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L’origine de la violence

Couverture du livre L'origine de la violence

Auteur : Fabrice Humbert

Date de saisie : 05/02/2009

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : le Passage, Paris, France

Collection : Litterature

Prix : 18.00 / 118.07 F

ISBN : 978-2-84742-129-3

GENCOD : 9782847421293

Sorti le : 08/01/2009

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  • Le choix des libraires : Choix de Isabelle Anoman de la librairie ESPACE CULTUREL LECLERC a LIMOGES, France – 05/02/2009

Un jeune professeur fait un voyage scolaire en Allemagne et visite les camps de concentration. Il decouvre une photographie qui va le hanter. Sur cette photo, il voit un homme qui est le portrait de son propre pere. Il devient obsede par cette image et se met en quete d’un passe. Il decouvre les secrets de sa famille.
On pourrait penser qu’il s’agit d’un enieme recit sur les camps, sur l’histoire torturee de la seconde guerre Mondiale mais ce n’est pas seulement ca. Il y a plus que la resilience. Le roman beneficie d’une plume agreable et permet d’aller plus loin dans la comprehension des secrets et de tout ce qu’ils entrainent…
Un tres bon livre…

  • Les presentations des editeurs : 13/01/2009

Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur decouvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un detenu dont la ressemblance avec son propre pere, Adrien, le stupefie.
Rentre en France, il retrouve son pere, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il decide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie.
Ce detenu, nomme David Wagner, se revele etre son veritable grand-pere. Peu a peu se met en place l’autre famille, la branche Wagner, la branche cachee, celle dont personne chez les Fabre n’evoque l’existence. Et c’est le destin croise de ces deux familles, deux generations plus tot, lorsque l’ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui eclate alors au grand jour, ainsi que les terribles consequences que la liaison entre David et Virginie entraina.
Au cours de sa quete a travers la France et l’Allemagne, dans la nouvelle vie qu’il tache d’inventer avec une Allemande qu’il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu’on ne se debarrasse pas si facilement du passe – ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu’on remonte a l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer.
L’Origine de la violence est un roman ample, maitrise de part en part, dans lequel l’intrigue oscille entre le present du narrateur et les elements du passe qu’il revele. Sa forme originale, teintee d’une part d’autofiction, permet a Fabrice Humbert d’aborder ici, avec beaucoup de respect et de subtilite, sans faux-semblants ni manicheisme, une page parmi les plus sombres de l’histoire.

Fabrice Humbert est l’auteur de Autoportraits en noir et blanc (Plon, 2001) et Biographie d’un inconnu (Le Passage, 2008).

  • La revue de presse Sabine Audrerie – La Croix du 21 janvier 2009

Il est courageux a l’auteur de s’etre lance sur une terre deja abondamment arpentee, celle de ce qu’il est communement convenu d’appeler litterature de la Shoah. Mais la verite est que Fabrice Humbert, malgre les apparences et s’il developpe ces themes, toisant Adorno et ses preceptes, n’a pas ecrit un roman sur la deportation, les camps de concentration et l’Holocauste. Il a elargi le champ, a travers l’histoire personnelle d’un trentenaire au debut du XXIe siecle, en tressant l’un a l’autre les nombreux fils de la violence des hommes, plus particulierement depuis un siecle en Europe, et des evenements qui s’enracinent la ou le Diable aurait laisse son empreinte…
Il y a beaucoup, beaucoup de choses dans ce troisieme roman. Fabrice Humbert semble poursuivre des themes deja abordes dans ses precedents livres (auxquels il est d’ailleurs fait allusion par le narrateur dans celui-ci) : Autoportraits en noir et blanc et Biographie d’un inconnu, titres evocateurs ou il etait egalement question de disparitions et de recherches personnelles, sur fond d’histoire et de filiations malaisees…
L’auteur sait meler les genres : roman noir, quete identitaire, essai historique et philosophique, moments d’emotion aussi, notamment dans l’echange du grand-pere avec son petit-fils. Au-dela, son livre est une reflexion tres interessante sur l’ecriture et le role de l’ecrivain. Tu es dans les livres, lance Adrien a son fils, tu ne vis jamais toi-meme, tu vis par procuration. Et maintenant, c’est encore pire. Tu renifles les morts.

  • La revue de presse Nils C. Ahl – Le Monde du 8 janvier 2009

Des adultes rechaussent parfois leurs chaussons et partent en quete de leurs anciennes terreurs nocturnes : c’est le cas dans le roman de Fabrice Humbert. L’Origine de la violence est un voyage a la poursuite d’un monstre indechiffrable, perdu dans le Paris des annees 1930 et les camps de concentration…
Ecrire un roman sur le Mal et la Shoah est aussi perilleux qu’ecrire sur l’amour et sur le sexe : au mieux, on risque le ridicule. Le miracle de ce roman, c’est que l’auteur garde son equilibre sans jamais baisser les yeux. Les funambules regardent toujours devant eux. Chez Fabrice Humbert, pas d’hesitation, pas de precaution ni de retention oratoire. Dans l’entonnoir de son obsession, le roman entraine tout. Ce qui ressemblerait ailleurs a un brouet de considerations et d’anecdotes peripheriques devient ici la matiere et la colonne vertebrale du recit. Le roman est total…
Le tour de force de Fabrice Humbert est remarquable parce qu’il est au premier degre, sans ironie : dans sa distance et sa facilite, celle-ci ne dirait pas le Mal, elle ne dirait pas la violence. Elle se contenterait de la dessiner en creux, de la souffler au souffleur. L’Origine de la violence regarde le Mal dans les yeux, et peu importe qu’il se brule.

  • Les courts extraits de livres : 13/01/2009

Quelle date fixer a l’origine de cette histoire ? La reponse la plus aisee serait cette visite de Buchenwald, parce qu’elle allait ouvrir pour moi le tiroir de nos secrets, sous la forme d’une question certes, mais d’une question si intense et si pressante qu’elle etait deja une amorce de reponse.
Mais sans doute n’est-ce qu’une trop facile derobade. Parce que l’origine se terre dans mon enfance, parce que mes premieres nuits, si j’etais capable de m’en souvenir, devaient deja s’egarer dans les mysteres de la quete. Les enfants sentent cela. Ils vibrent aux questions.
Depuis toujours, la peur et la violence m’ont hante. J’ai vecu dans ces tenebres. J’ai toujours craint qu’on m’entraine, m’attache, m’ecorche comme un animal nuisible. Des nuits cauchemardesques m’ont fait entrevoir des machoires de loups. Des yeux luisants s’allumaient dans ma chambre d’enfant.
La violence a repondu a la peur. Reponse animale, reponse de conservation. La peur m’avait saisi pour toujours, pour toujours j’allais me defendre. Non pas d’une lutte ponderee, rationnelle, mais avec une violence d’animal affole, mordant pour s’arracher du piege. La violence de ceux qui portent le sceau de la peur. Le renard au fond de son trou, les yeux vacillant d’angoisse. Comme si la peur de l’enfance avait provoque l’ecroulement du monde. Plus de certitude, plus de confiance, plus de paix.

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