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Tabarly

Auteur : Yann Queffelec

Date de saisie : 10/07/2008

Genre : Biographies, memoires, correspondances…

Editeur : Archipel, Paris, France

Prix : 18.50 / 121.35 F

ISBN : 978-2-8098-0034-0

GENCOD : 9782809800340

Sorti le : 04/06/2008

  • Les presentations des editeurs : 17/09/2008

J’ai connu la legende avant d’approcher l’homme, avant que Tabarly fut un nom prestigieux sous tous les climats. On aurait dit Ned, le matelot bravache du capitaine Nemo. Des biceps gonfles a crever la peau. Un visage hale de bonne epaisseur, les pommettes saillantes, un regard vert aux paleurs d’absinthe.

Son chez-lui, c’etait l’horizon. C’etait toiler la mature, c’etait le prochain mille a courir. Il disait : “Je ne fais que vivre la vie comme je l’imaginais.”

Vainqueur de la Transatlantique en 1976, il dit toujours non au mariage. C’est alors qu’il rencontre Jacqueline… Apres 1978, son chez-lui c’est Gouesnac’h, au bord de l’Odet, face a l’ocean. La belle vie que la vie d’Eric Tabarly, entre Jacqueline et Marie, leur fille !

Le 13 juin 1998, peu apres minuit, en mer d’Irlande, quelque chose lui arriva… Mais qui pouvait empecher Tabarly d’embarquer pour un dernier verre, un dernier ocean, le der des ders… ?

Yann Queffelec, prix Goncourt 1985 pour Les Noces barbares, celebre l’homme et le marin, disparu en mer dans la nuit du 12 au 13 juin 1998. Une histoire d’amitie ou l’auteur, marin a sa maniere, se souvient qu’il fut a treize ans l’equipier occasionnel d’Eric Tabarly…

  • La revue de presse Pierre-Yves Lautrou – L’Express du 10 juillet 2008

En vieux loup de mer de l’ecriture, Yann Queffelec entretient le mythe Tabarly. Mais il chante surtout son propre amour du vent et des vagues…
Bien sur, le Tabarly de Queffelec agacera nombre de gardiens du temple. Les autres, ceux pour qui prime le plaisir simple d’aller sur l’eau ou de respirer un style trempe dans les embruns, decouvriront l’un des leurs, capable de resumer impeccablement cette etrange addiction : La mer echappe a la comprehension du sentiment humain. En cela, comme l’amour, comme le Bon Dieu, elle nous attendrit.

  • Les courts extraits de livres : 17/09/2008

Quelque chose lui arriva…

Eric Tabarly, ne vainqueur en 1931. En 64, il remporte l’Ostar, la Transatlantique anglaise en solitaire ; en 67, l’intouchable Fastnet ; en 69, il est le marin le plus rapide au monde avec son poulpe d’aluminium a voiles, le trimaran Pen Duick IV; la meme annee, il traverse l’ouragan Brenda, un souffle cyclonique fort de cent noeuds ; en 69, il est premier de l’arc transpacifique en solitaire, trente mille milles de San Francisco a Tokyo, avec dix jours d’avance sur le second ; en 76, il danse le tamoure, chasse le mouton, prend du bon temps ; en 76, il regagne l’Ostar a la barbe d’Alain Colas, son emule ombrageux ; en 76, il rencontre Jacqueline, une Martiniquaise idyllique, la femme de sa vie. Il l’epouse en 84, ils ont un enfant, Marie. L’amour humain est aussi la marque du bon baroudeur.
Apres ca, la belle vie que la vie d’Eric Tabarly sur les bords de l’Odet, a Gouesnac’h, face au grand ocean. Du marin chanceux, Homere ecrit qu’il est l’hote occasionnel d’un dieu aux distractions duquel il doit suppleer, meritant ainsi le genie qui l’emmene au large – au large des heures terrestres, ephemeres enjeux des cadrans solaires.
Le 13 juin 1998, en mer d’Irlande, a bord du premier Peu Duick, peu apres minuit, quelque chose lui arriva…
Voila dix ans qu’il n’est plus.