Auteur : Alassane Mamadou Ndiaye
Date de saisie : 10/11/2006
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : De la lune, Levallois-Perret, France
Prix : 16.50 / 108.23 F
ISBN : 978-2-916735-08-5
GENCOD : 9782916735085
Sorti le : 23/10/2006
- Les presentations des editeurs : 16/09/2008
J’ai beaucoup de choses a dire ! C’est pourquoi j’ecris. Mes mots ont beaucoup a pleuvoir des larmes que je ne souhaiterais point voir. Tu n’appartiens plus, ni au temps, ni a l’espace. Ta vie vit dans le vide d’une presence pesante. Le feu nonchalant de tes ages ephemeres a fini par s’eteindre. Laisse-moi entretenir la chaleur des cendres pour vivifier le souvenir.
On peut me demettre de tout, sauf de ma liberte de souffrir ; on peut bander mes yeux avec un sparadrap de la haine et du mepris, mais jamais on n’embrigadera ma liberte de prospecter jusque dans le noir des coeurs hypocrites.
Tu n’appartiens plus aux instants supremes du monde ou l’extase d’une femme jaillit toujours des profondeurs du puits d’espoir et de fierte que promet son heros d’amour ! Apres ton depart, toutes les femmes jadis enfouillies sous les silences du complexe et de la honte devoilent leurs visages a ma face. Aujourd’hui, je suis le garcon de toutes les amours, celui par qui la redemption devra commencer, le garcon des missions de tout le monde, l’enfant prodigue qui descend petit a petit les monts pour apporter a boire, a manger, a aimer et a sourire aux ames ligotees.
Ancien Stagiaire a la Commission de l’Union Africaine a Addis-Abeba, au Ministere des Affaires Etrangeres (Senegal) et a l’Organisation des Nations Unies a New York, Ndiaye Alassane Mamadou est diplome de Troisieme Cycle de Droit et de Sciences Politiques a Universite de Reims et de Sorbonne-Paris 1. Ce passionne de poesie et de mythologie, est un grand admirateur de Leopold Sedar Senghor, Albert Camus et Voltaire.
Lettre posthume aborde le destin tragique d’une dame affrontant seule la mort sur son lit, devant les yeux impuissants de son fils pendant que tout le reste des membres de la famille tergiversent sur les mesures a prendre : l’evacuer a l’hopital ? Faire appel a un guerisseur traditionnel ? Y a t-il vraiment urgence ?
La mort va finalement frapper et emporter la pauvre dame. Et quelques annees plus tard, le fils devenu mature, prenant conscience du caractere sordide de certaines pratiques traditionnelles propres a son milieu social, decide de tout raconter a sa mere morte, a titre posthume.
C’est l’occasion pour lui de revisiter le riche passe de ses rapports a sa genitrice, d’attaquer la mort sur son terrain : le mystere, sur un ton qui mele poesie et prose.
- Les courts extraits de livres : 16/09/2008
A peine 30 minutes apres le debut du film, un silence de cathedrale s’abat dans la chambre. L’actrice preferee de tous les spectateurs vient d’etre victime d’une tentative d’assassinat par empoisonnement. Sa rivale a reussi a introduire un produit nocif dans un verre d’eau qu’elle vient de boire. L’instant de silence qui noyait tout ce monde allait etre interrompu aussitot. Mariama, ta niece, vient de faire irruption dans la chambre, toute haletante : S’il vous plait… ! S’il vous plait… ! Passez-moi vite le ventilateur ! Vite ! Vite ! ! ! Quelqu’un le lui remet aussitot. Je lui fais ensuite remarquer que l’appareil ne fonctionne plus. Elle le prend quand meme, puis me murmure a l’oreille : Tata est gravement malade avant de s’eloigner. Puis le cours du film reprend son chemin normal. On n’a juste eu le temps de detourner les regards et de se reconcentrer face l’ecran. Ce qui se passait a la television, cette intrigue fictive venue d’un pays lointain, avait apparemment plus d’importance que la vie d’une femme qui se jouait la-bas au deuxieme etage. On s’en occupera par la suite, avait-on l’impression de lire sur les visages. Mais pour le moment, Marimar etait reine des coeurs et des esprits.
J’avais pris d’abord les inquietudes de la petite Mariama pour des blagues car elle m’avait habitue a de pareilles fausses alertes. Seulement, jusqu’ici le sujet de ses plaisanteries n’avait jamais de rapport avec la vie humaine. En la voyant descendre par trois les marches des escaliers, j’ai compris finalement que quelque debut de tragedie se jouait en bas. Mon coeur se met soudain a battre. Quelques minutes apres, je suis descendu a la suite de la petite-fille. Au premier etage, dans ta chambre, Fanny, tu etais couchee, etalee dans ta finesse rectiligne, raide, convulsive par moments…
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