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Poste restante : Alger : Lettre de colere et d’espoir a mes compatriotes

Auteur : Boualem Sansal

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Politique

Editeur : Gallimard, Paris, France

Prix : 5.00 / 32.80 F

ISBN : 978-2-07-077684-9

GENCOD : 9782070776849

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

En France, ou vivent beaucoup de nos compatriotes, les uns physiquement, les autres par le truchement de la parabole, rien ne va et tout le monde le crie a longueur de journee, a la face du monde, a commencer par la tele. Dieu, quelle misere ! Les banlieues retournees, les bagnoles incendiees, le chomage endemique, le racisme comme au bon vieux temps, le froid siberien, les sans-abri, l’ETA, le FLNC, les islamistes, les inondations, l’article 4 et ses degats collateraux, les reseaux pedophiles, le gouffre de la securite sociale, la dette publique, les delocalisations, les greves a repetition, le tsunami des clandestins… Mon Dieu, mais dans quel pays vivent-ils, ces pauvres Francais ? Un pays en guerre civile, une dictature obscure, une Republique bananiere ou preislamique ?
A leur place, j’emigrerais en Algerie, il y fait chaud, on rase gratis et on a des lunettes pour non-voyants.

  • La revue de presse Jerome Garcin – Le Nouvel Observateur du 15 juin 2006

Redigee a Boumerdes en janvier 2006, publiee le 16 mars chez Gallimard, cette Lettre de colere et d’espoir adressee par Boualem Sansal a ses compatriotes n’est jamais parvenue en Algerie. Photocopiee, scannee, recopiee, elle circule aujourd’hui sous le boisseau, mais elle est introuvable en librairie. On rappelle que, sous le regime de M. Bouteflika, l’importation de livres est soumise a un visa prealable delivre par le ministere de la Culture. Ce visa a ete refuse au gerant d’Edif 2000, la societe algerienne qui devait diffuser le libelle de Sansal au titre premonitoire – Poste restante : Alger.
Tant que Boualem Sansal ecrivait des romans, fussent-ils corrosifs et subversifs, il pouvait etre lu dans son pays. Car si la fiction deplait, elle n’inquiete pas. On voit par la que les censeurs sont toujours de tres mauvais lecteurs. Mais avec la parution, a Paris et en francais (car il fait sienne la pensee de Kateb Yacine : Le francais est a nous, c’est un butin de guerre), de ce bref essai dedie a la memoire du president assassine Mohamed Boudiaf, la disgrace de Sansal est desormais consommee. Ingenieur de formation, docteur en economie, enseignant a l’universite et puis haut fonctionnaire au ministere de l’Industrie, cet homme de 57 ans a ete limoge en 2003 pour avoir propose la suppression de l’enseignement religieux a l’ecole… Parfois, Sansal force le trait. C’est qu’il a lu Voltaire et Hugo. Il sait que le combat pour la liberte et la democratie, contre le larbinisme et l’integrisme, ne se fait pas sans hausser le ton. Il y ajoute parfois un humour desespere et ravageur. Son livre est d’un humaniste en colere…

  • La revue de presse Valerie Marin La Meslee – Le Point du 1er juin 2006

Jusqu’ici, l’auteur du Serment des barbares et, dernierement, de Harraga usait de la fiction pour se livrer a une critique feroce de l’Algerie, dans laquelle il a choisi, coute que coute – et, notamment, au prix de son poste de haut fonctionnaire – de rester vivre. Avec Poste restante : Alger, l’ecrivain algerien troque le roman pour un autre genre : celui de la lettre ouverte, en l’occurrence a sescompatriotes. Je vous mets un opuscule sur la table et je vous appelle au debat liberateur, ecrit-il en se moquant de sa demarche, mais bien decide a en finir avec le blocus de la pensee qui tetanise son pays. Compatriotes ou pas, nous avons tous tout interet a le lire : Boualem Sansal invite d’ailleurs les Francais qui ralent a venir gouter les charmes de son pays synonyme de terreur et de derision et que ses enfants fuient… autant que les touristes…

  • La revue de presse Michel Abescat – Telerama du 15 mars 2006

Il a fait de l’Algerie l’heroine de tous ses romans. Depuis Le Serment des barbares, paru en 1999, il ne la menage guere, denonce la corruption du pouvoir, fustige les islamistes, deplore les difficultes quotidiennes auxquelles sont confrontes ses compatriotes : les problemes d’eau, d’emploi, de logement ou de securite… Tous ses textes le crient, dans ce francais qui lui appartient, energique, decapant, inventif et souvent truculent : l’Algerie est a la fois sa tendresse et sa douleur Poste restante : Alger, qui parait chez Gallimard le 16 mars, a le meme tranchant, le meme humour vinaigre que ses precedents textes. Mais il ne s’agit plus d’un roman. En une cinquantaine de pages, sous-titrees Lettre de colere et d’espoir a mes compatriotes, il disseque, sans anesthesie, les maux dont souffrent ses soeurs et freres… Il a le merite – et le courage ! – de l’ouvrir avec autant de clarte que de talent.

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