
Auteur : Colette Fellous | Paul Nizon
Date de saisie : 24/03/2010
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Maren Sell editeurs, Paris, France
Prix : 16.00 / 104.95 F
ISBN : 9782350040004
GENCOD : 9782350040004
Sorti le : 27/08/2004
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 23/12/2009
C’est un livre a deux voix, une ville a quatre mains. Rome. L’idee de ce livre est nee lors d’un voyage commun ou les auteurs se sont mis a raconter ensemble une meme histoire : la decouverte de Rome par Paul Nizon
quand il avait trente ans, en 1960, alors qu’il y passait un an comme boursier de l’institut Suisse, pour ecrire un roman. Ce roman, ce sera Canto, un livre inaugural dans sa carriere litteraire et qui reste encore aujourd’hui un
livre culte. Rome est la Chose autour de laquelle il batit et invente une forme litteraire tres particuliere.
Rome a ete egalement pour Colette Fellous le motif de son premier roman, Roma, et c’etait aussi un voyage initiatique dans la litterature qu’elle mettait en scene, autour d’une autre figure de femme mythique, Fortuna, qu’elle avait transformee en passante de Rome, mi folle, mi prostituee, une espece de Gradiva contemporaine.
A l’interieur de Maria Maria apparait par fragments une jeune fille dont on ne saura presque rien. Elle reste un endroit intouche dans la memoire de Paul Nizon, une figure de l’amour absolu, impossible, perdue avant meme
d’avoir existe. C’est autour de cette rencontre avec Maria, jeune entraineuse dans un bar de Rome, que le roman va circuler, en melant tres librement des elements autobiographiques et d’autres, de vraie fiction. On devine a peine qui ecrit, qui conte. Colette Fellous s’empare de l’histoire de Paul Nizon et Paul Nizon redecouvre sa blessure, s’interroge, questionne, rectifie, reprend un autre fil en s’approchant du mystere de Colette Fellous. Rome devient ici la ville emblematique par excellence ou la fiction s’est perdue, un subtil parcours de reconstitution ou, sans soucis de verite, la figure feminine devient figure d’eternite.
- La revue de presse Michele Gazier – Telerama
… Paul Nizon et Colette Fellous se penchent aujourd’hui ensemble sur cette femme insaisissable, cette Maria, ombre ecarlate qui continue a irradier leurs oeuvres et leurs pensees. Livre a deux voix, celle de Paul Nizon, ensorcelante dans sa sobriete enchantee, et celle, plus orientale, ensorceleuse, de Colette Fellous, Maria Maria resonne comme un hymne a la jeunesse, a l’amour, a Rome… Une femme de 20 ans (Colette Fellous) et, dix ans avant elle, un homme de 30 (Paul Nizon) ont trouve la un lieu hante a la dimension de leurs reves et de leurs fantasmes. A la mesure de leur passion insoupconnee. Et l’on est trouble par le contraste entre l’eternite de Rome et la furtive presence de Maria, cette passante qui invite a la cristallisation amoureuse.