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L’imperatrice leve le masque

Auteur : Nicolas Remin

Traducteur : Frederic Weinmann

Date de saisie : 05/06/2008

Genre : Policiers

Editeur : 10-18, Paris, France

Collection : 10-18. Grands detectives. Les enquetes du commissaire Tron, n 4134

Prix : 7.90 / 51.82 F

ISBN : 978-2-264-04487-7

GENCOD : 9782264044877

Sorti le : 05/06/2008

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  • Les presentations des editeurs : 08/06/2008

Durant l’hiver 1862, la Venise, independante et souveraine, n’est plus qu’un lointain souvenir. La ville est sous domination autrichienne, petite parcelle de l’Empire sur lequel regne l’empereur Francois-Joseph et une femme entree dans la legende, dite Sissi. Et lorsqu’un de ses conseillers est retrouve mort en compagnie d’une prostituee, a bord d’un bateau reliant Trieste a Venise, une tempete s’annonce sur la lagune… Le commissaire Alvise Tron, heritier desargente d’une des plus anciennes familles de l’aristocratie venitienne, se voit retirer l’enquete qu’il vient de commencer par les autorites militaires et recoit l’ordre d’oublier jusqu’a l’existence de ce double meurtre. C’est mal connaitre cet incorrigible reveur qui a sa propre conception du devoir, surtout lorsque l’imperatrice en personne lui demande de retrouver le coupable, coute que coute.

L’auteur a le chic pour meler une dose raisonnable de suspense a pas mal de finesse dans la description des situations et des personnages. Vivement le suivant !

Raphaelle Rerolle, Le Monde

Traduit de l’allemand par Frederic Weinmann

“Grands detectives” dirige par Jean-Claude Zylberstein

  • Les courts extraits de livres : 08/06/2008

Extrait du prologue :

Venise, automne 1849

– C’est un miracle qu’elle vive encore, dit le docteur Falier au pretre grisonnant qui se tenait au pied du lit.
Ils regardaient tous deux la jeune fille inerte aux yeux clos. Le medecin s’appuya contre le rebord d’une des six fenetres de la salle d’hopital qui etait entrebaillee et laissait passer une brise etonnamment chaude pour un mois d’octobre. Il aurait volontiers remplace par des arbres la facade grise qui tombait en ruine et le linge qui flottait au vent de l’autre cote du canal. Car s’il pensait, en toute modestie, que l’Ospedale Ognissanti etait devenu le meilleur etablissement de Venise depuis qu’il en avait pris la direction, la vue qu’on avait des fenetres n’en restait pas moins d’une certaine laideur.
Le visage de la jeune fille aux joues creusees etait plus pale que tous les cadavres qu’il avait jamais vus et lui faisait penser a un masque de carnaval qu’on n’avait pas encore peint. Sa respiration etait si faible qu’au premier abord, on aurait pu la croire morte. L’air au-dessus de sa couche semblait immobile.
– On dirait quelqu’un qui…
Le pere Abbondio (le medecin se rejouissait d’avoir retrouve son nom) ne savait manifestement pas comment finir sa phrase et se contenta de hocher la tete.