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Reve d’amour

Auteur : Laurence Tardieu

Date de saisie : 03/01/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Stock, Paris, France

Collection : Bleue

Prix : 15.50 €

ISBN : 978-2-234-06045-6

GENCOD : 9782234060456

Sorti le : 03/01/2008

  • Le choix des libraires : Choix de Isabelle Lasne de la librairie GUTENBERG a ISSY LES MOULINEAUX, France – 05/02/2008

De la difficulte de ne pas l’avoir vraiment connue cette mere qui vous obsede, de la difficulte d’avoir vecu avec un pere qui se tait, et de se retrouver a trente ans sans identite, perdue…
Petit bijou de la pensee qui se perd, recherche tendre mais vitale d’images qui ont manquees, tout cela avec delicatesse, voila le livre de Laurence Tardieu : “Reve d’amour”
Un petit pain au chocolat, avec les amandes en plus.

  • Le choix des libraires : Choix de Nadine Dumas de la librairie L’ESPRIT LARGE a GUERANDE, France – 22/01/2008

A la mort de son pere, une jeune femme veut comprendre son histoire, et surtout l’histoire d’une mere qu’elle n’a jamais connue.
“Je m’appelle Alice Grange. J’ai trente ans. Je cherche ma mere”. C’est cette quete qu’Alice nous raconte dans une ville qui sent bon Patrick Modiano.

  • Le choix des libraires : Choix de Anouk de la librairie LA MUSE AGITEE a VALLAURIS, France (visiter son site) – 19/01/2008

Une jeune femme de 30 ans cherche a retrouver le souvenir de sa mere decedee peu apres avoir quitte son foyer pour une histoire d’amour en grande dimension. Il ne lui reste d’elle qu’un souvenir flou, estompe par les secrets et les silences du pere, qui n’a voulu que soigner l’absence sans crever l’abces.
Un souvenir en forme de question sans reponse, qui asphyxie l’heroine.
Qui etait cette mere ? Qui aimait-elle ? Quel amour lui portait-elle ?
C’est finalement parce qu’elle est orpheline, qu’Alice va chercher a rencontrer l’Amant.
Il lui transmettra son heritage, intact : deux tableaux peints par sa mere et la confiance heureuse en l’amour.

  • Le journal sonore des livres : Laurence Tardieu – 19/06/2008

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Laurence Tardieu 19/06/2008

  • Les presentations des editeurs : 18/12/2007

Nous sommes le 21 juillet 2006. Il est vingt heures. Je m’appelle Alice Grange. J’ai trente ans. Gerard Oury est mort hier. Tout cela est certain. Verifiable. Le reel. Je marche vers un homme que je ne connais pas. Ca encore, le reel. Cet homme a aime ma mere. Ma mere a aime cet homme. Je n’en suis deja plus sure. Cet homme va me parler de ma mere. Je ne sais pas. Je vais retrouver quelque chose de ma mere. Je ne sais pas.
Les choses les plus importantes sont-elles celles que l’on sait, ou celles que l’on cherche ?
Je m’appelle Alice Grange. J’ai trente ans. Je cherche ma mere.

Laurence Tardieu est nee en 1972 a Marseille. Elle est l’auteur de Comme un pere (Arlea, 2002), Le Jugement de Lea (Arlea, 2004, prix du roman des libraires Leclerc) et Puisque rien ne dure (Stock, 2006, prix Alain-Fournier).

  • La revue de presse Dominique Quinio – La Croix du 23 janvier 2008

Alice Grange n’est que vide, que manque, un tourbillon d’incertitudes et d’interrogations qui occupent tout l’espace interieur de la jeune femme. Je m’appelle Alice Grange. J’ai trente ans. Je cherche ma mere. Ainsi decline-t-elle son identite : un nom, un age, une absence. La forme interrogative est omnipresente dans ce recit ecrit a la premiere personne. Apres avoir fait de la disparition d’un enfant la trame de precedents romans, Laurence Tardieu s’interesse cette fois a l’absence des parents, reelle ou symbolique. Tout en retenue, le roman d’Alice est un hymne d’amour pour la disparue, mais aussi, en creux, pour ce pere silencieux, apparemment si froid, a qui elle n’a pas su dire ce qu’il representait pour elle. Y compris sur son lit de mort. Je le regarde s’avancer, mon pere, seul dans la neige, le dos legerement voute, le regard gris tourne vers le ciel, mon pere, que j’aime, raconte Alice. Les larmes ne sont jamais loin, mais la tete se detourne pour que nul n’en soit temoin.

  • La revue de presse Christine Rousseau – Le Monde du 11 janvier 2008

Variations sur l’amour filial, maternel ou conjugal a l’epreuve d’un drame, d’un deuil, d’une disparition… Depuis Comme un pere (Arlea, 2002), son premier roman – qui peut se lire comme le miroir inverse de Reve d’amour -, les livres de Laurence Tardieu s’eprouvent dans la douceur poignante d’une melodie qui enveloppe autant qu’elle etreint. Portee par la grace d’une ecriture epuree et juste, la romanciere a su parer cette melodie d’une lumiere nouvelle, plus vive et plus intense. Comme celle, blanche et presque aveuglante, qui semble entourer Alice, la narratrice de son nouveau et tres beau recit (dont le titre est emprunte au Nocturne no 3 de Liszt). Un Reve d’amour dans lequel la romanciere s’interroge avec acuite sur l’amour, l’absence, la memoire, l’identite, mais aussi l’ecriture.

