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Rescapee

Auteur : Fiona Kidman

Traducteur : Stephane Camille

Date de saisie : 17/01/2008

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Points, Paris, France

Collection : Points. Les grands romans, n 1851

Prix : 8.00 €

ISBN : 978-2-7578-0568-8

GENCOD : 9782757805688

Sorti le : 17/01/2008

  • Les presentations des editeurs : 10/02/2008

L’exquise Betty, quatorze ans a peine, est de retour a Sydney apres des mois de captivite chez les Maori. Bientot, la societe australienne bien-pensante du xixe siecle est secouee par la rumeur : a quoi Betty doit-elle sa survie ? Aurait-elle mis en cause L’honneur de son mari ? La reponse tient en une bouleversante confession a plusieurs voix, inspiree de faits reels.

Je suis juste une femme denudee par des sauvages.

Nee en Nouvelle-Zelande en 1940, Fiona Kidman a publie plus de vingt livres recompenses par de nombreux prix.

Rescapee est une oeuvre d’un realisme brulant en meme temps qu’un fantastique roman d’aventures.

Lire

  • Les courts extraits de livres : 10/02/2008

Journal de John Guard : baleinier, convict libere

Nouvelles Galles du Sud, 1826
Aujourd’hui j’ai emmene la jeune Betsy Parker recolter des huitres. C’est une belle fille. Ses cheveux brillent et elle peut trancher une pomme d’un seul coup de dents. Elle a seulement douze ans, la niece de Charlotte Pugh. J’avais tres envie de quitter ma maison parce qu’il y a des enfants partout dans mes pattes et que je ne suis le pere d’aucun.
Je me suis trouve une maison dans Cambridge Street, dans ce quartier de Sydney qu’on appelle les Rocks. C’est en bas, pres de la mer et de quelques bonnes tavernes. Je l’ai achetee pour avoir le calme et la paix quand je debarque des bateaux qui sont pleins de marins et ne laissent pas un moment tranquille pour reflechir. J’ai embauche Charlotte Pugh en croyant qu’elle tiendrait ma maison. Je la paye bien mais elle est toujours dehors avec toutes sortes d’hommes, il y a des enfants qui braillent dans tous les coins. C’est une belle femme, la Charlotte, en tout cas elle l’etait quand je l’ai embauchee. Je la trouvais a mon gout, a la verite, meme si elle avait un homme qui travaillait aussi grace a moi, le denomme Samuel Garside. En fait, je voyais bien que c’etait un bon a rien. Garside l’a laissee avec une fille et un garcon, et il est parti se marier avec une autre. Non qu’il y ait gagne au change puisque maintenant il est decede et les deux femmes n’en ont herite que du chagrin. Elle aurait pu tomber sur pire que moi. Tout ce que je lui demande c’est de tenir la maison propre et d’avoir un ou deux repas chauds, toutes choses qu’elle fait correctement. Elle a des yeux bleus et des boucles roux clair et quand je l’ai rencontree la premiere fois elle etait pleine d’entrain. Je garantis que ce qu’elle possede dans sa petite boite est tres attrayant mais c’est une maison pleine de tous ceux qui l’ont visitee.
Quand je suis en mer je n’ai que des femmes faciles ou fourrer mon tisonnier. Quand je reviens, j’ai envie d’un foyer chaud, et d’un peu de bonne compagnie, mais je decouvre que la femme qui entretient la maison pour moi heberge encore un nouvel homme sous le toit que j’ai paye, et alors je n’ai plus envie d’elle. Voila ce que je me dis. Son dernier homme s’appelle aussi Samuel et il lui a fait un autre petit garcon, qu’elle a appele Samuel aussi. A croire que mon nom n’est pas convenable. Je suis pas un Samuel, je suis John Guard, c’est tout et quelquefois je me dis que je devrais mettre la donzelle a la porte. Elle devrait mieux se tenir. C’est une femme libre. Sa mere et son pere sont des gens de l’administration arrives prisonniers, meme s’ils ont ete liberes depuis longtemps et qui suis-je pour parler, car je ne suis pas meilleur. Mais c’est une jeune fille nee libre, comme on dit, elle n’est pas obligee de travailler pour moi. Charlotte peut aller ou bon lui semble et je ne comprends pas pourquoi elle reste ici.
Depuis deux ans, il y a eu une amelioration, hormis tous ces enfants bruyants. Alors j’etais en train de changer d’avis en me disant que ce qui etait fait etait fait et que peut-etre c’etait le moment de s’assagir, mais la semaine derniere je reviens d’un long sejour autour des cotes de la Nouvelle-Zelande, le bateau est charge de peaux de phoque, et je me demande ce que l’avenir me reserve, je me dis que je trouverais peut-etre un endroit en Nouvelle-Zelande pour reinstaller – et qu’est-ce qui m’attend ? encore une nouvelle fille a la maison. Elle me dit c’est ma niece, M. Guard, d’une voix qui prouve qu’elle essaye de m’amadouer. D’autres fois elle m’appelle Jacky, qui est son petit nom pour moi, celui qu’elle emploie quand elle a fait un bon ragout, quand il y a des sous dans la bourse et que tout va bien entre nous. Quand elle me donne ce nom ridicule je me demande parfois si elle ne desire pas s’attacher vraiment a moi. Oui, j’y ai presque cru a plusieurs reprises. Viens dans mon lit, suis-je sur le point de dire et c’est alors que quelque chose me retient.
A la fin de mon dernier voyage en mer j’y ai encore pense, parce que j’en ai assez de la vie de celibataire et j’ai peur d’attraper la verole, mais qui sait si je ne l’attraperai pas avec elle, et je ne veux pas etre a l’origine de nouveaux Samuel, du moins pas avec Charlotte. Mais c’est elle qui rechauffe mon foyer, et elle pourrait aussi bien etre ma femme. Et puis voila cette fille et je change encore d’idee.

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