
Auteur : Jerome Ferrari
Date de saisie : 08/06/2009
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Actes Sud, Arles, France
Prix : 12.00 €
ISBN : 978-2-7427-8108-9
GENCOD : 9782742781089
Sorti le : 07/01/2009
- Le choix des libraires : Choix de Isabelle Anoman de la librairie ESPACE CULTUREL LECLERC a LIMOGES, France – 08/06/2009
C’est un recit court, dense et violent.
Un jeune homme, devenu mercenaire, part en Irak avec son meilleur ami Jean-Do. Il reviendra seul…
Il essaie de retrouver une vie normale, de recreer des liens amoureux avec Magali…. Comment peut-on aimer apres avoir connu le pire…
Une certitude subsiste : en l’homme cohabitent le dieu et l’animal.
Une ecriture poetique, dense et violente… un livre qui ne peut laisser personne indifferent.
A lire d’urgence….
- Les presentations des editeurs : 28/12/2008
LE POINT DE VUE DES EDITEURS
Un jeune homme a pris la decision de quitter son village natal pour aller, revetu du treillis des mercenaires, a la rencontre du desert qu’investirent tant d’armees, sous des uniformes divers, apres le 11 septembre 2001. De retour du checkpoint ou la mort n’a pas voulu de lui, ce survivant devaste est condamne a affronter parmi les siens une nouvelle forme d’exil. Il se met alors en demeure de retrouver la jeune fille de ses reves d’adolescent, mais cette derniere semble avoir disparu sous les traits d’une jeune femme desormais vouee corps et ame a son entreprise…
Requiem pour une civilisation contemporaine medusee par les sombres mirages de la guerre comme par la violence inouie de l’horreur economique, ceremonie cruelle et profane qu’illumine l’ardente invocation d’un improbable salut, Un dieu un animal retentit des echos du chant bouleversant que fait entendre une humanite crucifiee sur l’autel de la depossession.
Ne a Paris en 1968, Jerome Ferrari, apres avoir ete, durant quatre ans, professeur de philosophie au lycee international d’Alger, vit actuellement en Corse ou il enseigne depuis 2007.
Chez Actes Sud, il a publie deux romans : Dans le secret (2007) et Balco Atlantico (2008).
- La revue de presse Jean-Claude Perrier – Le Figaro du 19 fevrier 2009
Un dieu un animal est un roman superbe, aussi bref que dense, entierement porte par son style, ce qui est le propre meme des ecrivains. Volontairement, Jerome Ferrari ne decrit guere, n’explique pas, il prefere analyser, fouiller la psychologie de ses personnages, avec une reelle puissance dans l’introspection. Son personnage devient une espece de fantome, dont on pressent que la destinee ne peut etre que tragique. Comme, toutes proportions gardees, le martyr Ibn Mansur el Hallaj, dont une citation est placee en exergue du livre, torture et execute pour cause d’heresie, le jeune Corse est un mystique, un ascete de la vie, qui aimerait bien croire en un Dieu qu’il appelle de ses voeux, mais dont il redoute la colere, comme dans l’Ancien Testament. Le roman, d’une certaine facon, remplace le testament que le jeune homme n’a pas eu la tentation d’ecrire.
- La revue de presse Camille Tenneson – Le Nouvel Observateur du 12 fevrier 2009
Liturgique et desesperee, la prose de Jerome Ferrari resonne comme un requiem, qui celebre cruellement l’ampleur vertigineuse de [leur] defaite a venir. Son livre, lui, est une magnifique reussite.
- La revue de presse Alexandre Fillon – Lire, fevrier 2009
Un dieu un animal, le dernier en date, risque de serieusement remettre les pendules a l’heure et de reveler enfin un ecrivain lyrique et intense…
Chef d’orchestre d’un requiem implacable, Ferrari fait preuve d’un bout a l’autre de virtuosite dans la construction et de tenue dans l’ecriture. Plaie a vif qui saisit le lecteur, Un dieu un animal se lit comme un court texte presque mystique sur la violence du monde contemporain. Faites passer.
- La revue de presse Marine Landrot – Telerama du 7 janvier 2009
Un dieu un animal : pas de virgule entre les deux noms du titre, juste un vide entre le createur et la creature, serres l’un contre l’autre, suspendus a l’arrivee de ceux qui manquent : un homme une femme…
Quelle trace laisse-t-on ? L’empreinte des autres depend de la place libre que l’on a en soi, tel est le message que chuchote ce livre glacant, qui s’ouvre sur une certitude (Bien sur, les choses tournent mal) et se ferme sur sa confirmation. Entre-temps, les trouees d’oxygene offertes par Jerome Ferrari ont distribue leurs forces, et ce roman ressemble a l’enfant blesse que le heros rencontre au combat : Si leger que sa chute ne fait aucun bruit.
- Les courts extraits de livres : 28/12/2008
Bien sur, les choses tournent mal, pourtant, tu serais parti et, quand l’etreinte du monde serait devenue trop puissante, tu serais rentre chez toi. Mais ca ne s’est pas passe comme ca, car les choses tournent mal a leur maniere mysterieuse et cruelle de choses et font se briser contre elles toutes les illusions de lucidite. Tu es parti, le monde ne t’a pas etreint et, quand tu es rentre, il n’y avait plus de chez toi. Il y avait tes parents, ta maison et ton village et ce n’etait miraculeusement plus chez toi. Ta mere t’a embrasse avec son amour silencieux, et puis ton pere, et tu as retrouve leur odeur, l’odeur qui avait ete celle de tes grands-parents, de tous tes ancetres sans visage, et dont tu avais si peur qu’elle devienne un jour la tienne, cette odeur humide et douceatre de savon de Marseille, de feu de bois, de transpiration froide, d’eau de Cologne et de chair fatiguee que les douches quotidiennes et les frottements du gant de crin ne parvenaient meme plus a attenuer et qui impregnait toute la maison depuis si longtemps, l’odeur de la vieillesse et de la mort, de tout ce qui est joue d’avance. Mais elle ne te faisait plus peur parce que ce n’etait plus chez toi. Et le jour ou ton tour viendrait, apres avoir rode autour de toi, elle finirait par s’eteindre d’elle-meme, parce qu’elle ne t’aurait pas reconnu et qu’elle n’aurait trouve personne pour accomplir la loi de sa transmission. Quand ta mere t’a demande comment tu allais en caressant ton bras blesse, tu as doucement ecarte sa main et, pour la premiere fois depuis si longtemps, tu as pu la serrer contre toi et la rassurer et respirer ses cheveux sans fremir de degout, comme si ce n’etait plus ta mere mais simplement une vieille femme etrangere qui meritait ta compassion. Maintenant, tu marches dans le village et tu te rappelles combien tu as ete desespere de le trouver si semblable a lui-meme la derniere fois que tu es revenu et il est encore reste si etonnamment semblable – mais ce n’est plus chez toi.
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