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Un nom de torero

Auteur : Luis Sepulveda

Traducteur : Francois Maspero

Date de saisie : 18/09/2008

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Points, Paris, France

Collection : Roman noir

Prix : 6.50 / 42.64 F

ISBN : 978-2-7578-0734-7

GENCOD : 9782757807347

Sorti le : 18/09/2008

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  • Les presentations des editeurs : 04/10/2008

Juan Belmonte, ancien guerillero chilien, et Frank Galinsky, ex-membre de la Stasi, sont engages par des parties adverses pour retrouver un mysterieux tresor disparu au Chili. Epris de liberte et de justice, ces deux hommes ont tout sacrifie a leurs ideaux politiques. Revenus de leurs illusions, ils entament leur ultime aventure : un duel sanglant au bout du monde.

Il m’acculait dans les cordes parce qu’il avait besoin de moi. Nous avions tous les deux quelque chose a gagner ou a perdre.

Luis Sepulveda est ne au Chili en 1949. Ses best-sellers mondiaux. Le Vieux qui lisait des romans d’amour (un million d’exemplaires vendus en Points), Journal d’un tueur sentimental et Rendez-vous d’amour dans un pays en guerre, sont disponibles en Points.

Un excellent roman : efficacite des constructions, rigueur du style, morale sourcilleuse du heros dont les echecs accumules attestent la grandeur.

L’Express

  • Les courts extraits de livres : 04/10/2008

Un. Terre de Feu :
des charognards dans le ciel.

Le chauffeur de L’Etoile de la Pampa ecarquilla les yeux en apercevant la silhouette du cavalier sur le bord de la route. Cela faisait cinq heures qu’il roulait, les yeux rives sur la piste toute droite et sans autre distraction que quelques nandous qu’il faisait fuir en donnant des coups de klaxon stridents. Devant lui, la route. A gauche, la pampa couverte d’herbes dures. A droite, la mer franchissant, dans un murmure de haine incessant, le detroit de Magellan. Rien d’autre.
Le cavalier etait a quelque deux cents metres et montait un mantungo, un cheval poilu qui patientait en mordillant des brins d’herbe. Le cavalier avait le corps engonce dans un poncho noir qui couvrait egalement les flancs de l’animal, le chapeau de gaucho a bord court rabattu sur les yeux, et il ne bougeait pas un muscle. Le chauffeur arreta le bus et donna un coup de coude a son aide.
– Reveille-toi, Pacheco.
– Quoi ? Je ne dormais pas, chef.
– Non ? Tes ronflements empechaient d’entendre le moteur. Tu parles d’un aide.
– C’est la faute a la route. Toujours pareille. Pardon. Vous voulez un mate ?
– Regarde. Ce vieux con dort, ou alors il est evanoui.
– Y’a qu’une maniere de le savoir, chef.