Auteur : Dominique Poncet
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : COMP’ACT, Chambery, France
Collection : Portable
Prix : 10.00 €
ISBN : 978-2-87661-284-6
GENCOD : 9782876612846
- Les presentations des editeurs : 21/09/2006
C’est un recit d’enfance, si l’on veut : un jeune garcon grandissant dans la feerie d’un decor d’altitude, l’absence discretement pathetique d’une mere malade, une imprimerie improbablement egaree dans un hameau isole de la campagne, ou passent parfois quelques poetes, le grand spectacle fantastique du monde, le mirage magique des phenomenes, un panorama mental qui se deploie a l’infini et ou se dressent face a face page et paysage. Ecrivant, Dominique Poncet semble se souvenir du Rimbaud des Illuminations ou du Proust des Journees de lecture. Il raconte ses aventures d’enfant perche solitaire au sommet de son reve… Il s’adonne au long jeu du temps, miserable et miraculeux…. A l’ecart du negoce romanesque actuel dont il fait mieux apparaitre la pauvrete, le texte de Dominique Poncet surgit a la facon d’un vrai livre, beau et profond, soudainement et souverainement imprevisible.
Philippe Forest, Art Press
C’est au coeur de riches et percutantes explorations que l’auteur nous emmene, dans les relations sauvages et passionnees d’annees d’apprentissage… En un chemin de bien libre ecolier Dominique Poncet – heureuse descendance, a ses heures, de Cravan – nous offre, avec ce roman furtif, une des plus vivifiantes entreprises litteraires de la rentree.
Pierre Hild, Le Matricule des Anges
Oui, ce livre, que j’ai par bonheur rencontre, me laisse tres nettement le sentiment que son personnage principal en est l’ecriture qui, dans sa folle course horizontale et mobile dans l’en-avant, cree l’effet ascensionnel que le narrateur veut… Ce livre, ne d’une imperieuse necessite (l’impossibilite de me taire) a ete rumine dans la patience et la fureur.
Jean-Pascal Dubost, Europe
Manifeste feroce d’une enfance heureuse, Les pentes fabuleuses constituent une jubilatoire escalade des hauteurs de la litterature. Le lecteur s’interesse, s’etonne, s’indigne, s’interroge, se retrouve souvent lui-meme en se retournant vers sa propre enfance. Et surtout, il s’amuse enormement, car Dominique Poncet a particulierement affute ce qu’il appelle le lyrisme comique. Pour dire une enfance comme on n’a encore jamais ose le faire.
Jean-Philippe Mestre, Le Progres
Les pentes fabuleuses revelent un ecrivain d’exception, de ceux dont ce siecle finissant manque cruellement. N’attendez pas la reconnaissance des medias pour devaler en sa compagnie ces pages fabuleuses.
Alain Helissen, Le mensuel litteraire
- Les courts extraits de livres : 21/09/2006
Je faisais semblant de lire, assis dans la cuisine. La porte est ouverte au matin comme le livre : je regarde pleuvoir sur le cerisier. Feuilles et fruits laques. Du vrai vert, du vrai rouge, des eclats d’or. Le tronc, un torse de negre en sueur elevant a bout de bras une danseuse baroque du carnaval de Rio, la femme-toucan. L’averse crepite sur les toles et les capots. (Bouts de crayons et babioles dans la boite remuee. La machine a ecrire entendue toute la nuit. Galop d’ongles sur la vitre. Ou le bruit trop fort du feu dans les films.)
Le beau matin. Le beau et bon matin. Je suis du matin.
Il fait fou.
L’orage s’enerve. Ambiance mythologique des vignettes en couleur dans la Geographie : Les Phenomenes de la nature.
La femme-toucan a la danse de Saint-Guy, sa robe de plumes vertes se tremousse, se souleve, le negre transpire mais tient bon. Plus elle danse plus les tambours s’excitent, plus les tambours s’excitent plus elle danse.
Toucan… boucan… bouquin (mon Toutankhamon)… eh mon con… tend ton quinquin et tend ton cou !… t’entends pas tout…
Je fais mine de lire, ou d’ecrire, ou colorier. Je tue le temps dans des histoires qui n’en finissent pas ou dans de la couleur delayee d’ennui, ou par de l’ecriture qui va n’importe ou, prend toutes les formes, parce que je ne regarde pas vraiment ce que je lis ou trace, je regarde dehors en meme temps.
Face a moi le fracas du matin, dont la porte de la cuisine, toujours ouverte, cadre la luminosite survoltee. Derriere moi le grondement sourd du feu qui couve dans la cuisiniere.
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