
Auteur : James Salter
Traducteur : Philippe Garnier
Date de saisie : 09/10/2008
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Points, Paris, France
Collection : Points. Signatures, n 1924
Prix : 9.50 / 62.32 F
ISBN : 978-2-7578-1101-6
GENCOD : 9782757811016
Sorti le : 09/10/2008
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 23/10/2008
Pale fin de journee et la gare est deserte. Dans les cafes les lumieres ne sont pas encore allumees. Dean est assis dehors a une des tables en fer. Dans la rue en pente bordee d’arbres qui debouche sur la place, minuscule, presque seule, Anne-Marie descend.
Elle n’est pourtant pas si jolie. Mais Dean est fou d’elle, de son corps, de sa peau. Le temps d’une viree a travers la France, ils vivent un amour radieux, incandescent et fatalement ephemere…
Depuis sa parution, Un sport et un passe-temps a provoque les eloges les plus fanatiques et a impose James Salter, souvent compare a Nabokov, comme l’une des grandes voix de la litterature americaine.
- Les courts extraits de livres : 23/10/2008
Extrait de l’introduction :
Dieu cree, a un jour remarque le choregraphe George Balanchine, je ne fais qu’assembler. Cela me rappelle l’impression que j’avais en commencant a ecrire Un sport et un passe-temps – il me semblait que le livre existait deja, et qu’il ne me restait plus qu’a le copier. Certaines parties furent plus faciles que d’autres. Le debut a ete refait plusieurs fois.
J’ai ecrit le plus gros dans une piece au rez-de-chaussee sur Downing Street, dans le Village. C’etait en 1964. Les fenetres avaient vue sur une cour morne et sur l’arriere d’autres immeubles, mais j’avais de nombreuses pages de notes qui etaient par essence des ebauches, et le pays sur lequel j’ecrivais n’etait pas bien loin – chronologiquement du moins.
Les notes dataient de 1961-1962, periode pendant laquelle j’etais reste en France pres d’un an. J’avais ete rappele a servir comme reserviste durant la crise de Berlin. Ce n’etait pas ma premiere visite en France – le coup de foudre date de bien plus tot – mais c’etait la premiere a durer de la sorte. J’etais poste en province, a trois heures de Paris, dans une region delimitee en gros par Nancy, Troyes, Dijon et Vittel. En son centre se trouvait la ville de Chaumont, mon adresse.