
Auteur : Arnaldur Indridason
Date de saisie : 07/02/2008
Genre : Policiers
Editeur : Metailie, Paris, France
Collection : Bibliotheque nordique
Prix : 19.00 €
ISBN : 978-2-86424-638-1
GENCOD : 9782864246381
Sorti le : 07/02/2008
- Le choix des libraires : Choix de Clement Darrieu de la librairie LACOSTE a MONT DE MARSAN, France – 28/03/2008
Une nouvelle enquete du commissaire Erlendur, apres la decouverte d’un squelette dans un lac asseche suite a un tremblement de terre… ce squelette est attache a un emetteur radio russe datant des annees 60, le commissaire va donc se lancer sur les traces des hommes disparus durant cette periode de guerre froide. Un saut dans le passe, ou l’on decouvre le destin d’un homme et une femme, un amour impossible brise par la guerre et leurs divergences politiques…Plus qu’un polar Indridason nous fait decouvrir une Islande peu connue, et un commissaire Erlendur touchant, mais sans tomber dans le “pathos”…Un roman poignant, dense, intense, bref, le polar de l’annee !
- Le choix des libraires : Choix de Veronique de la librairie DEVELAY a VILLEFRANCHE-SUR-SAONE, France – 23/02/2008
C’est a la suite de la decouverte d’un corps immerge dans un lac depuis de nombreuses annees que nous retrouvons le commissaire Erlendur et ses collegues.
Parallelement a l’enquete des policiers islandais, le romancier nous fait revivre les annees de la guerre froide ou des etudiants, de tous les pays, se retrouvaient a Berlin pour apprendre et devenir les porte-parole du systeme communiste.
Indridason evoque pour nous ces destins si particuliers, quand a Erlendur il est toujours bien preoccupe par sa vie personnelle.
On attend ses prochaines enquetes avec toujours plus d’impatience !
- Les presentations des editeurs : 21/12/2007
En juin 2000, un tremblement de terre provoque un – changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et decouvre un squelette leste par un emetteur radio portant des inscriptions en caracteres cyrilliques a demi effacees. Le commissaire Erlendur et son equipe s’interessent alors aux disparitions non elucidees dans les annees 60, ce qui conduit l’enquete vers les ambassades des pays de l’ex-bloc communiste et les etudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers en Allemagne de l’Est, pendant la guerre froide. Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frere brises par la decouverte de l’absurdite d’un systeme qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait necessaire de le surveiller constamment.
Erlendur, seduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des annees 60, et emu par l’amour fidele d’une cremiere abandonnee, s’obstinera a remonter la piste de l’homme du lac dont il finira par decouvrir le terrible secret. Indridason nous raconte une magnifique histoire d’amour victime de la cruaute de l’Histoire, sans jamais sombrer dans le pathos. L’ecriture, tout en retenue, rend la tragedie d’autant plus poignante.
Arnaldur Indridason est ne a Reykjavik en 1961, ou il vit. Diplome en histoire, il a ete journaliste et critique de cinema. Il est l’auteur de romans noirs, dont La Cite des Jarres (prix Cle de Verre 2002, prix Mystere de la Critique 2006), La Voix (Grand Prix de litterature policiere et Trophee 813, en 2007) et La Femme en vert (prix Cle de Verre 2003, Gold Dagger 2005 (GB) et Grand Prix des lectrices de Elle policier 2007).
- La revue de presse Eric Libiot – L’Express du 3 avril 2008
Dans L’Homme du lac, c’est la decouverte d’un squelette vieux de quarante ans qui permet un retour dans les annees 1950, lorsque de jeunes Islandais partaient vivre la grandeur du communisme stalinien, de l’autre cote du Rideau de fer, et en revenaient perclus de desillusions – quand ils revenaient. Erlendur fouille, cherche et leve le voile sur une epoque taiseuse. Indridason, lui, invente des fictions qui n’en sont pas tout a fait et offre des histoires a un pays qui n’en faisait guere. Pour l’un et l’autre, une facon d’exister.
- La revue de presse Sabrina Champenois – Liberation du 21 fevrier 2008
Dans cet Homme du lac, par exemple. A partir d’un cadavre revele par la decrue d’un lac, voila l’histoire d’un amour perdu et d’ideaux qui s’effondrent : le mort a un rapport avec ces jeunes militants islandais des annees 50-60, qui partaient etudier dans les pays de l’Est en vue de voir le socialisme en action, de se former afin de servir leur pays encore mieux dans l’avenir…
Un roman d’espionnage, alors ? Pas du tout. S’il est bien question d’hommes de l’ombre et d’ambassades pas au-dessus de tout soupcon, ca n’est pas dans une atmosphere a la Le Carre ou a la Ludlum. Indridason conserve son laconisme et sa ligne claire, sujet-verbe-complement (le traducteur Eric Boury dit qu’il est oblige d’apporter un peu de liant, tant la langue d’Indridason est seche, limite pete-sec). Exit le coup de theatre ou l’acme, meme quand l’action s’emballe, meme quand le coupable est enfin trouve, et la verite dite : ces moments-la deviennent chez Indridason presque accessoires, et le resultat est une intrigante arythmie.
