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Promesse de sang

Auteur : James Patterson

Traducteur : Melanie Carpe

Date de saisie : 09/01/2008

Genre : Policiers

Editeur : Archipel, Paris, France

Collection : Les maitres du suspense

Prix : 22.00 €

ISBN : 978-2-8098-0004-3

GENCOD : 9782809800043

Sorti le : 09/01/2008

  • Le choix des libraires : Choix de Alexandra et Patrick Losso de la librairie MAS DE TESSE a MONTPELLIER, France – 22/01/2008

Emouvant, surprenant, ensanglante. Voila en gros ce que resume le dernier roman de Patterson. A travers les lignes, on “voit” l’action se derouler sous nos yeux sans pouvoir changer son cours.
Le “Boss” de la mafia, Dominic Cavello, est enfin arrete pour avoir commandite et commis plusieurs meurtres, entre autres ceux des deux agents du FBI. Mais on n’est pas le plus grand chef de la mafia pour rien : pour echapper au proces et a la prison, Cavello est capable de tout, meme de faire exploser le bus qui transporte les 12 membres d’un jury. Une seule survivante : Annie Debrasse qui, avec l’aide du responsable de la section C10 du FBI, va commencer par traquer Cavello qui en avait profite pour s’echapper.
On decouvre ici la force de la haine, du desespoir de l’envie de meurtre et de sa mise en oeuvre.

  • Les presentations des editeurs : 06/01/2008

LA VENGEANCE ?

Nick Pellisante, responsable de la section C10 du FBI de New York, a reussi l’impossible : mettre la main sur Dominic Cavello, le capo di tutti i capi, le chef de toutes les mafias.

UN PLAT QUI NE PEUT SE MANGER…

Mais, meme derriere les barreaux, celui-ci parvient a faire exploser le bus qui mene les membres du jury a la salle du tribunal. Un repit dont Cavello profite pour se faire la belle…

… QUE SAIGNANT !

Debute alors une chasse a l’homme pour laquelle Pellisante recoit l’aide d’Annie DeGrasse, juree rescapee de l’attentat qui n’a plus qu’une idee en tete : se venger…

Des sa parution, Promesse de sang a ete propulse au premier rang des ventes aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Presque la routine pour James Patterson, l’homme aux 130 millions de livres vendus dans le monde et n1 du suspense toutes categories confondues. Parmi ses romans recents, parus aux editions de l’Archipel : Lune de miel (2006) et Garde rapprochee (2007).

Une ecriture tres visuelle. Le lecteurs vraiment l’impression qu’un film se deroule sous ses yeux.

Michael Connelly

Patterson est tout simplement le meilleur.
Nous, ses fans, n’avons qu’un mot a la bouche : encore !

Larry King, USA Today

  • Les courts extraits de livres : 06/01/2008

Extrait du prologue :

Pour le meilleur et pour le pire

Pour moi, tout commenca un beau jour d’ete a Long Island, aux noces du siecle. La mariee chaloupait a la tete d’une farandole festive serpentant entre les tables sur un air de conga. La scene m’arracha un grognement de degout : je detestais cette danse cubaine.
Je n’en perdais pourtant pas une miette derriere mes jumelles longue portee. Mon instrument suivit la progression de la jeune femme. Elle balancait ses larges hanches couvertes de dentelle dans tous les sens, renversant au passage un verre de vin rouge, suppliant un parent aussi rond qu’une boule de bowling d’abandonner une assiette de palourdes farcies pour rejoindre la chenille. Tout sourire, le bienheureux epoux s’efforcait de suivre la cadence avec la grace d’un rouleau compresseur.
Quel beau couple ! songeai-je avec une grimace en imaginant l’heureux menage dix ans plus tard. Quelle chance d’assister a cette noce, agent special Nick Pellisante…
Responsable de la section C-10 du FBI de New York, je dirigeais une operation de surveillance a l’occasion de l’engagement matrimonial d’un petit mafieux. Une grande sortie pour mon unite, specialisee dans la repression du crime organise. La fete reunissait dans le tres chic South Fork Club de Montauk tout un tas de celebrites… des lors qu’on connaissait un peu le milieu.
Toutes les huiles de la mafia participaient a l’heureux evenement. Toutes, sauf l’homme qui m’interessait : le capo di tutti i capi, surnomme aussi l’Electricien en raison de la profession qu’il exercait avant de se specialiser dans les arnaques qui fleurissaient dans le secteur du batiment du New Jersey. Dominic Cavello etait un sale type, aussi sale que ses mains. Je detenais une collection entiere de mandats d’arret contre lui, pour meurtre, extorsion de fonds, corruption et trafic de drogue.
A en croire certains de mes collegues, Cavello avait depuis longtemps file en Sicile, ou il se la coulait douce en se payant notre tete. Pour d’autres, il se planquait en Republique dominicaine, dans l’une de ses stations balneaires, ou encore au Costa Rica, aux Emirats arabes unis, a Moscou…
Mais j’avais aussi ma petite idee sur la question. Mon instinct me soufflait qu’il fallait le chercher dans cette assemblee bruyante, sur la somptueuse terrasse du South Fork Club. Pour un criminel traque par mon equipe depuis plus de trois ans, etre present sur le territoire americain pouvait passer pour une grossiere imprudence, mais une telle audace ne m’etonnait guere de cet homme a l’ego demesure. Rien, pas meme le gouvernement federal, n’empecherait Dominic Cavello d’assister au mariage de sa niece cherie.
– Macaroni deux pour Macaroni un, appela une voix pince-sans-rire dans mon oreillette.
Je reconnus l’agent special Manny Oliva, qui planquait plus loin sur les dunes avec Ed Sinclair. Eleve dans les cites de Newark, Manny avait fait son droit a l’universite d’Etat de Rutgers puis rejoint mon service des sa sortie de Quantico.
– Quelque chose dans le collimateur, Nick ? Ici, rien que du sable et des mouettes.
– Ouais, repondis-je de mon ton le plus serieux. Des penne. Quelques lasagnes, des saucisses, des crevettes farcies et des plats a la parmigiana…
– Arrete de me faire baver, Nicky Smile.
Nicky Smile : c’etait le surnom dont m’avaient affuble mes plus proches equipiers. La nature m’avait certes gratifie d’un beau sourire, mais je les soupconnais de m’appeler ainsi parce que j’avais grandi dans le quartier italien de Bay Ridge, au milieu d’une poignee de petits truands, et que mon patronyme avait une consonance latine. Au Bureau, je faisais office d’encyclopedie vivante sur Cosa Nostra. Mes origines expliquaient en partie ma vocation : je prenais comme une offense personnelle le coup que ces pourritures de mafieux portaient a la reputation des Italo-Americains, y compris a celle de ma famille, de mes amis et a la mienne.
Je balayai le cortege avec mes jumelles. Ou te caches-tu, sale faux-jeton ? Montre-toi, je sais que tu es la !