Auteur : Christian Donisti
Date de saisie : 08/05/2008
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Demeter, Orleans, France
Collection : Lettrine
Prix : 19.00 / 124.63 F
ISBN : 978-2-916548-25-8
GENCOD : 9782916548258
Sorti le : 21/04/2008
- Les presentations des editeurs : 09/05/2008
Gerome, vingt-trois ans, est un brillant eleve ingenieur. Fils d’un directeur de prison, taciturne, il a passe toute son enfance dans un environnement sinistre.
Sa mere est decedee dans sa prime enfance. Son pere est remarie a Paule.
Pour se prouver, on ne sait quoi, et vaincre son ennui, une idee folle s’impose a lui : Faire evader une detenue.
La lucarne des combles au-dessus de sa chambre donne sur la prison des femmes…
Des experiences, parfois limites, lui ont fait cotoyer voyoucratie, banditisme… milieux hostiles… carceraux… hospitaliers. Ces experiences aujourd’hui servent une memoire aux tiroirs bien ranges. De rencontres improbables en voyages peu touristiques, Irak, Syrie, Iran, Guyane… l’auteur a madere pour nourrir et structurer une imagination qui fait douter du reel. Ses heros sont depasses par leurs propres vies que rien a priori ne devait amener ou ils arrivent. L’amour grand pourvoyeur de cataclysmes n’est jamais loin sous des formes inattendues.
Les consequences des passions ont influe sa vie d’homme, l’auteur a pour l’ecriture une flamme intime qui le conduit.
Ln roman a paraitre, un troisieme en cours, quelques scenarii en attente…
La vie continue.
- Les courts extraits de livres : 09/05/2008
Jerome, de tout temps, avait pris son petit dejeuner avec son pere. Leur place etait respective et jamais, ni l’un ni l’autre, n’aurait voulu deroger a ce protocole tacite. Quel que soit l’imperatif de la journee lorsque Jerome entrait dans la cuisine, son petit dejeuner etait pret. Il n’avait qu’a s’asseoir apres avoir embrasse la joue parfois rugueuse de Joseph qui lui rendait son baiser sur le front. Au fur et a mesure que les annees passaient, les petits dejeuners n’avaient pas change. Si ce n’etait Jerome qui maintenant depassait son pere ; ils auraient pu se croire revenus dix ans en arriere. Nulle radio ou musique ne troublant leur rencontre matinale, aucun repere de temps ne differenciait le present du passe.
Dix ans jour pour jour, dix ans deja que Mathilde les avait quittes. La clinique Port-Royal avait prevenu Joseph que sa femme etait morte. Jerome se souvenait parfaitement de ce jour, c’est le seul ou le telephone avait sonne. Il se demandait comme a chaque fois si son pere pensait aussi a ce 1″ mai.
A present, il connaissait la verite sur la disparition de sa mere. Depuis un mois, il savait qu’elle n’etait pas simplement morte des suites d’un accouchement difficile mais qu’elle s’etait suicidee apres avoir etouffe son bebe sous elle.
Mathilde avait dejoue la surveillance, s’etait ouvert les veines. L’hemorragie en quelques minutes avait eu raison de sa faiblesse.
Le choc n’avait pas produit sur Jerome les troubles que cette revelation aurait pu engendrer. Depuis toujours, il avait reve une autre histoire. Il savait que sa maman n’etait pas simplement morte. Non que son pere ne sache mentir, mais pour l’enfant d’alors, pour le jeune homme ensuite, Mathilde ne pouvait pas mourir comme ca, sans l’avoir voulu !
Le regard de son pere, ce matin, n’avait pas d’expression particuliere, peut-etre repensait-il lui aussi a ce 1er mai. Il n’en laissait rien paraitre et Jerome savait qu’il n’aborderait jamais ce sujet. Tous les deux dejeunaient en silence dans une sorte de recueillement. Vers la fin du repas, Joseph entama la conversation. Le silence de la cuisine, les odeurs evanouies de pain chaud et la voix tres basse de son pere, etaient pour toujours gravees dans la memoire du jeune homme.
– Tu ne viendras pas voir ta grand-mere ?
– Non papa j’irai plus tard, ca lui fera deux visites.
– Comme tu veux, tu restes ici ?
– Oui p’pa j’ai beaucoup a bosser.
– Tu l’auras ton examen, tu as toujours tout reussi.
– Parce que je bosse justement.
– Tu sais depuis quelque temps je me demande…
– Tu te demandes quoi ?
– Si tu ne bossais pas justement, je crois que tu reussirais quand meme.
– Je ne crois pas ! La concurrence est plus que terrible ! Sur certains travaux il y a des types completement immerges !
– Enfin moi ce que j’en dis hein ! Tout semble facile pour toi. Jerome ne s’attendait pas a cette reflexion.
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