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L’homme sans lumiere

Auteur : Richard Andrieux

Date de saisie : 07/02/2009

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Ed. Heloise d’Ormesson, Paris, France

Prix : 16.00 €

ISBN : 978-2-35087-098-4

GENCOD : 9782350870984

Sorti le : 08/01/2009

  • Le choix des libraires : Choix de Cendrine Hamy de la librairie PLACE MEDIA a CALAIS, France – 07/02/2009

Le depart de Jeanne laisse Gilbert dans un etat de desoeuvrement et d’aneantissement total. Esseule, il entame donc une relation epistolaire et tragique avec un homme rencontre dans un cafe.
Auteur de Jose, conte infiniment touchant et emouvant (et premier roman ! !), richard Andrieux reste fidele a son style : fragile et enigmatique et sombre. Mais le noir est une couleur qui lui va plutot bien.

  • Les presentations des editeurs : 16/12/2008

Nom : Gilbert Pastois
Age : 64 ans
Domicile : Beauvais
Profession : comptable a la retraite
Signe particulier : neant

Il a connu six ou sept femmes. La derniere, Jeanne, l’a quitte. Il ne connait plus personne, n’attend plus rien de la vie. Pourtant, un jour, au cafe, il pense croiser son semblable et se met a lui ecrire. Les lettres, adressees a cet inconnu, mais jamais envoyees, revelent une existence pleine de failles et bientot un sombre projet.

Personnage pris dans la spirale de ses mirages, enigmatique quete du double, ce roman epistolaire mene le recit du chagrin comme un thriller haletant.
L’ecriture sensible et juste deroule le fil de destins fragiles.

Auteur-compositeur, Richard Andrieux est l’auteur d’un premier roman tres remarque, Jose. Il vit a Strasbourg.

  • Les courts extraits de livres : 16/12/2008

Cher monsieur,

Jeanne m’a quitte il y a maintenant trente-sept jours et trente-sept nuits.
Avant de partir, elle m’a dit qu’elle ne m’aimait plus. Comment ne pas la croire. Je pense qu’elle a rencontre quelqu’un. C’est encore un terrible choc pour moi, meme si je savais qu’elle me quitterait un jour.
Une semaine apres son depart, j’ai voulu me quitter moi aussi, mais je n’ai pas pu ; la mort me fait peur. Il est probable que je finisse ma vie un peu comme vous, simplement par habitude.
Si vous saviez a quel point Jeanne peut me manquer…
Je ne lui en veux pas d’etre partie. Comment pourrais-je lui en vouloir ? Je n’ai toujours ete qu’un petit homme triste, sans avenir ni passe. Un pas-grand-chose, en quelque sorte.
Je ne sais pas briller, je n’ai jamais su. C’est d’ailleurs un miracle qu’elle soit restee a mes cotes pendant pres de sept ans.