
Auteur : Roger Vercel
Preface : Dominique Le Brun
Date de saisie : 17/05/2007
Genre : Documents Essais d’actualite
Editeur : Omnibus, Paris, France
Collection : Omnibus-Albums
Prix : 28.00 / 183.67 F
ISBN : 978-2-258-07409-5
GENCOD : 9782258074095
Sorti le : 03/05/2007
- Les courtes lectures : Lu par Joachim Salinger – 31/05/2007
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Joachim Salinger – 31/05/2007
- Les presentations des editeurs : 22/05/2007
Hiver 1930 dans le port de Saint-Malo. La flottille des morutiers acheve ses preparatifs pour la prochaine campagne. A bord de l’Angelus, un matelot surveille les charpentiers, greeurs, forgerons, voiliers qui s’activent entre les fonds de cale et les pommes de mat. Un visiteur vient de quitter le bord. Il posait de bonnes questions : il voulait savoir les choses importantes de la vie sur le Grand Banc de Terre-Neuve : l’angoisse qui vous etreint quand dans la brume on ne voit pas l’extremite des avirons; la fatigue qui abrutit au bout des heures passees a vider les morues sur le pont qui balance au roulis ; l’instant de degout qui se repete a chaque aube lorsqu’il faut s’arracher a la paillasse tiede pour enfiler des vetements glaces… Le marin a parle de choses qu’il n’aurait jamais cru confier a un terrien. Ainsi travaillait Roger Vercel, l’un des grands ecrivains maritimes de langue francaise dont on celebre cette annee le centenaire. Cet album est la rencontre de la part documentaire de son oeuvre et de photos d’epoque rares. Il decrit et revele au plus pres des hommes ce qu’etait le quotidien des gens de mer : terre-neuvas et cap-horniers, patrons de grande peche ou commandants de remorqueurs de sauvetage. Un ouvrage exceptionnel qui redonne vie a un univers disparu.
- Les courts extraits de livres : 22/05/2007
Jean Villemeur
Le chadburn sonna de nouveau et l’horizon sembla tourner doucement comme un large disque. Les iles Westmann vinrent une a une se placer sur l’avant, au milieu des vitres de passerelle : le Vulcain arrivait en travers et babord au vent, pour proteger le travail. Le chalut attendait amarre a tribord sous la lisse, le cul croche dans les haubans sur son palan de peche.
– Largue les rabans !
Accroupis, les hommes souquaient, a coups secs, sur les tresses d’amarrage et jetaient des paquets de filet pardessus bord. Ils ressemblaient tant a d’enormes tortues dans la carapace jaune des cires, que leur hate surprenait. Mais Jean n’etait attentif qu’a la voix de peche de son pere, une voix si violente et si breve qu’elle faisait du capitaine, comme l’equipement le faisait des hommes, quelqu’un d’inconnu. Villemeur gardait le corps projete hors de la fenetre. De la, il dominait toute la plage avant ou les pecheurs patauds lancaient maintenant a l’eau, apres les brassees de ficelle, les boules de verre, deux cents flotteurs creux, gros comme de petits melons.
Il restait sur le pont les diabolos, ce train d’enormes bobines de bois, cerclees de fer. Le treuil qui avait happe leur palan grinca et il se fit dans leur troupeau epais une brusque panique, des voltes soudaines, des chocs, puis tous partirent sagement a la file et monterent au mat de charge. Les hommes regardaient ce beau travail de Lucas.
– Amene !
L’enorme chapelet se balancait, et le coup de roulis, sur babord, amena les diabolos a hauteur de lisse.
– Largue tout !
Ils ouvrirent les mains, le treuil largua brusquement son cable, et les lourds rouleaux plongerent dans un geyser blanc.
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