
Auteur : Pierre Pelot
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Ed. Heloise d’Ormesson, Paris, France
Prix : 23.00 / 150.87 F
ISBN : 978-2-35087-000-7
GENCOD : 9782350870007
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
13 juillet 1957. A la tombee de la nuit, Zan, le fils du Grand Marcel, a donne rendez-vous a Tipol, Belette et ses sueurs au cimetiere de St-Maurice-sur-Moselle. En cette veille de fete nationale, l’exploration d’un mysterieux souterrain va bouleverser la vie de ces gamins. Pourtant, l’ete 57 semble un ete comme les autres. La bande joue aux Indiens, attaque un train, peche a la truite, construit des cabanes. Mais la face sombre des vacances eclate : incendie criminel, amours contrariees, disparition de cadavre, Meline et ses vilaines idees. 2004. Un forcene a tue des ouvriers alors qu’ils demolissaient la vieille maison des Baillon. Rien ne peut expliquer la folie qui s’est emparee de lui. Rien… sauf l’histoire de ces momes quarante-sept ans plus tot, ou les jalousies des uns et l’amour des autres se melangent pour aboutir a cet inexplicable massacre ! La noirceur des tourments sous la paleur des visages d’enfants, la vie tumultueuse comme ces rivieres des Vosges, la relation exclusive, soudain troublee, d’un fils pour son pere…
Ne en 1945, Pierre Pelot est l’auteur de nombreux livres, dont notamment L’Ete en pente douce, Le pacte des loups, Natural killer et plus recemment le magistral C’est ainsi que les hommes vivent. Il habite depuis 59 ans St-Maurice-sur-Moselle
- La revue de presse Daniel Rondeau – L’Express du 27 juin 2005
Le climat d’une enfance pauvre dans une petite ville des Vosges a la fin des annees 1950 est une excellente pate pour qui veut petrir ses souvenirs et ses songes pour en faire un roman. Mechamment dimanche, de Pierre Pelot, raconte les grandes vacances d’un garcon qui parle avec son chien et qui reve, les souvenirs d’une mere disparue et irremplacable, la solitude d’un pere, l’amour du fils et du pere… Pierre Pelot ressemble aux personnages de son roman. C’est un Robin des bois habitue aux chemins de traverse… Recemment, Pelot a publie un livre au titre aragonien, C’est ainsi que les hommes vivent, ou il montrait des capacites peu communes, souffle et langage, taillant ses mots comme des fleches pour les planter et les faire vibrer dans l’epaisseur du temps, ce qui n’est pas rien… Il y a chez Pelot un cote Pagnol des provinces de l’Est capable de nous faire entendre la respiration de la foret, la fraicheur de l’onde, la presence des animaux, et la facon souvent douloureuse qu’ont les hommes et leurs fils de s’accorder au monde.
- La revue de presse Michel Abescat – Telerama du 25 mai 2005
C’etaient des grandes vacances comme on n’en fait plus… Des vacances sans chichis… C’etait l’ete 1957. Pierre Pelot n’etait qu’un gamin et n’avait pas encore ecrit un seul de ses 180 futurs romans… Non, Pelot n’avait que 12 ans, et sans doute l’animal faisait-il partie de ces galichtres toujours prets pour les quatre cents coups, qu’il met en scene dans son dernier livre, Mechamment dimanche. Peut-etre le plus personnel, a coup sur un de ses meilleurs. Voici donc Zan et Tipol et Zita et Belette, une bande d’Indiens en culottes courtes, laches pour six semaines dans l’ete brulant de cette campagne vosgienne que Pelot n’a jamais quittee… Tout commence facon Guerre des boutons, quand Zan et Tipol se font enfermer dans une fosse du cimetiere communal par Na no Grandgirard et sa bande. La peur de leur vie, qui merite une vengeance exemplaire. Pierre Pelot raconte par le menu les episodes de cette guerre picrocholine, avec cette attention au decor – un reflet sur la riviere, le crissement d’un grillon ou d’une sauterelle – ce souci du detail – un geste, un regard, un silence -, un sens du rythme et du recit qui font de lui l’un de nos meilleurs conteurs… A la lumiere des vacances et des jeux apparemment anodins se mele peu a peu l’ombre portee d’une tragedie. Avec un art subtil de la construction et du suspense, Pelot en distille les elements jusqu’a la derniere ligne…
- La revue de presse Christine Ferniot – Lire d’avril 2005
Longtemps, il reva d’ecrire sur son village et ses habitants, ses souvenirs, sans oser sauter le pas. Affaire de respect sans doute. Pierre Pelot est attache a Saint-Maurice-sur-Moselle depuis sa naissance, il y a bientot soixante ans… Ecrivain de proximite, voila le Pelot nouveau avec Mechamment dimanche et ces descriptions de lieux qu’il peut apercevoir de sa fenetre, ces visages barbouilles qui doivent drolement ressembler aux photos de classe qu’il range dans son bureau ! Il lui a fallu quarante ans d’ecriture tous azimuts pour oser revenir a la maison et en toucher le coeur. Parfois, on se croit dans La guerre des boutons avec des bagarres de bandes rivales, des chuchotements d’amis fideles. Mais face a cet ete 1957 qui s’assombrit au fil des pages, s’impose l’annee 2004, et le retour d’un homme sur son passe. Tout le talent de Pierre Pelot est la : le sens de l’intrigue mais aussi les jeux sur la langue, les rythmes et l’emotion au bord des levres. Mais ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas d’un texte testament. Pelot a bien d’autres projets en cours: des envies de flibustes et de rudes batailles sur les oceans.