  • La revue de presse Mohammed Aissaoui – Le Figaro du 3 janvier 2008

A travers des questions concernant une mere disparue, Laurence Tardieu, l’auteur de Puisque rien ne dure publie un roman fort sur les degats du silence et la quete de soi. Il y a beaucoup de points d’interrogation dans le recit de Laurence Tardieu. Et, pourtant, avec des questions de nombreuses questions laissees sans reponse, la jeune femme reussit a batir un roman puissant, par la seule force de son style.

  • Les courts extraits de livres : 18/12/2007

Dites-moi comment elle etait. Dites-moi la couleur de ses yeux lorsqu’elle vous regardait, lorsque vous la regardiez, lorsque vous la desiriez. Dites-moi la facon qu’elle avait de s’abandonner, de vous dire oui, de vous dire au revoir. Arrivait-elle en avance a vos rendez-vous ? En retard ? Que disait-elle alors ? Etait-elle douce ? Comment s’habillait-elle ? Etait-elle sensuelle ? Heureuse ? Fragile ? Comment avez-vous compris qu’elle vous aimait ? Quel a ete l’instant precis ou vous l’avez su ? Quels ont ete vos premiers mots d’amour ? De quoi parliez-vous ? D’elle ? De vous ? De moi ? De la vie que vous reviez d’avoir ensemble ? Comment etait son corps ? Emouvant ? Genereux ? Faisiez-vous souvent l’amour ? Sa peau etait-elle douce ? Comment etait sa voix ? Son amour pour vous la rendait-il joyeuse ou triste ? Quelles etaient ses caresses ? Ou aimiez-vous aller ensemble ? Marchiez-vous dans Paris ? La preniez-vous dans vos bras ? Comment vous embrassait-elle ? Vous ecrivait-elle des lettres ? Vous parlait-elle de mon pere ? A-t-elle peint pour vous ? Qu’avez-vous conserve d’elle ? Quels etaient ses mots d’amour ? Avez-vous souffert ensemble ? Avez-vous connu la joie ?
Est-ce que je lui ressemble ?

Je ne peux pas dormir. Je ne peux pas dormir, je pense a elle, je pense a lui, mon corps entier est habite par eux, par le reve que j’ai d’eux, leurs deux corps ensemble, leur rire et leur insouciance, c’est quelque chose qui m’emporte et qui m’etreint, une douleur et un plaisir, ils sont la et ils ne sont pas la, et tant d’absence me devore, cet homme et ma mere, cet homme que je peux rencontrer si je le veux, il suffit de presque rien, ouvrir un annuaire, chercher l’adresse, m’y rendre, sonner, attendre que l’homme m’ouvre, et ma mere que j’ai perdue avant de l’avoir assez etreinte, mais etreint-on jamais assez une mere, si elle n’etait pas morte peu apres que se serait-il passe, que seraient-ils devenus, que serais-je devenue, que serait devenu mon pere, on ne sait rien de la verite d’un amour. Oui, je ferme les yeux et c’est un couple qui danse, le couple fantome d’une femme et d’un homme, je les regarde tournoyer et je reste immobile, ils sont beaux, ils sont heureux, ils dansent tres lentement, je crois que ma mere rit, je n’ose pas m’approcher, je n’ose pas leur demander de me regarder, de ne pas m’oublier, de m’inviter a leur danse, j’imagine leurs coeurs emplis d’amour, leur bonheur, comment pourraient-ils penser aux autres, a moi, ils s’aiment, voila tout, ils s’aiment et le reste n’a aucune importance, le reste n’existe plus, je les regarde s’aimer, je pense qu’ils ont une chance rare, je pense que ma mere a eu raison, je pleure en silence, je suis triste et heureuse, je me demande ce que je suis, moi, a pleurer sur des fantomes, ou est ma vie, ou passe ma vie, trente ans deja, trente ans a courir apres des fantomes, trente ans a chercher celle dont je ne me remets pas de la disparition, trente ans a ne pas trouver les mots devant celui qui est reste. Il faudra bien, un jour, que je commence quelque chose, que je cesse de me laisser traverser par des absences, que je vive ma vie, comme me le repete Hannah, mais commencer quoi, vivre quoi ? Je ne sais plus ou sont mes desirs, mes desirs sont assieges par mes absences, j’aimerais, moi aussi, avoir le coeur brule d’amour, j’aimerais m’abandonner, j’aimerais me perdre.
Je regarde ma montre : il est cinq heures et demie du matin. Je n’ai pas dormi. Par la fenetre entrouverte, je vois le jour se lever. Pourquoi parle-t-on de nuit blanche ? Ma nuit n’a pas ete blanche, elle a ete pleine d’images et de couleurs, d’ombres et de lumieres. J’aurais aime, pourtant, qu’il y ait des blancs, des silences, des vides, afin que je puisse m’echapper, fuir dans le sommeil, mais cela n’a pas ete possible, on ne choisit pas toujours les issues qui menent au vide, ma nuit n’avait pas d’issue, ma nuit etait peuplee, ma nuit etait un eblouissement.

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