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Petites musiques de vies

Auteur : Eric Fontanarava

Date de saisie : 19/06/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Oslo editions, Paris, France

Collection : Le temps qui passe

Prix : 19.95 €

ISBN : 978-2-35754-005-7

GENCOD : 9782357540057

Sorti le : 19/06/2008

  • Le choix des libraires : Choix de Veronique Varais de la librairie LA MARMITE AUX LIVRES a LYON, France (visiter son site) – 10/11/2008

J’ai aime cette histoire d’amour et d’amitie entre des personnages ayant des liens extremement forts les uns avec les autres. Ce secret si bien garde et ensuite si bien devoile lors d’un de ces moments ou l’on se rend vraiment compte de la fragilite de la vie.
Avec un style tres fluide, l’auteur nous fait vivre les emotions de ses personnages dans un cadre aux accents de provence.

  • Les presentations des editeurs : 14/07/2008

Comment raconter tous ces minuscules moments, du moindre sourire au moindre mot, qui avaient fait de moi l’homme que je suis, si heureux de tant partager avec elle, et pourtant si solitaire ? Comment exprimer avec des mots simples, en si peu de temps, ce qui, finalement, avait ete presque toute ma vie, que je n’aurais changee pour rien au monde, de peur de ne plus avoir les memes souvenirs, de ne pas avoir les memes esperances, de ne pas souffrir des memes terribles et delicieuses attentes ?

Il est des destins qui, comme les motifs d’une musique, s’entrecroisent au point d’etre inextricablement lies. Antoine et Jean ont grandi ensemble, dans un petit village du Luberon. Au seuil de l’adolescence, ils tombent tous deux amoureux de Margault…
Leur histoire a trois, leur secret, c’est Antoine qui nous les livre. Des annees plus tard, du fond de sa vieille ferme perdue, berce par les odeurs et les paysages qu’il aime, il raconte les douleurs extremes et les bonheurs intenses, les trahisons et les sourires, les courses au galop d’un cheval complice, un blues profond, l’ecorce des chenes et la santoline, l’experience et les emotions qui font la sagesse et la force d’une vie.

  • Les courts extraits de livres : 14/07/2008

C’est en regardant vivre les eponges de ma cuisine que l’idee a germe. Je les achete toujours au bazar du village. Il porte bien son nom. Elle a de tout, Germaine, sauf ce qu’on cherche. Chaque fois que j’y vais pour quelque chose de particulier, elle me dit : Antoine, on en attend. C’est devenu un jeu pour moi. Je cherche, certains jours, ce que je pourrais bien lui demander pour qu’elle me reponde cela et ca marche a tous les coups, sauf pour les eponges. Elle en a toujours, des toutes jaunes.
Dans ma cuisine, elles arrivent toutes belles et petit a petit, a chaque passage sur ma grosse table en bois, elles changent de couleur, beaucoup plus sombres, tres douteuses. Et puis, un grand coup d’eau, en les pressant, et tout s’en va. Enfin presque tout. Mais si on les laisse, comme ca, par flemme, elles deviennent toutes noires, toutes racornies, toutes seches.

Alors, je me disais : l’eponge est-elle responsable de ce qui l’imbibe ? Et son rincage avec des produits detergents, outre la perte d’un peu de sa propre substance, n’est-il pas pour elle un grand element de douleur ?