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San Sombrero

Auteur : Santo Cilauro | Tom Gleisner | Rob Sitch

Traducteur : Nicolas Richard

Date de saisie : 16/10/2008

Genre : Humour

Editeur : Flammarion, Paris, France

Prix : 15.00 / 98.39 F

ISBN : 978-2-08-121477-4

GENCOD : 9782081214774

Sorti le : 01/10/2008

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  • Les presentations des editeurs : 17/10/2008

San Sombrero

Attires par son charme tropical, son style de vie exotique et l’absence totale de traites d’extradition, les touristes sont chaque annee plus nombreux a decouvrir la magie de San Sombrero.

Fier berceau des paillettes et des verres teintes, ce pays fascinant regorge de choses a voir comme de choses a faire. Laissez-vous prendre en photo avec un ruhmero (ivrogne) pendant que son complice se chargera de vous delester de votre portefeuille. Bougez sur une bababumba enfievree, l’une des rares danses au monde incluant communement un echange de fluides corporels. Osez le volcanoing et devalez une coulee de lave en fusion. Ou contentez-vous de siroter un molotovo en vous laissant bercer par les rythmes hypnotiques des helicopteres gouvernementaux en train de mitrailler non loin un bastion de la guerilla locale.
Bourre d’avis d’experts, ce guide entierement remis a jour contient tout ce que le routard avise doit savoir sur San Sombrero, ce bijou oublie d’Amerique Centrale. En particulier :
QUAND S’Y RENDRE Malgre la chaleur juin est ideal, pour l’ombre que procurent les nuages de frelons. COMMENT SE DEPLACER Attention aux transports publics, d’abord un peu deroutants : le nom de la ville affiche a l’avant d’un autocar n’indique pas sa destination mais le lieu de naissance du chauffeur. OU SE RESTAURER Les tarifs pratiques sont bas, votre portefeuille ne souffrira pas. On n’en dira pas autant de votre oesophage.

Traduit de l’anglais (Australie) par Nicolas Richard

Santo Cilauro, Tom Gleisner et Rob Sitch font partie du Working Dog, le plus celebre groupe satirique australien. Apres le succes mondial de La Molvanie, San Sombrero, qui parodie du tourisme au Mexique et en Amerique centrale, connait dans le monde le meme succes que son predecesseur.

PRESSE, a propos de La Molvanie :
Moral a zero ? Partez pour ce ” pays que s’il existait pas, faudrait l’inventer “, comme disent les auteurs australiens de ce guide qui fait un malheur. La Molvanie ? A mourir. De rire. Le Nouvel Observateur

Un guide qui vaudrait le voyage. Liberation

Du jamais-vu ! L’Express

Les zygomatiques sont a la fete. Marianne

Une blague completement dejantee. Tordant. Ouest France

Un exercice de potache hilarant, voire desopilant. Les Echos

Entre nostalgie et contre-utopie, un guide touristique nouveau genre se revele hilarant, risque, culte. Le Soir

  • La revue de presse Francois Forestier – Le Nouvel Observateur du 15 octobre 2008

Consulter un petit guide de voyage, c’est se persuader de rester a la maison, car, au fond, Tailleurs est semblable au chez-soi, en moins bien. Ailleurs, il y a des etrangers, des verres sales, des etrangers, des pourboires, des etrangers, des dangers. Les pires sont les restaurants et les taxis : les premiers vous assassinent par leur mauvaise cuisine, tandis que les seconds vous achevent d’une crise cardiaque. Demeurons couches : c’est la ligne choisie par Santo Cilauro, Tom Gleisner et Rob Sitch, trois Australiens feles pour leur collection Jetlag Travel Guide. Apres nous avoir incites, l’an passe, a ne pas decouvrir la Molvanie, les voici qui recidivent avec San Sombrero, le pays des carnavals, des cocktails et des putschs, apprecie pour son climat tropical et l’absence totale de traites d’extradition…
Apres ce magnifique guide de San Sombrero, on attend avec impatience les prochains ouvrages de Jetlag : les Emirats arabes punis, le Tyranistan, l’Ile de Brumm et l’excursion dans les Grands Jardins du Globe, qui propose de visiter les plus vieux tas de compost du monde. Partir, dit-on, c’est mourir un peu. Avec les gars de Jetlag, c’est rire beaucoup.

  • Les courts extraits de livres : 04/10/2008

Un portrait de San Sombrero

Par ou commencer ? Pays captivant ? Melange magique de modernite et d’epidemies du temps jadis ? Certes, San Sombrero, c’est tout cela – et davantage – cette republique inondee de soleil est une des destinations les plus excitantes d’Amerique centrale. Malgre sa faible superficie, ce pays attire des milliers de visiteurs, appates par ses charmes tropicaux, son exotisme et l’absence de traites d’extradition signes avec l’Occident.

Tant de choses a faire
De la vie nocturne frenetique de la capitale Cucaracha City a la solitude des plages de la cote ouest pendant la saison du serpent de mer, il y a tant a voir et a faire dans ce joyau de l’exotisme tropical.

Plus que tout, San Sombrero est un pays petri de contradictions : les eglises catholiques y autorisent les sacrifices d’animaux et les cantines scolaires vendent du rhum. La population elle-meme est un melange intrigant : le seul prix Nobel de la paix fut aussi accuse de crimes de guerre.

Chevauchant les eaux azur des Caraibes et du Pacifique, le premier etranger a visiter San Sombrero fut Jorge Paradoure, l’explorateur le plus myope d’Espagne, qui affirma avec assurance qu’il venait d’accoster en Chine avant de se planter le drapeau espagnol dans le pied (voir section Histoire). Le pays fut alors colonise et l’influence de l’Espagne reste a ce jour forte, autant dans la langue que dans la cuisine ou la ponctualite.

Il y en a pour tout le monde
Malgre sa superficie modeste San Sombrero a tant a offrir. Sa capitale est le berceau d’un des plus grands festivals de musique latino. Dix mille personnes y assistent chaque annee (selon les organisateurs), compensant en partie les cinquante mille qui s’expatrient a cette periode.

Les centres historiques sont legion. L’edifice colonial de Fumarole est le siege du palais presidentiel magnifiquement conserve. Le week-end, les visiteurs y apercevront la garde nationale en uniforme, tirant des coups de feu au volant de vehicules militaires. Ce n’est pas une manifestation officielle – c’est juste qu’ils sont ivres.

Plus haut dans la montagne, le hameau de Cohlera abrite la majestueuse cathedrale de San Pedro, fameuse pour ses burettes, comme le fut Pedro en son temps.

Les amateurs de farniente iront vers les eblouissants sables blanc casse des cites balneaires. A Playa Miguel, le voyageur aventureux pourra dans la meme journee attraper un poisson, un coup de soleil et la fievre dengue.