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Un democrate : Mick Jagger, 1960-1969

Auteur : Francois Begaudeau

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Musique, Chansons

Editeur : Naive, Paris, France

Collection : Naive sessions

Prix : 10.00 / 65.60 F

ISBN : 978-2-35021-001-8

GENCOD : 9782350210018

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

La verite, c’est que Mick Jagger est ne en 1960 et mort en 1969. Ne au printemps 60, et mort le 6 decembre 69. C’est precis, c’est date, c’est du document, a se verifie dans mes registres. Vous ne le saviez pas, moi je le sais. Sur Mick Jagger je sais tout. Rien lu rien etudie, compulse nulle archive, depoussiere nul cadastre, deterre nulle relique, je sais tout. Et d’abord ceci : qu’il est ne en 1960 et mort en 1969. Et je dirai comment. Avec une ecriture serree, mise en valeur par un texte brillamment construit, Francois Begaudeau nous conduit de la naissance des Stones a leur mort, un jour de 1969 ou Mick Jagger, qui appartenait tout entier a la foule, decida de ne plus offrir de lui-meme qu’une rock star opportuniste… Amenee a la maniere des tragedies grecques, annoncee des le depart, la “mort” de Mick Jagger interpelle le lecteur, lui rappelant ses plus intimes trahisons, resonnant comme la fin d’une epoque…

Francois Begaudeau est ne en 1971, dans l’ouest de la France. Il a fait l’ecole par les deux bouts : eleve pendant quinze ans, professeur depuis sept. Pareillement, il a ecoute du rock, puis en a emis, en le punkisant dans le groupe Zabriskie Point. Il est redacteur aux Cahiers du cinema, et a publie un roman, Jouer juste, aux editions Verticales, en 2003. Dans la diagonale paraitra en janvier 2005 chez le meme editeur.

  • La revue de presse Jacques Morice – Telerama du 23 mars 2005

Damned, il l’a fait : ce jeune morveux de Francois Begaudeau vient de balancer le meilleur bouquin de rock du monde – sacrifions nous aussi a l’hyperbole, moteur de cette hagiographie laique. Gonfle, le lascar, vu qu’il n’etait meme pas ne a l’epoque des faits relates : la naissance de Mick Jagger, son ascension, sa consecration et sa mort, en 1969. Pardon ? Oui, sa mort en 1969… Begaudeau presente Jagger comme l’oblige du monde, un homme de show voue au public, une petite pute sommee de briller, jusqu’a cet evenement fatal de 1969, sans cesse annonce, sans cesse differe, et juste divulgue dans les dernieres pages… L’auteur malmene le lecteur comme on houspille des enfants gates. Il a l’air agace, il veut en decoudre. C’est une lecture surtout politique ou l’on retrouve ce dogmatisme exacerbe qui faisait deja le sel de ses deux precedents ouvrages (le fulgurant Jouer juste et le moins convaincant Dans la diagonale, publies chez Verticales), une intransigeance inquietante – la defense outranciere de Jagger le fort pour mieux enfoncer Brian Jones le faible, l’asthmatique. Mais cette intolerance rampante, Begaudeau la retourne aussi contre lui-meme, non sans autoderision…