Auteur : Jean-Paul Gervaisot
Date de saisie : 17/05/2007
Genre : Sociologie, Societe
Editeur : la Compagnie litteraire-Bredys, Levallois-Perret, France
Prix : 18.50 / 121.35 F
GENCOD : 9782876831537
Qu’il s’agisse de tabac, d’alcool, de cannabis, d’heroine, de cocaine ou de crack, peu de livres traitent de facon detaillee des effets des drogues et de leur place dans nos societes. Cette connaissance est pourtant un prealable indispensable a l’affranchissement comme a la comprehension de ces produits.
L’ouvrage que je vous propose traite de tous ces aspects. Il est ecrit pour etre compris par tout le monde. C’est une alternative ou un complement solide aux articles de presse et debats contradictoires parfois deroutants vehicules par les medias : on en retrouve l’essence, on y gagne le recul.
A lire donc et a conseiller.
Bien cordialement.
Jean-Paul Gervaisot
- Les presentations des editeurs : 16/09/2008
Divines pour les uns, diaboliques pour les autres, les drogues vehiculent dans l’imaginaire collectif tout le paradoxe de leur place sociale : produits de rituels, de plaisir, de pouvoir ou de soumission.
Ce ne sont pourtant que des molecules croisant le chemin d’individus predisposes a en avoir l’usage.
Le docteur Gervaisot, au travers de son experience professionnelle d’addictologue mais aussi et surtout dmedecin generaliste, vous fait penetrer dans l’intimite de ce substances et des contextes ou elles gravitent. Il vous amene a regarder tous ces comportements de la vie quotidienne qui font le lit d’addictions, chez vous-meme chez vos proches, chez vos enfants.
Il n’y pas de fatalite.
- Les courts extraits de livres : 16/09/2008
Les opiaces engendrent egalement des douleurs de type ulcereux, gastriques, lors du manque ou du sevrage. Cela est du au fait que les opiaces, pris de facon reguliere, engendrent une atrophie de la muqueuse de l’estomac. Lors de la relance de l’activite digestive, donc lors du sevrage ou du manque de produit, l’acidite normale reapparait plus rapidement que la secretion muqueuse protectrice, d’ou des douleurs gastriques parfois extremes et des ulceres digestifs.
Chez l’homme, l’impuissance est un phenomene constant des que la dose devient un peu importante, de l’ordre, pour l’heroine, d’un demi-gramme intraveineux ou un gramme en sniff. Il y a des variations de sensibilite d’une personne a l’autre. A des doses plus faibles, on rencontre des phenomenes de pre-impuissance, c’est-a-dire des erections prolongees sans ejaculations. Il s’y associe une baisse de la pilosite, des poussees d’acne ou des furoncles, un amaigrissement pour lesquels il est difficile de faire la part des choses entre troubles hormonaux, malnutrition frequente, problemes d’hygiene, d’injection, ou sociaux. Ces signes disparaissent a l’arret de l’usage s’il n’y a pas eu contamination de type SIDA ou hepatite.
Chez la femme, les desordres hormonaux se traduisent par une absence ou une grande irregularite des regles. Il s’y associe des troubles de type menopausique : la peau se fane, les seins tombent, la pilosite se reduit, la personne maigrit et presente des poussees d’acne et de furonculose comme l’homme. Parfois on rencontre des ecoulements de lait ou galactorrhees. Ces signes disparaissent de la meme facon a l’arret de l’usage. Paradoxalement, les grossesses non voulues sont frequentes du fait du manque de rigueur contraceptive et les arrets iteratifs de consommation d’opiaces.