
Auteur : Jean-Christophe Rufin
Date de saisie : 31/01/2008
Genre : Biographies, memoires, correspondances…
Editeur : Gallimard, Paris, France
Collection : Blanche
Prix : 17.90 / 117.42 F
ISBN : 978-2-07-078290-1
GENCOD : 9782070782901
Sorti le : 31/01/2008
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- Les presentations des editeurs : 08/06/2009
Medecin des hopitaux, pionnier de l’humanitaire “sans frontieres”, ecrivain, prix Goncourt 2001, aujourd’hui ambassadeur de France au Senegal, Jean-Christophe Rufin mene sa vie au grand galop.
Selon une image tiree d’un poeme de Senghor. il semble aller comme un cheval qu’un leopard aurait saisi au garrot. Pourtant, sous l’apparente diversite de cette existence, on distingue une unite profonde, nee de la fidelite a une seule passion : la medecine, vecue comme un engagement total dans une discipline moins scientifique qu’humaniste. Voyage dans une vie, ce recit, en tirant sur ce fil qu’est la medecine, fait defiler sous nos yeux trente ans de notre histoire d’un point a l’autre de la planete. De nouveau, l’auteur de Rouge Bresil et de L’Abyssin offre au lecteur une belle aventure. Mais, cette fois-ci, c’est la sienne.
- La revue de presse Etienne de Montety – Le Figaro du 21 fevrier 2008
Quand on y reflechit, il n’est pas absurde qu’un neurologue ait quelque competence en matiere de memoire. Mais pour reussir la redaction de ses souvenirs, il faut que le fils d’Esculape entretienne avec les Muses un commerce particulier. C’est le cas de Jean-Christophe Rufin, medecin, romancier qui se fait aujourd’hui memorialiste, avec un bonheur proche de celui qui parcourt ses meilleurs livres, L’Abyssin, Les Causes perdues, Rouge Bresil…
S’il ne guerit pas les ecrouelles, privilege des rois thaumaturges, Jean-Christophe Rufin a l’art de transformer ce qu’il touche en or. Or il touche a tout. Frequente-t-il l’association Medecins sans frontieres, celle-ci recoit le prix Nobel de la paix, decide-t-il de se lancer dans le roman, il collectionne les prix litteraires comme d’autres les PV pour exces de vitesse…
Ses livres, romans, essais, sont nes de ses voyages, de ses missions, d’un exercice de la medecine dans des conditions parfois perilleuses. La rencontre d’un pays, d’une culture, d’une femme est a chaque fois une etincelle qui met le feu a son encre, si l’on ose l’image chimiquement contestable.
- La revue de presse Christophe Ono-dit-Biot – Le Point du 7 fevrier 2008
Un leopard sur le garrot : une citation de Senghor et l’image forte d’une morsure…
Une constante, dans ce recit : l’ennui qui saisit le futur ecrivain quand la vie s’eternise. Les soirs de garde, il fait des reves de vierge recluse. Le prince charmant sera Kouchner, bientot destitue de l’organisation qu’il a creee, Medecins sans frontieres. Comme Fabrice a Waterloo, Rufin assiste au putsch et prend son envol. Dans les maquis de l’Erythree et les montagnes du Nicaragua qu’il devale en Spitfire decapotable. Avant de se faire, lui aussi, exclure. La suite ? Une bousculade d’occupations : presse medicale, rapatriement pour assurances, cabinets ministeriels, humanitaire encore, et du conseil culturel au Bresil, dont les filles ensoleillees lui enseignent la langue. A quoi ca rime, tout ca ? A faire germer la litterature, tsunami de mots, guerre balkanique contre soi-meme. Une vie derriere la vie, confie l’auteur comble de L’Abyssin, de Rouge Bresil, de Globalia, et maintenant d’Un leopard sur le garrot. Trois cents belles pages nees d’une crise, que l’ecriture a calmee. La pluie peut s’arreter. Et la melancolie se taire.
- La revue de presseFrancois Busnel – L’Express du 31 janvier 2008
Tout juste a-t-il mis le point final a ce recit autobiographique dans lequel, avec pudeur et style, il fend enfin l’armure, raconte l’itineraire d’un gosse abandonne par son pere qui entrera en medecine comme on entre en religion, par admiration pour le grand-pere medecin de campagne qui l’a eleve apres son retour de Buchenwald, puis comprendra qu’il lui faut devenir nomade alors que tout conspire a faire de lui un sedentaire – une idee nee d’une conversation avec le romancier americain Douglas Kennedy lors d’une conference sur l’ecriture a l’ile Maurice, l’an dernier…
Neurologue, psychiatre, humanitaire, romancier, essayiste : l’homme confesse une certaine schizophrenie, sait qu’il restera toujours un marginal aux yeux d’un monde des lettres corsete et qui n’apprecie pas les trajectoires toutes de courbes et d’errances.