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L’invention d’Hugo Cabret

Auteur : Brian Selznick

Traducteur : Danielle Laruelle

Date de saisie : 17/01/2009

Genre : Jeunesse a partir de 9 ans

Editeur : Bayard Jeunesse, Montrouge, Hauts-de-Seine

Prix : 17.90 / 117.42 F

ISBN : 978-2-7470-2423-5

GENCOD : 9782747024235

Sorti le : 06/11/2008

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  • Le choix des libraires : Choix de Claire Couthenx de la librairie ENTRE-DEUX-NOIRS a LANGON, France (visiter son site) – 17/01/2009

Hugo Cabret n’a pas une vie facile. Orphelin, abandonne par un oncle violent et alcoolique il ne peut compter que sur lui-meme. Et a Paris a 10 ans au debut du XXe siecle la vie n’est pas des plus aisees. Pour tenir le coup Hugo s’accroche a son plus grand reve : reparer l’automate que son pere avait trouve sous la poussiere epaisse d’une reserve de musee. Un automate assis a un pupitre, avec a la main un stylet suspendu dans le vide. Une enigme qui avait fascine son pere, qui grace a son metier d’horloger pensait pouvoir reparer la machine pour qu’elle lui livre son secret. Obstination nefaste qui va le conduire a sa perte, a savoir une nuit de trop penche sur l’automate, la nuit de l’incendie du musee. Tout ce qu’il va laisser a son fils c’est son don pour reparer les mecanismes de toutes sortes, et son carnet de notes sur l’automate, qui lui est sorti indemne de l’incendie.
Hugo va tout faire pour reparer la machine, il ira meme jusqu’a voler dans un magasin de jouets mecaniques pour recuperer des pieces. Le responsable du magasin, Georges, va le prendre sur le fait.
Et ainsi tomber nez a nez avec le carnet du pere d’Hugo quand il glissera de la poche du garcon. Ce qui va le rendre fou de rage. Comme si il connaissait cet automate ?
Hugo saura-t-il demeler les rouages de l’automate qui s’entremelent a ceux du passe de Georges ?
En tout cas il n’y arrivera pas tout seul et sera aide de la petite fille de ce dernier, et par un ami fan de cinema.

L’invention d’Hugo Cabret est un livre tres touchant. De par sa demarche, a la fois roman graphique, roman d’initiation, roman a enigme et oeuvre de rehabilitation.
Roman graphique car tout le livre est parseme d’illustrations en noir et blanc sur double page, les premieres lignes de texte n’arrivent qu’a partir de la 40e page. En effet les mots viennent quand les images ne suffisent plus.
Roman d’initiation car Hugo apres la perte de son pere doit faire la douloureuse experience de s’assumer tout seul, et a 10 ans cela le met dans une position inconfortable, ainsi que dans une position de mefiance face a ceux qui lui manifeste de l’amitie.
Roman a enigme au suspens distille, car cet automate qui ne livre son secret qu’au milieu du livre ouvre sur une nouvelle enigme. Le dessin etant la celebre image de la Lune ayant un obus dans l’oeil, tiree d’un film de Georges Melies.
Et oui Georges, comme le vieux monsieur du magasin de jouet. D’ou l’oeuvre de rehabilitation pour l’un des premiers cineastes. Un magicien fou d’images, qui demeura longtemps incompris et rejete par ses pairs.
Ici il s’agit d’une ode a l’oeuvre trop souvent oubliee de ce monument du cinema de genre.
Et a la fin grace aux images on plonge dans l’univers de Melies avec un bonheur non dissimule.
On doit dire apres la lecture de l’invention de Hugo Cabret un grand merci a Brian Selznick de nous avoir fait rever, fremir, frissonner, gamberger !
Un vrai petit bijou magnifiquement edite par les editions Bayard Jeunesse.

  • Les presentations des editeurs : 04/12/2008

Brian Selznick a recu, cette annee le prix Caldecott, le prix le plus prestigieux des Etats-Unis, pour son premier roman The Invention of Hugo Cabret. Il habite a Brooklyn, New York et San Diego, en Californie.

Traduit de l’americain par Daniele Lamelle

Ne tournez pas la page trop vite ! Imaginez d’abord que vous etes assis dans le noir, comme au cinema avant le debut d’un film……..
Hugo Cabret est orphelin : son pere, qui l’evait, est mort dans l’incendie du musee ou il etait employe comme horloger. Ses seuls compagnons sont un automate trouve dans les decombres du musee, sur lequel travaillait son pere, et son oncle, un poivrot qui l’heberge dans les combles de la gare. Un jour, l’oncle disparait. Hugo n’a d’autre solution que de se cacher et de poursuivre le travail de l’oncle (regler les horloges) en priant pour qu’on ne le decouvre pas. Car il a un but : finir de reparer l’automate de son pere. Hugo est persuade qu’une fois en etat de marche, celui-ci lui delivrera un message important. Pour cela, il derobe chaque jour un jouet a un vieux vendeur, se constituant ainsi une reserve de rouages, de ressorts… Seulement, un matin, le vieil homme le prend la main dans le sac : il lui confisque son carnet de croquis, indispensable a la reparation de l’automate, et l’oblige a travailler pour lui. Grace a sa nouvelle amie Isabelle, la petite fille du vieil homme, Hugo finira par reparer l’automate, qui reconstituera sous ses yeux un dessin de Georges Melies, le createur du Voyage dans la Lune…

  • La revue de presse Nathalie Riche – Lire, novembre 2008

Ouvrez grand les yeux comme si vous etiez devant un film muet… et lisez ce roman graphique combinant recit, illustrations et photos de films !…
Ce roman, couronne du prix Caldecott, captive et envoute par sa magie, un brin de la magie Melies.

  • Les courts extraits de livres : 04/12/2008

Hugo ouvre la porte et entre.
Au-dessus de la salle des pas perdus, il y a des appartements ignores du public. Amenages autrefois pour ceux qui dirigeaient la gare, ils sont a l’abandon depuis des annees, a l’exception d’un seul.
Un pale soleil filtre par la lucarne sale. Hugo regarde les rangees de bocaux remplis de jouets demontes – tous ceux qu’il a voles au kiosque ces derniers mois. Les bocaux s’alignent sur des etageres faites de planches recuperees dans les passages de service de la gare. Sous son lit bancal, ses dessins s’entassent. Son jeu de cartes trone sur une malle poussiereuse au centre de la piece. Pres de la malle, sur une petite table, il y a une pile d’enveloppes contenant la paie de son oncle – des cheques non encaisses qui s’accumulent la, semaine apres semaine.
Hugo s’essuie les yeux. Il enfourne des allumettes et des bougies dans ses poches, prend son seau a outils et part au travail.