Auteur : Bertina Henrichs
Date de saisie : 02/09/2008
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Ed. du Panama, Paris, France
Prix : 18.00 / 118.07 F
ISBN : 978-2-7557-0366-5
GENCOD : 9782755703665
Sorti le : 28/08/2008
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Le choix des libraires : Choix de Olivier Augier de la librairie Arts & LIVRES a Le Plan de Grasse, France (visiter son site) – 17/09/2008
Eva Jacobi est originaire de Francfort. Menant une vie tranquille et sans histoire a Paris depuis bien longtemps, elle retourne d’urgence dans sa ville natale pour accompagner sa mere dans ses derniers instants a l’hopital.
Deboussolee par le chamboulement que vient de connaitre son existence en l’espace de quelques heures, elle erre dans l’appartement de son enfance. Les souvenirs reviennent peu a peu.
A son grand etonnement, sa mere ne s’eloignant jamais de sa vie allemande, elle decouvre un billet d’avion pour les Etats-Unis, plus particulierement la Ville de Memphis, Tenessee…
La ville du King, la ville d’Elvis.
Eva decide de faire ce voyage a la place de sa mere.
Dans ce beau roman melancolique, plongeant dans la musique du vieux Sud Americain, Eva tente de donner un nouveau sens a sa vie…
Par l’auteur de la joueuse d’echecs (grand coup de coeur personnel !)
- Les presentations des editeurs : 17/09/2008
La mort soudaine de sa mere plonge Eva Jacobi dans le desarroi. Entre un passe familial qui se derobe et un futur en suspension, son petit monde se fissure. De Paris a Memphis Tennessee en passant par l’Allemagne, Eva tente de donner un sens a une vie trop reglee.
L’adieu d’une fille a sa mere. Et la voix sensuelle d’Elvis Presley pour un roman voyageur et melancolique.
Nee a Francfort en 1966, Bertina Henrichs vit a Paris depuis vingt ans. Cineaste, elle publie en 2005 son premier roman, La Joueuse d’echecs (Liana Levi), qui rencontre un succes international.
- Les courts extraits de livres : 17/09/2008
Certains etres, attentifs au moindre fremissement de leur ame, ont des premonitions. Ils les apprehendent et les cherissent. Ce n’etait pas le cas d’Eva. Jamais elle n’avait eu la moindre premonition de toute sa vie.
Elle ne considerait pas cette absence de murmure mysterieux comme un tort, car, au fond, elle ne croyait pas que l’on puisse capter le malheur ou le bonheur a l’avance, telle une parabole humaine hypersensible.
Elle ne consultait pas les voyants, cartomanciennes ou autres extralucides. Elle prenait ses decisions quand il fallait les prendre sans jamais jeter un oeil sur les astres.
Le jour ou son pere etait mort dans un accident de la route, elle n’avait pas eu de pressentiment. Elle etait tranquillement en train de jouer avec ses poupees quand le telephone sonna et qu’elle vit sa mere s’effondrer.
Quand elle avait rencontre Michel, pas de harpe celeste. Et quand ils avaient rompu, pas de torrent de pluie.
Sa nomination a son poste de maitre de conferences lui etait parvenue un matin du mois de juillet dans une enveloppe en papier recyclable au moment ou elle passait la serpilliere dans le couloir.