Auteur : Leila Sebbar
Date de saisie : 04/01/2007
Genre : Sociologie, Societe
Editeur : Rocher, Monaco, France
Collection : Esprits libres
Prix : 13.00 €
GENCOD : 9782268060491
Sorti le : 04/01/2007
- Le journal sonore des livres : Emma Barcaroli – 06/02/2007
Telecharger le MP3
Emma Barcaroli – 06/02/2007
- Le journal sonore des livres : Emmanuelle Cousin – 23/01/2007
Telecharger le MP3
Emmanuelle Cousin – 23/01/2007
- Les presentations des editeurs : 16/01/2007
Le metro. Paris. Une Babel souterraine au-dela des mers, ou se croisent les visages et les corps, les accents et les langues. Des instantanes, notes a la vitesse du metro, ironiques et tendres. Saynetes, dialogues, portraits. Des histoires furtives, ephemeres, qui racontent deux minutes trente-cinq de bonheur ou de malheur.
Leila Sebbar, romanciere et nouvelliste, est nee en Algerie. Elle vit a Paris. Elle a publie, entre autres : La trilogie romanesque, Sherazade (Stock) ; des recueils de nouvelles dont La Jeune Fille au balcon (Points Seuil), L’Habit vert (Thierry Magnier), Isabelle l’Algerien, dessins de Sebastien Pignon (Al Manar) ; Les Femmes au bain (Bleu autour).
- Les courts extraits de livres : 16/01/2007
Janvier 1997, Gare-de-l’Est
L’Aveyron a Paris
Ils ont le bel accent de l’Aveyron, la langue roule et chante. On comprend qu’ils sont dans la limonade, gerants de bar-tabac, c’est de plus en plus difficile. L’un porte un gilet de laine tricote, l’autre un blouson de tergal mastic.
Le gilet tricote : Les garcons, ils restent plus. Meme une bonne place. Ils travaillent plus comme avant, y a plus la confiance.
Le blouson mastic : En plus des garcons, y a les clients. Je connais des quartiers, ils font plus leur chiffre d’affaires, les clients c’est le kaoua verre d’eau, il faut leur servir le verre d’eau pour pas un rond, ils partent pas. Place Clichy, je sais pas les cafes qui marchent. Meme le Wepler… Il tient encore son renom, pour combien de temps ?
L’homme au gilet de laine parle d’Enghien oh il habite un petit pavillon herite d’une tante de sa femme : Enghien la ville, c’est bien, mais autour c’est tout de suite la racaille, partout.
Le blouson mastic : Enghien, je connais. Le lac, la aussi, que de la racaille, on voit plus un Gaulois.