- La revue de presse Martine Laval – Telerama du 13 fevrier 2008
Indridason bringuebale son heros d’histoires d’amour avortees en revelations politiques derangeantes et le plonge en plein desarroi. Quel lien entre l’homme du lac et les communistes de l’ancienne RDA ? C’est tout un roman… sur le mensonge, la trahison. Lire Arnaldur Indridason, c’est savoir a l’avance que l’on va se laisser pieger par la narration moelleuse, la construction en flash-back ; savoir que l’on va se laisser attendrir par Erlendur, si malheureux, si valeureux.
- Les courts extraits de livres : 21/12/2007
Elle resta longtemps immobile a scruter les ossements comme s’ils n’avaient pas du se trouver la. Pas plus qu’elle-meme, d’ailleurs.
Elle se disait que c’etait probablement encore un mouton qui s’etait noye jusqu’a ce qu’elle parvienne assez pres pour distinguer un crane a demi enfoui au fond du lac ainsi que la forme d’un squelette humain. Les cotes depassaient du sable et, en dessous, on pouvait distinguer les contours des os du bassin et du femur. Le squelette reposait sur le cote gauche. Elle voyait la face droite du crane, ses orbites vides ainsi que trois dents de la machoire superieure. L’une d’elles portait un gros plombage en argent. On distinguait un large trou dans la boite cranienne proprement dite et elle se fit machinalement la reflexion qu’il avait ete cause par un marteau. Elle se baissa pour examiner le crane. D’un geste hesitant, elle passa un doigt a l’interieur du trou. Il etait rempli de sable.
Elle ne savait pas pourquoi elle s’etait mise a penser a ca et l’idee que quelqu’un puisse avoir ete frappe sur la tete a l’aide d’un tel outil lui semblait abominable. En outre, le trou etait plus large que celui qu’aurait laisse un marteau. Il etait de la taille d’une boite d’allumettes. Elle decida de ne plus toucher au squelette. Elle prit son telephone portable et composa le numero a trois chiffres.
Elle se demandait ce qu’elle allait dire. Tout cela lui semblait d’une certaine facon tellement irreel. Un squelette, a cette distance de la rive du lac, enseveli dans le fond sablonneux. En outre, elle ne se sentait pas tres en forme. Elle pensait principalement a des marteaux et a des boites d’allumettes. Elle eprouvait des difficultes a se concentrer. Ses pensees partaient dans toutes les directions et elle avait toutes les peines du monde a les rassembler.
Cela tenait probablement a sa gueule de bois. Elle avait prevu de rester chez elle toute la journee mais avait change d’avis et etait venue jusqu’au lac. Elle etait persuadee qu’il fallait qu’elle aille faire des releves. C’etait une scientifique. Elle avait toujours desire devenir scientifique et savait qu’il fallait surveiller constamment les releves. Cependant, elle tenait une mechante gueule de bois et ses pensees n’avaient rien de logique. La fete annuelle de la Compagnie de distribution d’energie avait eu lieu la veille au soir et, comme cela lui arrivait parfois, elle avait abuse de la boisson.
Elle pensait a l’homme qui se trouvait chez elle, allonge dans son lit. C’etait a cause de lui qu’elle etait partie faire un tour au lac. Elle n’avait pas voulu se reveiller a ses cotes et esperait bien qu’il serait parti quand elle rentrerait. Il l’avait raccompagnee chez elle a la fin de la soiree mais ne s’etait pas montre franchement captivant. Pas plus que tous les autres dont elle avait pu faire la connaissance apres son divorce. Il n’avait pratiquement pas parle d’autre chose que de sa collection de disques et avait meme continue a la bassiner avec ca longtemps apres qu’elle avait cesse de faire semblant de s’y interesser. Elle avait fini par s’endormir dans le fauteuil du salon. En se reveillant, elle avait constate qu’il s’etait couche dans son lit ou il dormait bouche ouverte, vetu d’un slip ridiculement petit et de chaussettes noires.
– Ici la centrale d’urgences, repondit une voix au telephone.
– Oui, je vous appelle pour signaler la decouverte d’un squelette. Il s’agit d’un crane perce.
Elle grimaca. Fichue gueule de bois ! Qui donc dirait un truc pareil ? Un crane perce. Elle se rappela l’expression “une piece percee de dix aurar”. A moins que ca n’ait ete la piece de deux couronnes qui etait percee ?
– Votre nom, s’il vous plait ? demanda d’un ton neutre la voix de la centrale d’urgences.
Elle parvint a mettre de l’ordre dans ses pensees et declina son identite.
– Ou l’avez-vous trouve ?
– Dans le lac de Kleifarvatn, pres de la rive nord.
– Il a ete pris dans vos filets ?
– Non, il est enfoui au fond du lac.
– Vous etiez en train de faire de la plongee ?
– Non, le squelette depasse du lac. On voit les cotes et le crane.
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