Auteur : Jacques Chauvire
Date de saisie : 28/11/2009
Genre : Litterature Francaise Romans Nouvelles Correspondance
Editeur : Le Temps Qu’Il Fait
Prix : 21.00 / 137.75 F
ISBN : 9782868534552
GENCOD : 9782868534552
Sorti le : 11/03/2006
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 27/11/2009
” Les nouvelles rassemblees ici ont ete, pour la plupart sinon toutes, composees durant la “periode de silence” de Jacques Chauvire. C’est-a-dire durant les vingt ans, precisement, qui ont separe la publication des Mouettes sur la Saone, son dernier roman paru chez Gallimard, en 1980, et la reimpression par le Dilettante, en janvier 2000, de son tout premier, Partage de la soif, qui allait amorcer la lente et tardive reconnaissance d’un auteur plus que discret, mais enfin conforte (et sans doute aussi un peu reconforte) par l’accueil public et critique reserve a Elisa, en 2003.
Quiconque a eu l’occasion de se familiariser avec l’univers romanesque de Jacques Chauvire ne sera pas surpris de reconnaitre ici, au detour d’un sentier, la campagne des annees 20, celle qui, videe de ses hommes valides, ne resonnait plus que de la toux trop grave des ex-soldats gazes et des jeux des “fils de tues”. “(Gilles Ortlieb)
Les souterrains et Le mariage de Joseph Berland ont paru sous le titre Rurales, avec des illustrations de Truphemus, a La Maison du livre de Perouges, en 1985. La Salle d’attente et La Consultation ont respectivement paru dans les numeros 44 et 46/47 de la revue Theodore Balmoral. Les quatre autres nouvelles sont totalement inedites.
- La revue de presse Jerome Garcin – Le Nouvel Observateur du 22 juin 2006
Il est mort le 4 avril 2005, dans son petit appartement de Neuville-sur-Saone, tout pres de son fleuve nourricier. Il avait 90 ans et il etait heureux. Il avait bien vecu, longtemps soigne les humbles, soulage les souffrants, et il etait trop bon medecin pour ignorer que son heure etait venue. La mort de ses malades l’avait toujours revolte. La sienne lui semblait au contraire legitime. Il l’attendait. Il avait la foi. Et puis l’ecrivain qu’il etait, aussi scrupuleux et genereux que le generaliste, avait connu sur le tard ce qu’il appelait un petit miracle : la reconnaissance. Enfin il etait lu, et il pouvait s’eteindre. Sa science disparaitrait avec les derniers malades qu’il avait sauves, mais son art resterait.
Il s’en etait fallu de peu, en effet, qu’il disparut dans le silence de l’oubli. Car depuis 1980 il avait cesse, en meme temps que d’exercer la medecine, de publier… Aujourd’hui, huit nouvelles inedites sortent de l’ombre. Chauvire les a ecrites pendant sa longue traversee du desert. Elles portent parfois la marque de son incertitude, de sa solitude, et n’en sont que plus emouvantes… On y decouvre meme le parfum d’une plume de merle : C’est comme qui dirait un petale de rose qui sentirait l’abeille. Et c’est, comment dire, l’exacte fragrance que degage la prose melancolique de Chauvire.
- La revue de presse Martine Laval – Telerama du 17 mai 2006
Jacques Chauvire, ne en 1915 et disparu en 2005, fut medecin et ecrivain. Il a pour dire les jours qui passent une ecriture humble, tout en delicatesse. Ses romans, ses nouvelles racontent des histoires d’hommes et de femmes heros d’un quotidien ordinaire : sans tendresse. Mais on decouvre dans ces derniers textes ecrits sur une vingtaine d’annees, un petit ton delure, presque coquin, que l’on ne lui connaissait pas…
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