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Les larmes de Marie-Antoinette

Auteur : Juliette Benzoni

Date de saisie : 05/04/2007

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Pocket, Paris, France

Collection : Roman, n 13298

Prix : 7.10 / 46.57 F

ISBN : 2-266-17111-9

GENCOD : 9782266171113

Sorti le : 15/03/2007

  • Les courtes lectures : Lu par Joachim Salinger – 10/04/2007

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Joachim Salinger – 10/04/2007

  • Les presentations des editeurs : 05/04/2007

Dans les jardins du chateau de Versailles, le vernissage de l’exposition Magie d’une reine, consacree a Marie-Antoinette, rassemble aristocrates et collectionneurs. Parmi les invites, Aldo Morosini, prince venitien et antiquaire, attire tous les regards. Mais la somptueuse reception est bouleversee par un crime etrange : un homme s’effondre, un loup de carnaval en velours noir plante dans le dos a l’aide d’un poignard… La disparition de l’un des bijoux exposes, une larme de diamant, explique-t-elle ce meurtre ? Pourquoi l’assassin signe-t-il ses forfaits le Vengeur de la Reine ? Pressentant que le destin tragique de Marie-Antoinette hante toujours les murs de Versailles, Morosini decide de mener l’enquete. Mais, alors que le mystere s’epaissit, les victimes continuent de tomber, comme sacrifiees au souvenir d’une reine qui dechaina les passions…

Tous les grands succes de Juliette Benzoni sont chez Pocket.

  • Les courts extraits de livres : 05/04/2007

Heureusement, la table sur laquelle Lemercier redigeait quelque chose au milieu d’une maree de paperasses, n’etait pas signee Riesener et c’etait un soulagement. Aldo eut cependant le loisir de detailler le decor ambiant car le maitre de ceans ne parut pas s’apercevoir de sa presence et continua d’ecrire comme si de rien n’etait. Refrenant par prudence son envie de s’installer sur une chaise et d’y allumer une cigarette, il resta debout avec un stoicisme quasi romain attendant que le grand homme eut fini sa page d’ecriture. Mais il ne put, au bout d’un moment, retenir un toussotement agace. Lemercier, alors, leva le nez :
– Ah ! C’est vous !
– Cela vous surprend ? Il me semble qu’on m’a annonce…
– Oui, mais etant donne que je ne vous attendais pas…
– Lorsque l’on me donne un rendez-vous, monsieur le commissaire, j’ai pour habitude de m’y rendre. Ou bien m’auriez-vous fait l’honneur de m’oublier ?
L’amenite du sourire corrigeait l’insolence du ton et arrondit encore un peu plus l’oeil brun du policier. Au-dessus, le sourcil se fronca :
– Oh non ! Asseyez-vous ! Je suis a vous dans un instant…
C’etait dit de facon presque courtoise et Aldo, qui commencait a penser que l’heure etait a la detente, allait s’enhardir jusqu’a demander l’autorisation de fumer quand le telephone sonna :
– Excusez-moi ! fit Lemercier en posant son stylo. Puis, virant soudain au rouge vif, il hurla :
Qu’est-ce que vous dites ?… Ou ca ?… C’est bon, j’arrive !
Repose brutalement, le combine emit une plainte.
Aldo se leva :
– Un contretemps ? Je peux revenir plus tard… ou un autre jour ? fit-il suave.
Il crut que Lemercier allait lui sauter a la figure, et puis tout se calma et le commissaire retrouva sa couleur primitive :
– Non. Je vous emmene ! Ca va vous interesser.