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Signes et destins d’election dans l’Antiquite

Auteur : Michel Fartzoff | Evelyne Geny | Elisabeth Smadja

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Histoire

Editeur : Presses universitaires de Franche-Comte, Besancon, France

Collection : Institut des sciences et techniques de l’Antiquite

Prix : 37.00 / 242.70 F

ISBN : 978-2-84867-126-0

GENCOD : 9782848671260

  • Les presentations des editeurs : 06/08/2006

Les etudes rassemblees ici ont pour objet les conditions de l’apparition et de l’ascension des figures d’exception, souverains, heros, fondateurs, thaumaturges, et la reflexion antique sur leur destin. Ainsi sont analyses les formes a leur emergence, les strategies sous-jacentes a leur pouvoir et le role qu’y jouent les divinites du destin : plus profondement, on tente de saisir comment le monde antique a senti et montre ce que le pouvoir a d’irreductible et de transcendant.

  • Les courts extraits de livres : 06/08/2006

Xenophon occupe une place sinon unique, du moins singuliere dans la litterature grecque en raison de la facon dont il etablit la relation entre, d’une part, signes envoyes par les dieux aux hommes et decisions et, d’autre part, signes, decisions et destins d’election. Les signes (ta semeia, ta semainomena) qu’il retient ne sont pas tres differents de ceux qui sont mentionnes chez la plupart des auteurs grecs. Selon les conseils donnes a l’hipparque, les dieux “avertissent (prosemainousin) [les hommes] selon leur bon vouloir au moyen des signes tires des victimes, des oiseaux, des oracles et des songes (kai en hierois kai en oionois kai en phemais kai en oneirasin)”. Hermogene, quant a lui, explique a ses amis reunis au banquet, et a Socrate en particulier : “[Les dieux] me signifient (semainousi) par les messagers qu’ils m’envoient, oracles, songes, oiseaux, ce qu’il faut faire et ne pas faire (hate dei kai ha ou chre poiein)”. Savoir “ce qu’il faut faire et ne pas faire” ou, mieux encore, “ce qui est preferable et le plus avantageux (loon kai ameinon)” pour le destinataire des signes, voila qui introduit au domaine de la decision qui precede l’action.

Jeannine Boeldieu-Trevet