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L’homme qui marchait sur la Lune

Auteur : Howard McCord

Traducteur : Jacques Mailhos

Date de saisie : 25/08/2008

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Gallmeister, Paris, France

Collection : Nature writing

Prix : 20.00 €

ISBN : 978-2-35178-019-0

GENCOD : 9782351780190

Sorti le : 25/08/2008

  • Le choix des libraires : Choix de Nicolas Lefort de la librairie AUDE a PARIS, France – 21/03/2009

Aussi sombre et cynique que la gueule d’un fusil !
A mi-chemin entre le roman noir et le recit de “marche”, une petite perle qui sent bon la poussiere et le sang, mais qui n’oublie pas de rendre un bel hommage a l’aprete grandiose de la montagne.

  • Le choix des libraires : Choix de Gilles Million de la librairie L’USAGE DU MONDE a STRASBOURG, France (visiter son site) – 23/08/2008

William Gasper mene une vie de solitaire. Un simple container abrite ses maigres objets dans un village oublie. La plupart du temps, il arpente inlassablement La Lune, une montagne “de nulle part” en plein coeur du Nevada. Alors qu’il escalade et marche sans relache, son passe et sa personnalite s’eclairent peu a peu. Des poursuivants surgissent alors dans la montagne, un inquietant jeu du chat et de la souris s’engage…
Les multiples facettes de ce roman inclassable oscillant entre essai philosophie et thriller font penser a La Route et a Ce pays n’est pas pour le vieil homme de Cormac MacCarthy. Une intrigue se noue peu a peu et evolue crescendo vers une fin musclee et inattendue.

  • Le choix des libraires : Choix de Helene Camus de la librairie TOURNEZ LA PAGE a COMBOURG, France (visiter son site) – 20/06/2008

William Gasper fait le recit de sa derniere marche sur la Lune ; la Lune est une montagne sans aucun interet pour la plupart des habitants du Nevada ! Sans doute est-ce pour cela que Gasper s’y complait. Dans une existence anterieure, il etait sniper pour le compte de la “Compagnie”. Lui se definit plutot comme appartenant a la categorie des “assassins”, qu’il differencie de celle des guerriers. Nulle forfanterie dans cet aveu, nulle modestie non plus. C’est un systeme de vie, un apprentissage de la mort. Depuis cinq ans, Gasper se rend tres souvent sur la Lune, pour vivre loin des hommes, en contact intense avec cette nature exigeante qu’est la montagne. Il ressent ainsi profondement ses souvenirs, ses rythmes propres. Nulle idee de redemption, un etat, simplement, ou sa vigilance s’exacerbe, ses ressources naturelles trouvent leur plein emploi. Pourtant, les reminiscences, l’inconscient, les reves le conduisent parfois a retrouver Cerridwen : c’est une sorciere qu’il a connue des sa jeunesse dans les Marines. Son alter-ego, son juge, sa quete ?

  • Les presentations des editeurs : 21/06/2008

Howard McCord est ne en 1932, au Texas. Veteran de la guerre de Coree, il est l’auteur de recueils de poesie et de recits distingues par plusieurs prix prestigieux aux Etats-Unis. Il a egalement parcouru a pied de nombreux pays. Il vit a Bowling Green, dans l’Ohio.

L’HOMME QUI MARCHAIT SUR LA LUNE

Qui est William Gasper, cet homme qui depuis cinq ans arpente inlassablement la Lune, une “montagne de nulle part” en plein coeur du Nevada ? De ce marcheur solitaire, personne ne sait rien. Est-il un ascete, un promeneur mystique, un fugitif ?
Tandis qu’il poursuit son ascension, ponctuee de souvenirs reels ou imaginaires, son passe s’eclaire peu a peu : ancien tueur professionnel pour le compte de l’armee americaine, il s’est fait de nombreux ennemis. Parmi lesquels, peut-etre, cet homme qui le suit sur la Lune ? Entre Gasper et son poursuivant s’engage alors un jeu du chat et de la souris.
D’une tension narrative extreme jusqu’a sa fin inattendue, L’homme qui marchait sur la Lune est un roman etonnant et inclassable qui, depuis sa parution aux Etats-Unis, est devenu un authentique livre culte.

Traduit de l’americain par Jacques Mailhos

  • La revue de presse Frederic Vitoux – Le Nouvel Observateur du 22 octobre 2008

Nos livres preferes, ceux que l’on classe dans nos bibliotheques, sont par definition des livres inclassables. Disons-le autrement, les livres que nous rangeons sont ceux qui nous derangent…
Le narrateur hallucine-t-il quand il sent pres de lui une sorte d’esprit feminin, flanquee d’un chat pour ses basses oeuvres et qui tour a tour le protege et veut sa mort ? La force insidieuse, incroyable, tragique meme de Howard McCord est la. Dans ce double etat de lecture et de comprehension du monde qu’il propose a ses lecteurs. Un homme gravit une montagne et la redescend. Cet homme est un ancien tueur, la fin du livre est, a cet egard, d’une brutalite stupefiante, n’en disons pas plus. Et puis il y a cette deraison, ces egarements d’une conscience hallucinee en communion, peut-etre, avec la magie non moins hallucinee des paysages du Nevada. On ne gravit pas impunement la Lune. On n’ouvre pas moins impunement ce livre. Randonneurs et lecteurs, prenez garde !

