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Les robes noires : comment se fabrique une erreur judiciaire

Auteur : Claude Llorente

Date de saisie : 15/05/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Alphee-Jean-Paul Bertrand, Monaco, France

Collection : Roman

Prix : 19.90 / 130.54 F

ISBN : 978-2-7538-0301-5

GENCOD : 9782753803015

Sorti le : 15/05/2008

  • Les presentations des editeurs : 09/05/2008

Pour la premiere fois il nous est donne de decouvrir certains secrets de la justice penale en France. Le systeme qui a conduit aux retentissantes erreurs judiciaires de ces dernieres annees, souffre-t-il d’un mal profond, est-il vraiment archaique, depasse, desuet ?
L’intrigue se deroule dans l’ile de la Cite au Palais de Justice de Paris, et ces lieux exceptionnels, charges d’histoire, enveloppent le recit d’un halo legendaire. On entre dans le cabinet d’un juge d’instruction, on assiste a un bras de fer d’anthologie entre le juge et l’avocat, on vit la naissance d’une bouleversante erreur judiciaire qui prend sa source dans la realite du fonctionnement de la justice francaise et l’aberrant pouvoir du juge face aux experts. Etape par etape, l’erreur judiciaire, pareille a l’araignee, tisse sa toile pour finalement liberer son poison.

Il faut avoir lu Les Robes noires ! C’est desormais une pierre incontournable dans le jardin de l’oubli d’Outreau et de toutes les erreurs judiciaires passees et a venir…

Claude Llorente est avocat a Paris. Il a su capter, au fil de ses experiences professionnelles, certains moments savoureux ou dramatiques qu’il restitue sur fond d’histoire criminelle. La recherche de verite ne cesse de l’animer. Il est avocat de l’association Action-Justice, qui offre une aide aux particuliers touches par l’erreur judiciaire.

  • Les courts extraits de livres : 09/05/2008

Paris. Le pont Saint-Michel, rive gauche de la Seine…
L’air etait leger en ce matin d’ete, les platanes encore bien verts. Probablement qu’il allait faire chaud aujourd’hui. Jose Alves marchait d’un pas souple. Le ciel au-dessus de la prefecture de Police et de l’Hotel-Dieu, presque bleu, lui fit songer, en plus pale, a celui de l’Espagne. Il lui fallait deux ou trois fois par an se ressourcer – c’etait vital -, se lacher dans la nature la plus reculee que l’on puisse trouver en Catalogne. Il replongeait alors quelques jours dans les paysages, les sensations et les senteurs de son enfance, de la Mediterranee…
L’ile ou Paris est ne, l’ile de la Cite, puisqu’il s’agissait bien d’elle, etait juste devant lui.
C’est l’ile aux deux joyaux, Notre-Dame de Paris et la Sainte Chapelle.
Elle attire tant et tant de voyageurs, venus des quatre coins de la planete, des quatre continents. Il en foulait maintenant le sol.
C’est egalement l’ile du passe, des livres d’histoire ; et bien sur, de l’avenir, la ou se faconne la justice des hommes, l’ile du Palais de Justice.
Trois, peut-etre quatre, cars de touristes a imperiale, manoeuvraient deja a proximite de la cathedrale, qui paraissait repousser le XXIe siecle, bien au-dela des quais. Puis, la, le boulevard… le Palais… la foule et l’entree d’honneur; l’immense escalier de la cour du Mai ; les trente-sept marches sous les quatre et massives colonnes doriques, qui plantent la facade… A cet instant, le jeune defenseur ressentit probablement une apprehension. Il intervenait a la suite de l’une de ses consoeurs, dans un dossier ou elle avait demande a etre dechargee de l’affaire, tellement les faits lui etaient apparus abominables.
Dans quelques minutes, il allait etre confronte a un dossier d’une exceptionnelle gravite. Pourtant, il n’avait prete serment que depuis six mois. L’une de ces affaires qui font date, si fortes d’enseignements, qu’elles marquent les esprits, qu’elles balisent pour longtemps la direction a prendre ou a ne pas emprunter.
Non loin des galeries d’instruction, Jose s’arreta, passa sa longue robe noire. Et, apres avoir monte rapidement quelques escaliers sous des voutes seculaires, et croise quelques confreres, egalement en robe, il parvint devant la porte d’un cabinet.
Alors, l’avocat lut sur une plaque de cuivre bien astiquee : Albertine Ragal, premier juge d’instruction.
Quelques jours auparavant, prenant connaissance du dossier, il lui avait semble approcher la mort, celle d’une victime. Une mort provoquee par la main et l’esprit pervers de celui que l’on appelle un assassin ; en somme le pire des hommes ; en somme la pire des morts.
Il apercut toute proche, une sorte de petite troupe, quelques cameramans avec leur materiel, objectifs telescopiques, cameras portatives, perches au bout desquelles pendaient des micros et, plus en retrait, deux projecteurs sur trepied. Juste devant la porte du juge, deux hommes, l’un menotte a l’autre. Le premier, un gendarme, blouson sombre, pantalon bleu pres du corps, pistolet automatique a la ceinture, et rangers. L’autre, le prisonnier : un jeune Noir de bonne taille, qui portait sur la joue gauche une tres large balafre, tortueuse, tourmentee. Il fixait obstinement le sol. Le militaire frappa a la porte de la juge.

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