Auteur : Alain Claude Sulzer
Traducteur : Joahnnes Honigmann
Date de saisie : 04/04/2008
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : J. Chambon, Paris, France
Prix : 18.00 / 118.07 F
ISBN : 978-2-7427-7400-5
GENCOD : 9782742774005
Sorti le : 04/04/2008
- Les presentations des editeurs : 04/04/2008
Ernest travaille dans le restaurant d’un palace a Giessbach, en Suisse. C’est un garcon parfait, aussi strict dans le travail que dans la vie. Mais cette dignite imperturbable cache la blessure jamais guerie de la violente passion qu’il a connue pour Jacob, un garcon parfait comme lui, Jacob qui l’a abandonne pour suivre en Amerique Julius Klinger, le grand ecrivain allemand. C’etait apres 1933, dans ces annees troublees ou beaucoup de clients, fuyant l’Allemagne nazie, venaient trouver refuge, avant les rigueurs de l’exil, dans ce luxueux hotel qui avait si souvent abrite leurs insouciantes villegiatures. Mais rien n’etait plus pareil et Sulzer rend palpable la peur obscure qui hante desormais ces salons trop rassurants et tisse avec subtilite les fils des drames intimes et ceux de la tragedie historique. Il faudra la fin de la guerre et le retour d’exil de Klinger pour que s’affrontent deux memoires dans l’ultime combat d’une rivalite amoureuse. C’est ce qui prete au roman une tension dramatique qui va crescendo et tient jusqu’au bout le lecteur en haleine.
Alain Claude Sulzer est ne en 1953 et vit a Bale. Il a publie plusieurs romans. Un garcon parfait est le premier a paraitre en francais.
- La revue de presse Claire Devarrieux – Liberation du 3 avril 2008
Traduit pour la premiere fois en francais comme il vient de l’etre en anglais, Alain Claude Sulzer est un Suisse ne en 1953 a Basel, auteur de cinq romans dont Un garcon parfait…
La litterature et le cinema sont pleins de figures comme celle d’Ernest, a l’existence grise et reguliere, une fois par semaine au bar, des etreintes furtives, et jamais de courrier, sauf la carte postale rituelle d’une cousine parisienne, rappel des origines. En general, ces existences explosent sur l’arete d’un detail. Ici, c’est une lettre de Jacob. Elle arrive des les premieres lignes d’Un garcon parfait.