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Un homme dans sa cuisine

Couverture du livre Un homme dans sa cuisine

Auteur : Julian Barnes

Traducteur : Josette Chicheportiche

Date de saisie : 20/05/2005

Genre : Biographies, memoires, correspondances…

Editeur : Mercure de France, Paris, France

Collection : Bibliotheque etrangere

Prix : 18.00 / 118.07 F

ISBN : 978-2-7152-2508-4

GENCOD : 9782715225084

  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Autrefois, dans la famille Barnes, jamais un homme ne se serait risque devant un fourneau. La cuisine, c’etait une affaire reservee aux femmes… Mais quand Julian est parti vivre a Londres, il a du s’y mettre et on peut dire desormais que ses progres ont ete spectaculaires, sinon rapides. Un des plus celebres ecrivains anglais d’aujourd’hui va nous livrer ici le desopilant recit de ses trouvailles (parfois curieuses, voir le saumon aux raisins secs), de ses echecs (souvent savoureux, voir pourquoi il a rate le lievre a la sauce au chocolat) et de ses coups de gueule (ah, ces livres de cuisine tous aussi imprecis les uns que les autres !). Celui qui se definit comme un “obsessionnel anxieux” nous fait partager ses angoisses et bien sur ses enthousiasmes – en nous livrant au passage de bien delicieux secrets.

Julian Barnes est ne a Leicester en 1946. il vit a Londres. Couronne en France par le prix Medicis essai et le prix Femina etranger, il est l’auteur de quinze livres, dont le celebre Perroquet de Flaubert, traduit dans plus de quarante langues.

  • La revue de presse Gilles Pudlowski – Le Point du 9 juin 2005

Que sous l’auteur du Perroquet de Flaubert et de England, England se cachait un obsessionnel de la recette exacte, on ne le devinait guere. Voila pourtant Julian Barnes dissertant du bon usage de la betterave et de l’evolution de la cuisine britannique,… L’intello Barnes mitonne des mets a l’italienne ou a la provencale… Tout cela est plein de verve, de malice, de gourmandise, delicieusement futile… Bref, cela se lit avec plaisir et a pour but d’expliquer au lecteur francais qu’il peut accepter sans crainte l’invitation a diner d’un ami anglais.

  • La revue de presse Jerome Garcin – Le Nouvel Observateur du 19 mai 2005

On mange beaucoup dans les livres de Julian Barnes. Je me souviens notamment d’une omelette baveuse aux fines herbes dans Outre-Manche, d’une assiette de frites dorees dans Lettres de Londres, d’un pudding du Yorkshire et d’une tourte au poulet du Kent dans England, England. A quoi il conviendrait d’ajouter un plat ou ce fin gourmet excelle : le coq-a-l’ane.
C’est que, pour le plus francophile des Britanniques, la gastronomie est une grande affaire… Julian Barnes a voulu apporter son temoignage de cuisinier amateur et de Britannique professionnel. Cela donne, dans un style lapidaire qui est la marque de cet esthete maigre, un petit traite a la fois tres serieux et tres drole ou l’on retrouve toutes les saveurs du Perroquet de Flaubert.
Il se revolte contre une recette qui exige 2,5 kg de tomates cerise en grappe, coupees et epepinees, et plus generalement contre les precis de cuisine au vocabulaire imprecis. Sans compter les photos mensongeres et les injonctions grotesques (genre faire tremper les haricots toute une nuit ou pendant que vous travaillez)… Bref, Un homme dans sa cuisine est un ouvrage delicieux. Il tient de l’autobiographie culinaire, du grand reportage domestique, de l’exercice de style et meme du manuel de philosophie. Car on voit s’opposer ici la nature et la culture, le cru et le cuit, la verite et le mensonge, le plaisir et la souffrance, le bien et le mal…