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Un animal, un philosophe

Couverture du livre Un animal, un philosophe

Auteur : Robert Maggiori

Date de saisie : 24/02/2005

Genre : Philosophie

Editeur : Julliard, Paris, France

Prix : 16.00 / 104.95 F

ISBN : 978-2-260-01686-1

GENCOD : 9782260016861

  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

A l’occasion d’une serie de chroniques dans Liberation au cours de l’ete 2004, Robert Maggiori s’est interroge sur le rapport entre l’animal et le philosophe. A la chasse, a la maison ou au zoo, les hommes adorent les animaux, et nos amies les betes sont bien pratiques. On peut leur preter les meilleurs sentiments et les pires intentions du monde : elles ne peuvent pas protester. Comme l’explique Maggiori, le rapport a l’animal est un fil rouge dans l’histoire de la pensee : on s’est d’abord demande s’il avait une ame, puis avec Descartes s’il etait un pur mecanisme (theorie des animaux-machines), puis s’il souffrait, s’il avait une sensibilite, si on pouvait l’enfermer, et recemment s’il avait des droits.
Arme de son erudition et de sa liberte d’esprit, l’auteur a fouille sa memoire et sa bibliotheque pour trouver dans les oeuvres des philosophes qui ont marque la pensee humaine les passages ou il etait question des animaux. Aristote et le poulet, Derrida et le chat, Descartes et la pie, Kant et l’elephant, Nietzsche et le lion, Rousseau et l’orang-outan… Aucun de nos plus grands esprits n’a echappe a la description ou a l’evocation des animaux reels ou symboliques.
Un livre necessaire a tout le monde car il n’est jamais inutile de frequenter les grands esprits… et plus particulierement aux etudiants qui ont ce sujet au programme de l’agregation pendant deux ans.

Robert Maggiori est professeur de philosophie au lycee Couperin de Fontainebleau et journaliste a Liberation. Il a notamment publie La Philosophie au jour le jour (Flammarion, 1994), et dirige avec Christian Delacampagne Philosopher (en 2 volumes, Fayard, 2000). Ses conferences publiques attirent une audience de plus en plus nombreuse et variee.

  • La revue de presse Michele Gazier – Telerama du 6 juillet 2005

Les lecteurs de Liberation connaissent ses ecrits savants et pedagogiques, sa maniere de rendre simples ces choses de l’esprit presumees compliquees. Un ete durant, il a ecrit, pour son journal, des chroniques sur les animaux et les philosophes. Les revoici, retablies dans leur longueur premiere, petillantes de malice, d’erudition, d’humour… Et Maggiori de conclure : Dans ce que l’homme dit de la bete, il y a toujours quelque reflet de ce qui se cache en son ame.