Auteur : Ludmila Evguenievna Oulitskaia
Traducteur : Sophie Benech
Date de saisie : 10/05/2007
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Gallimard, Paris, France
Collection : Du monde entier
Prix : 16.50 / 108.23 F
ISBN : 978-2-07-077105-9
GENCOD : 9782070771059
Sorti le : 10/05/2007
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- Le journal sonore des livres : Lu par Charlotte Etasse – 01/06/2007
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Charlotte Etasse – 01/06/2007
- Les presentations des editeurs : 08/06/2009
Dans ce livre, qui se presente comme un roman a episodes, la grande romanciere et nouvelliste russe Ludmila Oulitskaia nous propose de subtiles variations sur le mensonge au feminin.
Car, d’apres notre auteur, les mensonges des femmes se distingueraient nettement de ceux des hommes, et seraient presque toujours depourvus de finalite. Genia, le personnage principal, est ainsi confrontee a toute sorte d’inventions ou d’affabulations. Comme le recit d’Irene, dont elle fait la connaissance en vacances en Crimee, sur la mort de ses enfants, qui l’emeut jusqu’aux larmes. La petite Nadia s’invente un grand frere, Lialia une liaison avec un peintre celebre, et Anna se pretend poete…
Chaque nouvel episode de ce roman a theme illustre a sa maniere l’etendue du talent de Ludmila Oulitskaia, la precision de son sens de l’observation, l’originalite de ses canevas et, surtout, une grande tendresse pour ses personnages et a travers eux pour l’etre humain et ses faiblesses.
Ludmila Oulitskaia est aujourd’hui un des auteurs russes les plus lus dans le monde. Mensonges de femmes est son huitieme livre traduit en francais et publie aux Editions Gallimard.
- La revue de presse Astrid Eliard – Le Figaro du 17 mai 2007
Les femmes sont de merveilleuses conteuses, elles fabulent comme d’autres chantent ou racontent des devinettes : pour la beaute du geste, sans calcul ni machination. Et les hommes ? Ils mentent utile. Pas de quoi, donc, leur consacrer un roman. Fascinee par les chefs-d’oeuvre de la mythomanie feminine, en comparaison desquels le suicide d’Anna Karenine peut sembler un peu terne et avoir tout l’air d’un caprice de demoiselle ecervelee, Ludmila Oulitskaia a prete son talent de romanciere a differents mensonges, veniels, attendrissants, derangeants. Avec la dexterite de Penelope, elle tisse une serie de fables qu’elle s’amuse a defaire, une fois les menteuses demasquees…
Le mensonge est lettre morte sans une oreille pour l’ecouter, tout comme un roman deperit sans un oeil pour le lire. Dans Mensonges de femmes, ou Ludmila Oulistkaia met astucieusement en abyme la creation romanesque, l’auteur rend hommage a ses saintes patronnes les mythomanes.