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Marketing viral

Auteur : Marin Ledun

Date de saisie : 23/01/2009

Genre : Policiers

Editeur : Au diable Vauvert, Vauvert, France

Prix : 20.00 / 131.19 F

ISBN : 978-2-84626-157-9

GENCOD : 9782846261579

Sorti le : 15/05/2008

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  • Le choix des libraires : Choix de Christophe Dupuis de la librairie ENTRE-DEUX-NOIRS a LANGON, France (visiter son site) – 17/09/2008

Grenoble, 2007, Nathan Seux universitaire travaillant sur la sexualite est alerte par deux de ses etudiants en doctorat : diverses revues viennent de publier des articles traitant “des liens structurels entre les pulsions sexuelles et la consommation, la technologisation du corps feminin…” Seux approfondit un peu sur Internet et tombe sur des recherches qui “traitent de pres ou de loin de la possibilite d’un couplage des modeles marketing, des theories psychosociologiques sur la manipulation et le viol psychique des individus dans l’entre-deux-guerres, et des recherches cybernetiques les plus developpees en matiere de bio et de nanotechnologies. Croisant ses sources, Seux tombe sur le nom d’un laboratoire, le Cerimex. Il lance un de ses doctorant dessus, on le retrouve assassine le jour meme…
Apres “Modus operandi” (chez le meme editeur), Marin Ledun frappe fort avec ce thriller haletant qui mele habilement polar et technologie. Le rythme est soutenu, la reflexion tres interessante (et ca fait froid dans le dos), l’histoire habilement construite (on suit les errance de ce pauvre prof non prepare a affronter un ennemi aussi retors et puissant)… Le tout est mene de main de maitre, dans un genre peu explore, c’est une reussite !

  • Les presentations des editeurs : 17/09/2008

A l’universite de Grenoble, Nathan Seux travaille sur la sexualite. Ses recherches convergent vers un etrange laboratoire qui pretend utiliser genetique et nanotechnologies dans des buts alarmants : marketing, controle du corps et de l’esprit, amelioration de l’homme. Il cherche a en savoir plus, mais ses etudiants sont assassines les uns apres les et toutes ses pistes semblent deboucher sur des bains de sang.

En Allemagne, aux Etats-Unis et en France, un mysterieux groupe se revendique de cultes prechretiens disparus et oeuvre clandestinement a l’avenement des anciens dieux.

Quels liens unissent tous ces scientifiques apprentis sorciers en quete d’un homme meilleur ? Et qui est vraiment la jeune Jezabel, elevee dans le secret par un pere paranoiaque et promise a un grand destin ? Pourchasses, accules, Nathan et ses amis vont essayer de mettre a jour et de dejouer une menace bien plus terrifiante que tout ce qu’ils osaient imaginer.

En mettant les inquietudes tres actuelles suscitees par le croisement des nanotechnologies, du marketing et des techniques de manipulation genetique au service d’une narration implacable, Marin Ledun reussit un coup de maitre qui le confirme comme un des meilleurs espoirs du thriller francais !

Modus operandi et Marketing viral sont recommandes par 13e rue.

Ne en 1975 en Ardeche, chercheur sur le controle social et les technologies de l’information, deja auteur de nombreux articles et d’un ouvrage de recherche, mais aussi ultra marathonien et guitariste, Marin Ledun vit aujourd’hui dans les Landes. Son premier roman, Modus operandi, est reedite au Livre de Poche en mai 2008.

  • La revue de presse – L’Humanite du 22 janvier 2009

Pourtant, sous la denomination thriller, l’editrice Marion Mazauric, apres avoir publie l’excellent Ayerdhal, revele aujourd’hui un jeune auteur auquel tous les espoirs sont permis…
Marketing viral, servi par un sens aigu du recit, des rebondissements et un refus de la happy-end conventionnelle, est un roman aussi palpitant qu’instructif.

  • Les courts extraits de livres : 17/09/2008

Vallee du Chassezac, Gravieres, 1er janvier 2008.

Debut janvier, l’air est doux. L’hiver tarde a s’aventurer sur les terres cevenoles. Une punaise noire avance sur le tapis d’aiguilles de pin en decomposition avec une pugnacite que seule explique sa mission genetique d’insecte. Elle escalade, descend a tatons, griffe le sol comme si la gravite ne la preoccupait pas. Ses pattes derapent sur les grains d’argile verte entre deux tas d’aiguilles. Elle recule de deux centimetres, perd l’equilibre puis le retrouve, poursuivant avec obstination. Ballet en apparence erratique, mais parfaitement determine. Des centaines de fourmis encadrent un long filet de vers blancs. Leur presence ne semble pas contrarier sa choregraphie, ni celle de ses congeneres.
Millimetre par millimetre, le cheminement chaotique de chaque insecte fait sens dans la multitude. La punaise isolee ne vaut que par sa rencontre avec d’autres, la fusion de leurs errances et de leurs determinations.
Chacun a sa tache et a son code genetique, mais tous au service d’une meme cause : decomposition, alimentation, reproduction. Rien ne se perd, rien ne se cree, tous s’additionnent pour lutter contre l’inertie du cycle de l’infiniment petit. Mediocrite du minuscule pourtant indispensable. Les mandibules deplacent les feuilles et decortiquent la pourriture pour la rendre a la vie. Les vers grouillent partout ou se pose le regard. Agglutines les uns aux autres, ils s’enlacent comme pour l’amour mecanique, drapes de nuees de mouches multicolores. Tournoiement incessant.
Plan large.
Le filet de larves devient ruisseau. Le silence processionnaire se mue en une cohorte bruyante aux formes etranges, tout entiere tournee vers un meme but organique : couper, ingurgiter et digerer le corps. Il en sort de tous les orifices. La gorge et les sinus ne forment plus qu’un seul trou beant, ouvert au flux et au reflux des rampants, dont certains reapparaissent par les globes oculaires, dans les joues rongees ou par la plaie sanguinolente du front. En partie devorees, les levres laissent maintenant apparaitre les gencives, en un rictus morbide et agacant.
Le corps nu de ce qui devait etre un homme d’une quarantaine d’annees est a quatre pattes, presque affaisse sur le cote, au pied d’un buisson de chenes verts. Degenerescence foetale. Il degage une puissante odeur de decomposition qui aurait alerte les baigneurs quelques mois plus tot. Le bras tendu vers un rocher, l’homme semble avoir ete petrifie en pleine action.
Une excroissance de chair d’une trentaine de centimetres, mi-humaine, mi-arthropode, se profile a la base de sa nuque. Indecente, elle se dresse vers le ciel tel un phallus en erection. Elle s’alimente en nerfs et viande humains autant qu’en chair et anneaux de chenilles. Elle tressaille sous l’action des machines moleculaires perturbees par la mort cerebrale, accelerant le processus de desagregation et integrant, dans leur panique nanoscopique, les nouvelles formes de vie qui s’offre a elles, vegetales ou animales.
Les antennes et les ailes synthetisees dans la cornee de l’oeil droit du cadavre, un insecte gratte de ses mandibules la chair informe. Plus bas, dix larves gesticulent en battant l’air, comme plantees dans un muscle aux proprietes indefinies. Les automates electro-cellulaires qui grouillaient quelques heures auparavant dans les veines et les muscles de l’homme sont en train de muter. Sursaut suicidaire de la vie artificielle confrontee a l’ineluctabilite de la mort. L’assemblage machinique hurle sa rage impuissante, sucant jusqu’au bout l’organisme qui s’eteint.

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