste chevronne qui fit sa these sur Euripide, et critique litteraire au New York Times, sait plus que quiconque que ce qui nous seduit dans une histoire, c’est la maniere de la raconter. Rien de moins etonnant donc que cet amoureux des lettres classiques ait decide de nous conter celle-ci a la maniere de l’Odyssee…
Il s’est ensuite etonne de voir comment son propre recit se reflechissait dans d’autres paraboles bibliques : la dissolution de l’humanite dans le Deluge dont ont ete epargnes Noe et ses proches, la destruction de Sodome et Gomorrhe. Ces passages d’exegese brisent les moments de suspense qui auraient donne des allures de thriller a ce livre meditatif, a la recherche d’une memoire perdue.

  • La revue de presse Christine Ferniot – Telerama du 19 septembre 2007

Au-dela du travail de detective rigoureux, Mendelsohn sait egalement maintenir un suspense a la hauteur de son entetement, ne cache pas ses decouragements ni l’humour de certaines situations. Par-dessus tout, il sait que le temps presse, que les survivants disparaissent les uns apres les autres, creant un sentiment d’urgence et de secret. Loin du traitement romanesque que Jonathan Littell choisit l’an dernier pour Les Bienveillantes, Daniel Mendelsohn imagine une autre forme litteraire ou se trouvent savamment rassembles, sans se gener, la rigueur historique, l’epopee, le journal intime et la reflexion religieuse.

  • La revue de presseFrancois Busnel – L’Express du 6 septembre 2007

Un livre eblouissant. Voila. L’essentiel est dit. Les Disparus, de Daniel Mendelsohn, est un chef-d’oeuvre qui bouscule toutes les regles etablies, tous les codes, mais aussi tous les sens. C’est LE livre de la rentree litteraire. Peut-etre meme LE livre de l’annee. Et il est l’oeuvre d’un parfait inconnu…
Soyons francs : il existe des centaines de livres sur la Shoah et l’histoire d’un type qui veut savoir comment le frere de son grand-pere est mort a deja ete racontee des milliers de fois. Mais jamais comme ca. C’est ce qui compte ! C’est ce qui fait de ce livre une exception…
Que les assassins ne sont pas, comme dans Les Bienveillantes, de Jonathan Littell, deja des assassins (incestueux et/ou homosexuels refoules, affubles de tous les cliches de la decadence morale), mais de gentils voisins qui vont a l’eglise le dimanche et adorent leurs enfants. Ce livre est salutaire : il lutte contre la tendance (venue des Etats-Unis, mais largement relayee en France) qui consiste a enfermer l’indicible dans des recits nets et rassurants. En intitulant son livre Les Disparus et non Les Retrouves, Daniel Mendelsohn previent : le lecteur ne sortira pas indemne de cette confrontation avec la verite. Tant pis pour nos psys, qui nous tannent avec leur exigence de cicatrisation : voici un ouvrage grec, c’est-a-dire resolument tragique. Jusque dans la beaute des phrases.

  • La revue de presse Claire Devarrieux – Liberation du 6 septembre 2007

Tues par les nazis. Mais encore ? La magistrale enquete d’un universitaire sur six membres de sa famille…
Nous autres, lecteurs, finissons par circuler dans l’arbre genealogie des Jager. Et chaque decouverte de l’auteur est pour nous palpitante. Parce que, nous le comprenons des que nous entrons dans le livre, ils se sont pas tant morts qu’egares, disparus non seulement du monde, mais de facon plus terrible pour moi des histoires memes de mon grand-pere. Nous apprenons surtout que l’enquete compte davantage que la decouverte.

  • La revue de presse Laurent Lemire – Le Nouvel Observateur du 6 septembre 2007

Il est impossible de prier pour les morts si vous ne connaissez pas leurs noms. La phrase aurait pu figurer en exergue de ce livre tant elle en resume la demarche…
Ce livre des egares merite qu’on s’y attarde, qu’on s’y egare. D’abord pour son travail impressionnant et son rythme, ensuite pour les idees qui s’y expriment sur la memoire, sur Auschwitz, sur la Shoah et sur le sens qu’il faut donner a tout cela. Les histoires de famille font partie de l’histoire du monde. Elles nourrissent autant les ecrivains que les historiens. Ce n’est pas pour rien que Mendelsohn cite en exergue de son ouvrage et a plusieurs reprises Proust. Au final, en partant a la recherche de ces disparus, c’est beaucoup de lui-meme que Daniel Mendelsohn a trouve.

  • La revue de presse Thomas Wieder – Le Monde du 31 aout 2007

Alors que Littell a choisi le biais de la fiction pour sonder l’ame d’un bourreau nazi invente de toutes pieces, Daniel Mendelsohn s’est assigne pour mission de ressusciter la vie de six victimes de la Shoah ayant, elles, veritablement existe. Deux projets radicalement differents, donc. Il n’en reste pas moins que ces deux auteurs de la meme generation (Mendelsohn est ne en 1960, Littell en 1967), dont aucun n’est historien de profession, viennent de publier deux livres qui comptent manifestement parmi les plus originaux et les plus documentes qui aient ete ecrits, ces dernieres annees, sur un aspect tres particulier de la seconde guerre mondiale…
Le resultat est un livre qui se lit comme le journal de bord d’un detective. Comme dans toute enquete, on avance par a-coups, on pietine, on fait fausse route et on bute sur des temoins qui perdent la memoire ou se contredisent. Alors il faut repartir de zero et chercher d’autres indices. Et, parfois, laisser la place au doute et admettre qu’on ne saura jamais…
“Sur les 12 survivants juifs de Bolechow que j’ai interviewes, six sont morts en l’espace de cinq ans. Si je voulais faire ce livre aujourd’hui, ce serait deja presque trop tard.”