
Auteur : Delphine de Vigan
Date de saisie : 09/10/2005
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Lattes, Paris, France
Prix : 13.00 / 85.27 F
ISBN : 978-2-7096-2725-2
GENCOD : 9782709627252
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
“Les histoires se jouent dans les premieres heures, dans les premiers mots. Les jeux sont faits. Celui qui donne et celui qui recoit. Celui qui gagne et celui qui perd. Et tout est la, cartes retournees, faces cachees, sur la table.”
Delphine de Vigan vit a Paris. Apres Jours sans faim, sous le nom de Lou Delvig, et Les Jolis Garcons, recueil de nouvelles, elle signe avec Un soir de decembre son second roman
- La revue de presse Francois Ceresa – Le Figaro du 27 octobre 2005
… Avec l’histoire de Matthieu Brin, publicitaire, ecrivain et marie a Elise, une femme delicieuse, tout se joue a la lecture d’une lettre d’admiratrice qui, on l’apprend un peu plus loin, fut sa passion. Rien d’original la-dedans. Comme on le sait, l’originalite n’est pas dans l’histoire, mais dans la facon de la raconter. Si le debut du livre semble un peu longuet, englue dans les filets d’un style qui se complait a jouer sur les sentiments et les repetitions, style Duras, helas ! On deboule ensuite au coeur de l’emotion, du doute, de cette chronique tendre et desabusee d’un couple rattrape par l’usure du temps… elle, raconte l’histoire d’une femme qui recherche un homme qu’elle a perdu trop tot. Elle raconte le souvenir de lui, le souvenir d’avant lui. Et de fort belle maniere.
- La revue de presse Jerome Garcin – Le Nouvel Observateur du 6 octobre 2005
Des son premier livre, Matthieu a connu le succes, ce malentendu, et s’y est installe confortablement. Trop occupe a entretenir sa fraiche notoriete, il ne songe meme pas a en ecrire un deuxieme. Il a 45 ans, une jolie femme, deux enfants et un metier bien remunere de publicitaire. Matthieu n’est pas encore un ecrivain, c’est l’auteur fortuit d’un ouvrage de saison. D’ailleurs, il n’a plus rien a dire. Myope dans la vie, clairvoyant sur ses dons. Et puis, un jour, il recoit une longue et belle lettre anonyme, redigee par une femme mysterieuse qui semble surgir du passe. D’autres lettres suivent… roman brulant sur la grande illusion qu’a la litterature de pouvoir reveiller les morts qui sont couches dans la memoire.