Auteur : Catherine Deloncle Saint-Ramon
Date de saisie : 12/07/2006
Genre : Art – Peinture
Editeur : Alter Ego, Ceret, France
Prix : 13.50 / 88.55 F
ISBN : 978-2-915528-08-4
GENCOD : 9782915528084
Sorti le : 12/07/2006
- Les presentations des editeurs : 03/11/2006
La Gare de Perpignan centre du monde.
C’etait le Desir de Salvador Dali.
A-t-il ete exauce ?
L’auteur de cet ouvrage tente de repondre a cette question en relatant tout d’abord la journee tres “dalinienne” que passa l’artiste catalan au mois d’aout 1965 dans les Pyrenees-Orientales ; en analysant ensuite le tableau surrealiste peint par Dali, en souvenir de ce voyage. Cette etude est inedite en France.
Catalane par son pere, occitane par sa mere, Catherine Deloncle Saint-Ramon a ete elevee dans l’interet pour les Sciences humaines, concretise par des etudes de philosophie. Venue vivre a Paris ou elle a construit sa famille, la decouverte du monde de l’art l’a conduite a suivre les enseignements de l’ecole du Louvre, particulierement en Archeologie egyptienne, puis de la Sorbonne en Histoire de l’art moderne et contemporain.
- Les courts extraits de livres : 03/11/2006
SALVADOR, CATALAN MALGRE LUI :
RESUME DE QUELQUES ELEMENTS DE SA VIE ET DE SA PERSONNALITE
Salvador Felipe Jacinto Dali y Domenech vint au monde en Catalogne espagnole, a Figueras, le 11 mai 1904 pour l’etat-civil (le 13 pour lui), dans une famille de la petite bourgeoisie provinciale. Son pere est notaire, imposant, autoritaire et libre-penseur ; sa mere catholique pratiquante. L’enfant est appele Salvador comme son pere, mais aussi comme son frere aine, mort a l’age de sept ans d’une meningite. La naissance de ce nouveau fils, neuf mois apres la perte du premier, va representer le miracle supreme pour des parents inconsolables. Le nouveau Salvador va vite devenir l’enfant gate le plus idolatre que l’on puisse imaginer : j’etais le roi absolu de la maison. Rien n’etait trop beau pour moi….
En 1958, apres quatre ans d’entretiens (qui ne presentaient pas cependant les conditions d’une veritable psychanalyse), avec le docteur Pierre Roumaguere, psychiatre et esthete, il lui apparut comme une revelation ce que tout psychologue aurait percu comme une evidence, et qu’il pensa alors etre la cause primordiale de ses problemes psychologiques : le deces de son frere aine. Il est vrai que sa famille vivait dans le souvenir de ce premier fils dont le portrait et les photos ornaient les murs de la chambre parentale. Salvador interiorisa ce drame et developpa un desir irrepressible de se faire remarquer de ses parents et de sa soeur cadette dont il voulait monopoliser les regards et l’interet afin de leur faire oublier l’aine disparu.