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Tombe, tombe au fond de l’eau

Couverture du livre Tombe, tombe au fond de l'eau

Auteur : Mia Couto

Traducteur : Elisabeth Monteiro Rodrigues

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Chandeigne, Paris, France

Collection : Collection lusitane

Prix : 12.00 €

ISBN : 978-2-915540-17-8

GENCOD : 9782915540178

  • La Radio des libraires : Michel Chandeigne de la librairie PORTUGAISE ET BRESILIENNE a PARIS, France (visiter son site) – 09/06/2010

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Michel Chandeigne, au micro de Thibault Bonnafoux

  • Les presentations des editeurs : 09/06/2010

Au Mozambique, au bord de l’ocean Indien : Zeca Perpetuo, un ancien pecheur, n’a d’yeux que pour sa voisine, la mulatre Dona Luarmina qui passe le plus clair de son temps a effeuiller des fleurs invisibles. Leurs conversations quotidiennes, tour a tour cocasses, desabusees ou poignantes empruntent souvent des voies etranges. Peu a peu, ils en viennent a delivrer de lourds secrets. Iront-ils jusqu’au bout de leur dialogue alors que leur existence, deja precaire, sombre inexorablement ?

Mia Couto est ne en 1955 au Mozambique.

  • La revue de presse Patrick Kechichian – Le Monde du 16 septembre 2005

Mia Couto est mozambicain. Ne en 1955, il appartient a une famille portugaise qui s’etait installee au Mozambique quelques annees avant sa naissance… Il est l’auteur de poemes, de romans et de nouvelles… debarrasse de toute la pompe romanesque, le recit que publie aujourd’hui Michel Chandeigne – qui a paru il y a cinq ans au Portugal – semble en meme temps lourd d’un poids immense de memoire, de passe, d’usages et de tradition. Mais tout cela est en arriere, comme une matiere ancienne dans laquelle l’auteur a puise et dont il n’a retenu que certains elements significatifs, universels. La concision, ici, ne trompe pas : elle est le contraire d’une facilite, d’une desinvolture ou d’une paresse. Elle permet au contraire de tendre l’ecriture, de la concentrer sur son sujet… Un homme noir, ancien pecheur, Zeca Perpetuo, et une grosse femme mulatre, Dona Luarmina, sont voisins… Les paroles de l’un et de l’autre prennent un accent etrange, donnant a l’histoire de chacun une ampleur inattendue, entre la prophetie et la lecture hallucinee du passe. De cet echange nait une vision du monde apre, tragique. L’histoire de l’humble pecheur et de sa famille prend la dimension d’un mythe, ou d’une legende. C’est comme si la vie et la mort, l’amour et la chair allaient ensemble selon une “conjugaison” mysterieuse. De meme les elements, terre, eau et feu. Et aussi le reve, le cauchemar et l’etat de veille… “Si je dors je me noie, si je veille je perds la raison. Le reve me manque, tout ce que je voudrais c’est rever”, dit le narrateur de ce poignant et magnifique recit.