Auteur : Pierre Pelot
Date de saisie : 04/09/2008
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Pocket, Paris, France
Collection : Pocket. Best, n 12922
Prix : 7.70 / 50.51 F
ISBN : 978-2-266-16089-6
GENCOD : 9782266160896
Sorti le : 04/09/2008
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 11/10/2008
Dans son village des Vosges, on l’appelait la Rouge Bete. A cause de la couleur de ses cheveux et aussi, sans doute, de son caractere farouche. Et puis la petite gardienne de chevres est partie pour le Nouveau Monde. Elle a affronte les tempetes et les pirates, vogue sur un negrier et sous le pavillon noir, libere des esclaves et combattu avec des Indiens, tue et pille… Tout ce temps, pourtant, elle n’a eu d’autre but que de retrouver celui qu’elle aimait et de revenir ensuite chez elle, regler enfin les comptes de son passe. Et toute sa vie, des Caraibes a la Louisiane, elle a garde son surnom. Car jamais ni nulle part la Rouge Bete n’a cesse de mordre…
(…) une nouvelle fois bluffe par le talent de conteur de ce diable d’ecrivain, bouleverse par son humanite, sa maniere de faire chanter les paysages, bruisser le plus infime silence.
Michel Abescat – Telerama
Pierre Pelot est ne en 1945 a Saint-Maurice-sur-Moselle, village des Vosges ou il vit encore aujourd’hui. Son premier roman, La Piste du Dakota, a paru en 1965. Depuis, il s’est illustre dans des genres aussi divers que le polar, la science-fiction, la BD ou la litterature jeunesse. Le cinema lui sourit : l’adaptation de L’Ete en pente douce (1980) a ete un succes. Il a notamment publie, aux editions Heloise d’Ormesson, Mechamment dimanche (2005), L’Ombre des voyageuses (2006) et Les Normales saisonnieres (2007).
Egalement chez Pocket : Mechamment dimanche.
- Les courts extraits de livres : 11/10/2008
Ils m’ont appelee la Rouge Bete. Ce n’etait pas mechantement.
Depuis qu’Emeline au bord de ses six ans les avait lues, perchees en haut de la page couverte d’une ecriture ronde appliquee, au craion pali, les deux phrases lui tenaient compagnie, accrochees pour jamais a l’en-tete de ses pensees quotidiennes.
C’etaient des feuilles de papier de mains inegales, verge de Hollande pour la premiere grande partie et velin pour un dernier tiers, dont certaines portaient les traces de bien fortes fatigues et aussi de dommages d’eraflures et de dechirures sur leur pourtour, de pliages qui avaient ampute certains mots. Le manuscrit avait pres de deux pouces d’epaisseur, serre dans une couverture souple de parchemin encolle sur un galuchat roussatre, fermee par des rubans sur chacune des tranches. Emeline savait lire depuis peu et sa gourmandise pour la chose ne faisait que s’epanouir au fur des jours. Tout ce qui lui tombait sous les yeux, imprime ou ecrit a la main, etait bon a devorer gloutonnement.
Les phrases ne l’avaient pas quitte, ni le souvenir du moment de leur rencontre, dans cette piece de la grande maison qui serait ce que M. Forestier appelait notre bibliotheque, pour l’heure encore fleurant l’essence de bois blanc, les colles et vernis, aux rayonnages fort peu garnis. La plupart des livres ramenes de France se trouvaient toujours dans des caisses entassees, en guise de meubles, au centre de la surface de parquet roux.
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