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Peut-on ne pas croire ? : sur la verite, la croyance et la foi

Auteur : Jacques Bouveresse

Date de saisie : 13/01/2007

Genre : Philosophie

Editeur : Agone editeur, Marseille, France

Collection : Banc d’essais

Prix : 24.00 / 157.43 F

ISBN : 2-7489-0068-5

GENCOD : 9782748900682

Sorti le : 13/01/2007

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  • Le journal sonore des livres : Lu par Melanie Laurent – 01/03/2007

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Melanie Couillaud – 01/03/2007

  • Les presentations des editeurs : 06/02/2007

Tout en se disant incroyants, certains intellectuels se posent aujourd’hui en defenseurs de la religion au nom de choses comme le besoin de sacre et de transcendance, ou le fait que le lien social ne peut etre, en derniere analyse, que de nature religieuse. Mais ce que l’on observe actuellement correspond sans doute moins a un “retour du religieux” qu’a ce que Musil appelait la “nostalgie de la croyance”, qu’une epoque par ailleurs foncierement incroyante a une tendance facheuse a confondre avec la croyance elle-meme.
Et ce a quoi nous sommes confrontes est en realite bien plus une utilisation nouvelle de la religion – dans ce qu’elle peut comporter de plus traditionnel et meme de plus archaique – par le pouvoir et la politique, qu’un renouveau religieux proprement dit. En ouvrant une breche dans nos certitudes les plus fondamentales en matiere de theorie de la connaissance et d’epistemologie, le postmodernisme a pris, consciemment ou non, le risque d’encourager les religions a s’y engouffrer, avec l’espoir de reussir a recuperer une partie de l’ascendant qu’elles ont exerce pendant longtemps sur le monde intellectuel lui-meme et perdu ensuite largement au profit de la science moderne. Que vaut le ” besoin de croire ” ? Est il rationnel d’avoir des croyances dont nous ne pouvons rendre raison ? Toutes les croyances religieuses sont-elles respectables du seul fait d’etre crues ? Les debats sur la foi et la raison valent mieux que les simplifications et les amalgames contemporains.
Pour retrouver toute la profondeur et les lignes de partage, Jacques Bouveresse engage ici une discussion serree avec Nietzsche, Renan, James, Russell, Freud et quelques autres.

  • La revue de presse Jean Blain – Lire, avril 2007

La religion serait meme, a les en croire, le seul remede a la crise que traversent nos societes, puisqu’il semble entendu, comme le repetent depuis plusieurs annees Regis Debray et quelques autres, que le lien social ne peut etre que de nature religieuse. Or les arguments de ces nouveaux zelateurs de la religion ne convainquent guere Jacques Bouveresse et temoignent meme a ses yeux d’une inquietante confusion intellectuelle…
Qu’on ne s’y meprenne pas. Fidele a la rigueur qui a fait de son oeuvre une des plus exigeantes de la philosophie francaise actuelle, Jacques Bouveresse – dont la reflexion se nourrit de la lecture attentive d’auteurs comme Nietzsche, Renan, James, Freud, Russell et Wittgenstein – prend la religion bien plus au serieux que la plupart de ses nouveaux defenseurs.

  • La revue de presse – Liberation du 22 fevrier 2007

Si les miracles existent, dit Pascal, Dieu existe. Si les miracles existent, lui fait echo Spinoza, Dieu n’existe pas. Qu’est-ce que cela signifie, exactement, croire en Dieu ? A quoi croit-on, quand on croit en Lui ?…
Detenteur au College de France de la chaire de philosophie du langage et de la connaissance, Jacques Bouveresse se situe dans le sillage de philosophes des sciences tels que Pierre Duhem, Jules Vuillemin ou Gilles-Gaston Grangier…
De livre en livre, avec la tenacite du fils de paysan qui est la sienne, il continue a defendre en philosophie ce qu’il considere etre comme un minimum syndical : le respect des prerogatives d’une raison raisonnable, l’attention au reel, le realisme sans metaphysique, la separation entre les propositions vraies ou verifiables et les propositions a l’evidence fausses, la distinction entre ce qui releve de tel concept et ce qui n’en releve pas, la rigueur argumentative, la sobriete analytique.

  • La revue de presse Nicolas Weill – Le Monde du 2 fevrier 2007

Notre societe a besoin de croyance pour restaurer un lien social dissous par les progres de l’individualisme democratique. Elle le ressent d’autant plus que la science et la raison ont perdu de leur pouvoir d’attraction ou de leur suprematie. Au point que le culte de la “verite objective” lui-meme – leur requisit – se voit ramene a l’idolatrie de l’autorite dans un univers ou tout se reduit a des “constructions sociales”. Ainsi peuvent etre resumees les theses auxquelles s’attaque Jacques Bouveresse dans un nouveau livre de combat contre un esprit du temps voue, selon lui, a la “pensee faible”. Toujours claire, l’ecriture du philosophe est sous-tendue par la colere que lui inspire une epoque trop oublieuse de la pensee scientifique.