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Orages

Auteur : Khalil Gibran

Traducteur : Oumayma Arnouk el Ayoubi

Date de saisie : 02/03/2007

Genre : Essais litteraires

Editeur : Presses de la Renaissance, Paris, France

Collection : Petite Renaissance. Litterature

Prix : 8.50 / 55.76 F

ISBN : 978-2-7509-0305-3

GENCOD : 9782750903053

Sorti le : 15/02/2007

  • Les courtes lectures : Lu par Nathalie Brutiaux – 17/09/2008

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Nathalie Bruthiaux – 22/03/2007

  • Les presentations des editeurs : 17/09/2008

… alors mon ame s’est revoltee,
Et mon esprit s’est envole
vers des niveaux inaccessibles.
J’ai souhaite si fort depasser mes limites, Mon
desir est devenu force creatrice, Et lorsque j’ai
formule mon souhait a la nature, elle l’a exauce.

Remise en question des considerations traditionnelles sur la vie, l’amour et la mort, Orages reunit toutes les facettes de Khalil Gibran, poete chretien du Moyen-Orient parmi les plus connus en Occident. Paru au Caire en 1920, ce recueil est constitue de poemes et de textes ecrits en arabe, publies dans la presse a partir de 1912. Passant de la tendresse a la colere, du reve au mepris, de la critique sociale a l’action engagee, l’auteur y encourage a detruire pour mieux reconstruire. Pour comprendre la sagesse du Prophete, il convient de lire les tourments de Gibran dans Orages.

Khalil Gibran est ne en 1883 au Liban, dans une famille chretienne de rite maronite. En 1894, il emigre aux Etats-Unis puis retourne dans son pays natal en 1 897 pour etudier a l’Ecole de la Sagesse de Beyrouth. Son livre Les Esprits rebelles, considere comme heretique par les autorites maronites, sera brule en place publique. En 1910, il retourne definitivement a New York pour se consacrer a la peinture et a la poesie. C’est en 1923 qu’il ecrit son chef-d’oeuvre, Le prophete. Il meurt en 1931.

  • Les courts extraits de livres : 17/09/2008

Rien que quelques violettes, celles qui vivaient au pied du mur…
Ayant retrouve leurs esprits
Au milieu du paysage de desolation,
Les violettes se feliciterent d’etre en vie.
Elles benirent leur petitesse qui les protege de la nature et de ses elements.
Elles regarderent la rose avec regrets.
Elles s’apitoyaient sur son destin tragique,
La tige cassee, gisant sur le sol, tel un cadavre.
La reine des violettes disserta longtemps sur les dangers de l’ambition,
S’etalant plus longuement sur les vertus de la modestie et l’effacement.
Que le sort de cette violette vous serve de lecon…
La rose, agonisante, rassembla ses forces et murmura :
– Ecoutez-moi, ecoutez bien.
Hier encore, j’etais comme vous,
Je me contentais de vivre entre mes feuilles vertes.
Cette quietude meme faisait barrage entre la vie et moi,
Ce contentement limitait mon etre a sa propre securite.
Il m’a ete donne de vivre comme vous, au ras du sol,
Jusqu’au jour ou la neige de l’hiver viendrait pour m’enterrer,
Comme elle enterre toutes les violettes.