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Un instant d’abandon

Auteur : Philippe Besson

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Julliard, Paris, France

Prix : 18.00 / 118.07 F

ISBN : 978-2-260-01681-6

GENCOD : 9782260016816

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

L’histoire commence la, dans une ville de bord de mer, en automne. Un homme revient et avec lui, c’est le passe qui ressurgit. Des annees plus tot, il a ete condamne pour un crime, le plus impardonnable qui soit. Les gens n’ont pas oublie. Il ne revient pas demander pardon. Il veut retrouver au plus apre de lui-meme cet etat d’innocence dont on l’a si violemment prive. Mais en finit-on jamais avec ses disparus et le temps d’avant ?

Philippe Besson est l’auteur de En l’absence des hommes, Son frere (porte a l’ecran par patrice Chereau), l’Arriere-Saison (grand prix RTL-Lire), Un garcon d’Italie et Les Jours fragiles. Ses romans sont traduits en quatorze langues et sont tous en cours d’adaptation pour le cinema.

  • La revue de presse Claude Godfryd – Le Figaro du 28 septembre 2006

Le grand public a vraiment decouvert Philippe Besson lorsqu’en 2003, le film de Patrice Chereau adapte de son livre, Son Frere, a obtenu l’Ours d’argent au festival de Berlin…
L’ecriture suggestive et poignante de Philippe Besson partage avec la peinture d’Edward Hopper le meme realisme melancolique et silencieux dans la representation attentive de la vie. Et meme s’il ne signe pas la son meilleur livre, Un instant d’abandon, par la puissance de son sujet, reste un roman inoubliable.

  • La revue de presse Dominique Fernandez – Le Nouvel Observateur du 1er septembre 2005

Chaque automne, desormais, nous apporte un nouveau roman de Philippe Besson, comme une chanson triste accordee a cette saison. Et chaque automne le charme opere… Le sujet, cette annee, est magnifique : un melange de Benjamin Britten et de Jean Genet. On songe a Britten et a son merveilleux opera Peter Grimes, a cause de la localisation du roman en Angleterre, dans l’Angleterre bruineuse et transie de la cote, et parce que le protagoniste-narrateur est lui aussi un marin-pecheur, eleve a la dure ecole des nuits froides et des coups de mer, et qu’il s’est rendu lui aussi coupable, volontairement ou non, de la mort d’un enfant embarque avec lui et englouti par les flots.
Ce Thomas Sheppard revient dans son village, apres avoir purge une longue peine de prison, ou il a partage la cellule d’un certain Luke, aux grains de beaute troublants sur ses larges epaules nues: occasion pour les deux hommes de comprendre que la vie conjugale, reguliere, qu’ils menaient avant leur crime ne correspondait pas a leur vraie nature… eut-il ete vraisemblable qu’il racontat son histoire autrement qu’avec cette forme approximative, ces comparses falots qu’il n’utilise que pour declencher ses souvenirs, cette ecriture a la derive comme s’en va sa propre vie a vau-l’eau ?