Auteur : Victor Martinez
Collapsologie : le mot est lâché. A-t-on mesuré l’ampleur des faits qu’il recouvre ? Le collapse commence ici et maintenant, dans la pseudonormalité de la vie quotidienne, dans l’âme meurtrie des vivants. Écrits à l’automne 2018, ces poèmes sont une chronique du présent : écocide, apartheid social, violence et lâcheté de tout ce qui se targue d’un pouvoir économique, politique, médiatique ou intellectuel. Autant de signatures d’époque qui constituent un livre de l’infamie contemporaine. Mais ces poèmes collapsologiques sont aussi un livre des transformations dans lequel hommage est rendu, explicite ou implicite, à des vivants, à des actions, à des valeurs et à des oeuvres qui travaillent à la préservation et à la perpétuation de la vie.