  • La revue de presse Martine Laval – Telerama du 8 octobre 2008

Howard McCord, poete, veteran de la guerre de Coree, est pour la premiere fois traduit en francais. Il ne laisse aucune alternative au lecteur. Il mele lyrisme et cruaute, melancolie et horreur, nous contraint a suivre les meandres de l’esprit foutraque de son heros, nous oblige a escalader avec lui des pentes vertigineuses, sur lesquelles toute raison vacille. L’Homme qui marchait sur la Lune est un brulot, un roman a part, qui reussit une foudroyante alchimie et fait de l’abjecte folie des hommes du grand art.

  • La revue de presse Jerome Dupuis – L’Express du 4 septembre 2008

Entre naturalisme et polar, L’Homme qui marchait sur la Lune, livre-culte de l’Americain Howard McCord, est enfin traduit en francais…
Dans ce bref roman, McCord depose une a une les pieces d’un puzzle qui dessine le profil escarpe de son William Casper. On gravit la montagne avec lui, on boit en sa compagnie a de maigres filets d’eau, on contemple le ciel etoile, on goute son cynisme survivaliste… Et puis, soudain, coups de feu dans la sierra et final a la Pulp Fiction. Howard McCord reussit un tour de force : ouvrir une voie entre Thoreau et Tarantino.

  • La revue de presse Jean Soublin – Le Monde du 29 aout 2008

Tant de lecture alimente les reflexions du tueur lettre. Courbant le dos sous les rafales a 4 000 metres d’altitude, il remache sa metaphysique : nous sommes le fruit du hasard, et il n’existe pas de dessein. Comment pretendre le contraire, alors que les physiciens nous expliquent qu’ils ne connaissent que dix pour cent de la matiere de l’Univers ? Ne croit-il donc a rien, ce Gasper autour de qui les gens commencent a mourir sans l’avoir prevu ? Bien sur que si ! A travers les etoiles, sous les gneiss et les granits, au fond des grottes, dans le reve des hommes trop prudents, il y a Cerridwen, la sorciere venue des brumes et des contes du pays de Galles, avec son chat meurtrier : Palug. C’est elle qui joue avec les idees et la vie de Gasper : atrocement belle, joliment cruelle, elle se faufile dans ses reves, se glisse dans son sac de couchage et laisse des avertissements. On peut toujours tuer le Chat, par exemple quand il se presente sous la veture d’un sicaire ennemi venu sur la montagne pour effacer Gasper, mais il revient toujours. Son crane desseche au fond d’une grotte en est la preuve, deposee naturellement par la deesse malefique pour inquieter, avertir Gasper, le tueur qui l’a creee dans ses ruminations. Complexe et precis, effrayant et subtil, sainement pessimiste : tel est le magnifique roman d’un poete erudit qui voudrait le bien et constate le mal.

  • Les courts extraits de livres : 21/06/2008

JE QUITTAI STERNS A QUATRE HEURES DU MATIN, en prenant la riviere assechee vers le nord sous un dense amoncellement d’etoiles lointaines. Le lit de l’arroyo melait sable, gravier et galets de granit et de gneiss de la taille d’un poing, les berges sablonneuses d’une teinte plus sombre dans l’obscurite remontaient de chaque cote en coupant les etoiles. La premiere demi-heure, je me concentrai sur ma marche, mais trebuchai plusieurs fois sur des pierres eboulees grosses comme des melons en lente progression vers la ville. Mon sac me cree toujours une sensation etrange pendant la premiere heure, mais je peux, sans m’arreter, proceder a de petits reglages des sangles dorsales et abdominales, presser mon dos contre la charge jusqu’a ce qu’il l’epouse parfaitement, et adapter mon equilibre a ma nouvelle geometrie sans y penser vraiment. Le ciel s’eclaircissait lentement et les contours des mesquites, ocotillos et yuccas commencaient a prendre des formes plus acerees. Devant moi, la silhouette brute de la Lune emplissait un quart du ciel.
Trois jours passerent comme ca : marche de quatre heures du matin jusqu’a l’apres-midi, parfois tard, diner, sommeil, puis reveil et ainsi de suite, jusqu’a ce que la Lune emplit la moitie du ciel et que le chemin commencat a prendre de la pente. Je mange tres peu et, a part une gorgee de cognac au coucher du soleil, je ne bois que du the ou de l’eau. On n’a guere besoin d’abri a l’approche de la Lune, et mes bivouacs sont des plus sommaires. A partir du quatrieme jour, l’eau cesse d’etre un souci car il en perle des larmes ca et la sur les flancs de la Lune. Plus haut, le vent peut etre votre ennemi.

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