
Auteur : Olivier Adam
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Ed. de l’Olivier, Paris, France
Prix : 16.00 � / 104.95 F
ISBN : 978-2-87929-421-6
GENCOD : 9782879294216
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 20/07/2007
” J’avais trop bu et Pialat etait mort.
J’avais appris ca dans la soiree. Les petites dormaient a l’etage. Apres le repas je les avais bordees. J’avais eu un mal de chien a les laisser seules, la-haut, dans le noir de leur chambre, a m’arracher a leurs visages paisibles, leurs fronts pales, leurs mains fines posees sur la couverture. ” Ils sont sonnes, lessives, casses. Un souffle suffirait a les faire tomber. Chauffeur de taxi, infirmiere, ex-taulard ou vendeuse dans une station-service, peu importe : ils restent invaincus.
Avec ce recueil, Olivier Adam s’impose d’emblee comme un nouvelliste hors pair.
Olivier Adam est ne en 1974 en banlieue parisienne, il vit a Paris. Son dernier roman, Poids leger, a ete adapte pour le cinema par Jean-Pierre Ameris. Il ecrit egalement pour la jeunesse.
- La revue de presse Daniel Martin – L’Express
Ses personnages, Olivier Adam les montre tels qu’ils sont, englues dans le quotidien. Les nouvelles d’un eveilleur de consciences… Ses personnages sont contraints par les credits, le desoeuvrement ou des emplois sans interet. Ils n’ont plus aucune liberte de pensee ni d’action, bien qu’encore jeunes. Ils sont comme anesthesies. Groggy. Un etat dont seule la proximite de la mort peut les tirer…
- La revue de presse Albert Sebag – Le Point
Olivier Adam n’a pas 30 ans et publie �Passer l’hiver�, un recueil de nouvelles qui fait se pamer l’ensemble de la critique. Parfois, le panurgisme a du bon. Car, en somme, on n’ecrit dans les journaux que pour cet instant de grace, ce moment trop rare ou l’on se retrouve face a un fauve, une espece inconnue, une sorte de geant… Ce jeune homme a l’aplomb et l’insolence des authentiques. Comme Antoine, le personnage de son deuxieme roman – �Poids leger�, qui fit grand bruit voila deux ans -, Adam trottine, esquive, danse et, en un eclair, enchaine crochet-direct-uppercut. Fin du round. Le ring est en sang. On est sonne, rompu. Demoli. D’ou vient cette emotion, ce feu interieur que traquent les extincteurs d’enthousiasme ? Pourquoi, apres avoir lu �Pialat est mort�, la premiere nouvelle de ce recueil, referme-t-on le livre brusquement, les yeux rougis ? Un coup de deprime hivernale ? Une conjonctivite mal soignee ? Non, juste la soudaine rencontre avec un ecrivain… Parce qu’il ne fait aucune concession a l’epoque, parce qu’il manie les mots avec une serpe d’or, parce qu’il electrocute le lecteur a chaque page, Olivier Adam, apres ce coup de maitre, offrira tres vite le grand roman qui fait defaut a sa generation.
- La revue de presse Michel Abescat – Telerama
Avant, il y eut sans doute un printemps. Du soleil et des fleurs dans le jardin. De la legerete dans l’air. Mais on n’en saura rien. Aujourd’hui, le temps pese des tonnes, et c’est l’hiver. Qu’ils soient chauffeur de taxi ou infirmiere, qu’ils bossent dans un supermarche ou une station-service, pointent au chomage ou sortent de taule, les personnages d’Olivier Adam apparaissent au bout de leur fatigue. Uses. Brises. L’auteur les saisit au point de leur rupture, quand un rien pourrait les faire craquer… Rien de plus present, de plus vibrant, de plus vivant, en effet, que ces textes traverses par la mort. Le livre referme, passe la rigueur des mots, c’est la tendresse qui l’emporte largement. Et la generosite d’un jeune ecrivain decidement tres doue.
- La revue de presse Josyane Savigneau – Le Monde
Ceux qui ont eu la chance de lire Poids leger, le troisieme roman d’Olivier Adam, savent deja que cet homme, qui va feter ses 30 ans cette annee, possede la qualite essentielle pour un ecrivain – et faisant defaut a tant de pretendants -, l’oreille. La phrase est impeccable, le rythme est evident. Les neuf nouvelles de Passer l’hiver confirment ce talent et placent d’emblee Olivier Adam dans la lignee des grands nouvellistes. Comme le heros de Poids leger, ses personnages sont plutot sonnes par la vie que triomphants. Plutot paumes que golden boys. Mais jamais miserables ou s’avouant vaincus. Ils n’inspirent pas la pitie, mais on se sent de leur cote… On ne trouve pas chez Olivier Adam l’acidite et l’humour noir qui caracterisent Annie Saumont, sans doute la meilleure nouvelliste francaise actuelle. Il possede en revanche une forme de bienveillance qui le rapproche de la grande Americaine Eudora Welty…
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